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le robot sauvage

le robot sauvage

Le Robot Sauvage de DreamWorks nous plonge dans une île oubliée où la nature règne sans maître, et où Roz, un robot égaré, découvre peu à peu les mystères du vivant. Cette machine, conçue pour servir l’homme, devient par la force des choses la protectrice d’un fragile oison. Dans cette fable délicate, la technologie se heurte à la poésie sauvage de la nature, et Roz, en apprenant à ressentir, nous rappelle que cohabiter avec la Terre demande bien plus que du savoir : cela exige une ouverture du cœur.

L'AMOUR OUF

L'AMOUR OUF

Derrière son style explosif et sa bande-son rétro, L’Amour Ouf est une œuvre à double tranchant, oscillant entre moments de génie visuel et incohérences narratives. Lellouche embrasse un cinéma punk, où chaque plan est pensé pour impressionner, au point de parfois étouffer son propre récit. Si l'audace formelle et le casting XXL sauvent le spectacle, la romance toxique au cœur du film, elle, échoue à apporter la profondeur nécessaire pour justifier ses presque trois heures de durée.

SAUVAGES

SAUVAGES

Plongée au cœur de la forêt tropicale de Bornéo, Sauvages offre un ballet visuel minutieux, où chaque détail de la nature résonne avec la lutte écologique qu’il met en scène. À travers le regard de Kéria, l’adolescente citadine, Barras juxtapose la modernité à la résistance des peuples indigènes, prouvant que la technologie peut aussi servir à protéger ce qui est précieux. Dans ce monde sauvage, les frontières entre nature et civilisation s'effritent, révélant des liens plus complexes qu'une simple opposition.

MISÉRICORDE

MISÉRICORDE

Dans Miséricorde, Alain Guiraudie explore à nouveau les thèmes du désir et de la mort dans un cadre rural familier. En mêlant thriller paranoïaque et tension érotique, le film déconstruit les conventions cinématographiques pour révéler un monde où la routine est bouleversée par des pulsions contradictoires, créant un récit à la fois troublant et captivant.

MONSIEUR AZNAVOUR

MONSIEUR AZNAVOUR

Monsieur Aznavour est un biopic qui rate sa cible, enchaînant clichés et maladresses scénaristiques sans jamais saisir l'essence du grand artiste qu'il prétend honorer. Le film s'enlise dans une répétition monotone de scènes musicales sans âme, manquant cruellement de vision et d'émotion. Entre effets numériques maladroits et personnages secondaires négligés, cette œuvre aseptisée échoue à capturer l'authenticité d'Aznavour, laissant une impression de superficialité déconcertante.

ANGELO DANS LA FORÊT MYSTÉRIEUSE

ANGELO DANS LA FORÊT MYSTÉRIEUSE

Angelo dans la forêt mystérieuse de Vincent Paronnaud et Alexis Ducord est un film d’animation qui célèbre l’imagination et aborde des sujets contemporains avec sensibilité. Utilisant divers styles d'animation, le film suit Angelo, un enfant à l’imagination débordante, qui se perd dans une forêt peuplée de personnages singuliers. À travers ces rencontres, le film traite des thèmes tels que la transidentité, le réchauffement climatique, et le pouvoir politique, tout en restant accessible et divertissant pour les jeunes spectateurs.

Totem

Totem

Dans Tótem, Lila Avilés dépeint une journée dans la vie de Sol, une enfant qui assiste à une fête en l’honneur de son père mourant. À travers son regard, la mort est abordée avec légèreté, en contraste avec les tourments des adultes. La maison familiale devient un espace vivant, rythmé par cette alternance entre vie et mort. Bien que certaines scènes adultes manquent de cohérence, le film touche juste en capturant l’essence de l’innocence face à la fin. Le tout se conclut sur un regard bouleversant, marquant un lien direct avec le spectateur.

THE SUBSTANCE

THE SUBSTANCE

The Substance de Coralie Fargeat frappe fort avec son mélange de sensualité et de body-horror. Demi Moore et Margaret Qualley incarnent une critique acide du culte de la jeunesse, où le corps devient à la fois objet de désir et de répulsion. En jouant sur l’ambiguïté du regard masculin, Fargeat offre une œuvre décadente et provocante, rythmée par des références cinématographiques et un jusqu’au-boutisme jouissif. Un film qui captive, dérange, et confronte le spectateur à ses propres contradictions.

MOTHER LAND

MOTHER LAND

Dans Mother Land, la nature ne crie pas vengeance ; elle susurre, patiente et implacable. Chaque souffle de vent semble murmurer des secrets anciens, des vérités que les humains ont depuis longtemps oubliées. La mère, figure matricielle, incarne cette terre qui saigne et qui gronde, prête à reprendre ce qu'on lui a volé. Et dans ce silence oppressant, ce n’est pas l’écho d’une catastrophe qui résonne, mais celui d’une promesse : celle d’un équilibre à retrouver, même au prix de la disparition de ceux qui l’ont rompu.

MEGALOPOLIS

MEGALOPOLIS

Après deux décennies de développement, Megalopolis de Francis Ford Coppola sort enfin, mais le résultat est déconcertant. Situé dans une Amérique fictive, le film explore des conflits politiques et sociaux à travers une esthétique excentrique et confuse. Malgré des ambitions élevées, l’absence de cohérence et un montage chaotique affaiblissent le film, rendant ce projet passionné mais mal exécuté de Coppola difficile à suivre.

AFTER

AFTER

Dans l'obscurité vibrante des basses, les corps se cherchent, se trouvent, se perdent. Les mots, pourtant, peinent à combler ce vide qu'ils dansent autour. Il y a la sueur, les regards fuyants, et cette sensation d'urgence, comme si chaque instant pouvait être le dernier avant l'effondrement. Lapia capte une jeunesse en sursis, accrochée à ses éclats de lumière artificielle, mais l’aube finit toujours par noyer les illusions.

RIVERBOOM

RIVERBOOM

Riverboom est une ode à l'humour en terre de guerre, où l'absurde devient un mécanisme de survie. Entre archives historiques et vannes improvisées, les journalistes transforment la peur en rires, rendant l'Afghanistan à la fois terrifiant et hilarant. L’ironie omniprésente relie passé et présent, tandis que le périple devient une aventure humaine, où l’on dépasse ses peurs pour affronter la réalité avec un sourire en coin.

Joker: Folie à Deux

Joker: Folie à Deux

Joker : Folie à Deux pousse plus loin l'exploration des fantasmes d'Arthur Fleck, oscillant entre le procès dramatique et des envolées musicales façon Broadway. Mais ce jeu de va-et-vient entre réalité et imagination, bien que prometteur, tourne souvent à vide. Joaquin Phoenix semble rejouer la même partition, là où Lady Gaga, magnétique et troublante, incarne la véritable surprise du film. Hélas, l'absence d'audace visuelle et la monotonie des séquences musicales étouffent la folie créative attendue, laissant ce second volet dans l'ombre de son prédécesseur.

All we imagine as light

All we imagine as light

All We Imagine as Light brille par son audace poétique, transformant les "petits riens" du quotidien en un récit puissant de libération. Payal Kapadia dépeint des héroïnes qui, loin de renverser le système, cherchent à s’en évader pour construire un espace de calme et de sororité. À mesure que le film délaisse la frénésie de Mumbai pour un univers onirique, il nous fait ressentir le souffle de liberté qui porte ces femmes, dans un mouvement subtil et lumineux.

 
Terrifier 3

Terrifier 3

Terrifier 3 poursuit la saga sanglante d'Art le clown avec un mélange de gore et d'humour macabre, cette fois en pleine période de Noël. Le film, qui bénéficie d'un budget plus conséquent que ses prédécesseurs, améliore la qualité visuelle et la direction d'acteurs, tout en gardant les meurtres inventifs et l'atmosphère déjantée. Lauren LaVera brille à nouveau en final girl, tandis que David Howard Thornton continue d'impressionner dans son rôle de clown psychopathe. Ce troisième opus promet encore plus de violence et de spectacle grand-guignolesque, laissant les fans impatients pour le prochain volet.

 
INTERVIEW

INTERVIEW

À l’occasion de la sortie au cinéma de Terrifier 3, le nouveau slasher de Damien Leone, nous avons pu nous entretenir, grâce à la plateforme VOD SHADOWZ et au distributeur ESC Editions, avec Lauren LaVera, interprète de Sienna Shaw, et Olga Turka, Production & Costume Designer du film.

 
L'HISTOIRE DE SOULEYMANE

L'HISTOIRE DE SOULEYMANE

Dans L'Histoire de Souleymane, Boris Lojkine met en lumière la précarité des livreurs sans papiers dans un monde où leur labeur est souvent ignoré, rappelant la nécessité de traiter ces travailleurs avec respect et dignité. À travers le parcours de Souleymane, le film révèle la brutalité d'un système capitaliste impitoyable qui exploite ces individus vulnérables.

The Apprentice

The Apprentice

Ali Abbasi s’égare avec The Apprentice, offrant une ascension sans relief de Donald Trump. Malgré un Sébastian Stan impeccable, le film s'étire en longueur et manque de mordant, transformant l’ironie initiale en une mise en valeur maladroite.

[CRITIQUE] Niki – Le souffle retenu d’un brasier sous contrôle
[CRITIQUE] Hundreds of Beavers – déluges d’un autre temps
[CRITIQUE] Le Robot Sauvage – Une fable écolo qui fait mouche
[CRITIQUE] Terrifier 3 – Bloody Christmas
[CRITIQUE] All We Imagine as light – Histoires d’Inde

Sous le ciel de Paris, voilé de brumes, une silhouette marche. Elle vacille entre les ombres, guidée par une soif d’absolu qui la brûle de l’intérieur. C’est 1952, et Niki

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19 octobre 2024

Dans La Ruée vers l’or, Charlot part en quête de fortune sous la neige. Désaxé, il fait face au froid, aux immenses plaines et à lui-même. L’humour slapstick, que l’on

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10 octobre 2024

Imaginez une île perdue, sauvage, où la nature règne en maître. Pas d’humains, pas de béton, juste la faune, la flore et… un robot. Oui, un robot, échoué sur le

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9 octobre 2024

Après Terrifier 2, sorti chez nous début 2023 et se terminant sur une fin délirante, Damien Leone nous embarque à nouveau dans cet univers sanglant où sévit le clown psychopathe

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6 octobre 2024

Premier long-métrage de fiction pour Payal Kapadia, après son documentaire Toute une nuit sans savoir (2021), All We Imagine as Light raconte l’histoire de trois femmes indiennes : deux infirmières

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6 octobre 2024

TOUT UN ART; LA SAGA TERRIFIER

Regard vers le passé...

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Le cinéma philippin de patrimoine connaît, depuis quelques années, une véritable renaissance chez les cinéphiles, grâce au travail d’éditeurs tels que Le Chat qui Fume ou, surtout, Carlotta Films. Ces derniers ont ressorti nombre de films de réalisateurs majeurs comme

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[RETOUR SUR..] L’Obsédé – Papillons encagés

William Wyler préférait les études de personnages aux simples péripéties. Ses protagonistes dissimulent souvent une tristesse enfouie, se protégeant socialement pour éviter de se retrouver dominés. L’Obsédé est l’adaptation du roman de John Fowles The Collector (Le Collectionneur), dont il

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[RETOUR SUR..] Zabriskie Point – Liberté et mythologie américaine

Parmi les cinéastes italiens qui ont su imprégner de leur modernité l’Amérique des années 1970, au cœur du Nouvel Hollywood, Michelangelo Antonioni se distingue avec éclat.

Célèbre pour son triptyque explorant l’impossibilité de communiquer à travers L’Avventura, La Notte et L’Éclipse, ainsi que pour son film emblématique Blow-Up, Michelangelo Antonioni s’impose comme une figure majeure du cinéma. Dans Blow-Up, il met en scène le parcours d’un homme en rejet total d’une certaine réalité, interrogeant le regard et les certitudes du spectateur à partir d’une simple photographie étudiée par le personnage. Son influence sur le cinéma des années 70, tant américain qu’italien, est indéniable, inspirant des œuvres telles que Conversation secrète de Francis Ford Coppola, Profondo Rosso de Dario Argento et Blow Out de Brian De Palma. En 1970, Antonioni sort son premier film coproduit par les Américains, Zabriskie Point.

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[RETOUR SUR..] I Am Not Your Negro – Le temps passé ne peut justifier l’inaction

Apprenez à aimer ce que l’extrême droite désigne comme votre ennemi. La véritable insécurité réside dans les politiques qui cherchent à diviser les hommes, à semer la peur avec des menaces éloignées de notre quotidien et à désigner des boucs émissaires sans fondement. Faites le bon choix. Comme vos grands-parents ont su le faire, comme vos oncles ont su le faire, comme vos parents ont su le faire, et comme beaucoup de gens s’apprêtent à le faire aujourd’hui : faisons barrage à l’extrême droite.

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[RETOUR SUR..] Smooth Talk – Loup y-es tu ?

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...Direction le futur : les festivals.

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Il y avait tous les arguments pour être confiants, ou alors anxieux, quant au nouveau projet de Gilles Lellouche, après Narco et Le Grand Bain : L’Amour Ouf. Entre un budget de 35 millions d’euros, un casting XXXL regroupant les

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[CQL’EN BREF] Animale (Emma Benestan)

Depuis quelques années, le désir d’un renouveau du septième art est palpable, notamment avec l’essor de films comme Grave de Julia Ducournau. Les propositions fantastiques, particulièrement dans le cinéma de genre français, envahissent nos écrans. C’est dans ce contexte que

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Chiara Mastroianni et Benjamin Biolay avaient déjà tourné ensemble dans Chambre 212, incarnant un couple fracturé par le temps. S’ils se retrouvent dans Marcello Mio, ce n’est plus la rupture sentimentale qui intéresse Christophe Honoré. L’actrice incarne une idée de

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