Étiquette : 47e Festival de Deauville

47ᵉ FESTIVAL DE DEAUVILLE (2021)

[CRITIQUE] The Novice – Ça rame un peu

Remporter la victoire. Ce moment d’apothéose et de jubilation, l’incarnation de la joie et du soulagement, un état que l’ardente compétitrice Alex (Isabelle Fuhrman) peine à saisir dans The Novice. Pour elle, tout se résume à la victoire, à être la meilleure. La satisfaction et l’accomplissement ne pèsent guère. Étudiante studieuse désintéressée par l’aviron, elle trace son chemin au sein de l’équipe universitaire, visant une place au sein du club prestigieux. Pour la plupart, cela signifierait l’obtention d’une bourse convoitée,

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47ᵉ FESTIVAL DE DEAUVILLE (2021)

[CRITIQUE] Ogre – J’aurais voulu crier au loup

Il demeure en ma mémoire ce précieux instant où, lors de la projection du film Teddy au prestigieux festival de Deauville en l’année écoulée, les applaudissements éclatèrent dès l’apparition du logo de The Jokers Films, en introduction de ce long-métrage. Un geste empreint de respect, sans équivoque, de la part des spectateurs. Cette maison de distribution et de production cinématographique, véritable égérie du cinéma de genre, répondant aux attentes ferventes du public français et des amateurs éclairés, démontre un attachement

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[CRITIQUE] Inexorable – Quelque chose de fatal doit arriver

Le dernier film du réalisateur belge Fabrice Du Welz, Inexorable, se présente tel un simili-giallo kubrickien, parfois teinté de sang, où la dévotion authentique et inébranlable implique d’aimer le pécheur tout en ignorant le péché. Étant le porte-étendard de l’angoisse adolescente basculant dans des extrémités meurtrières, le film s’avère être une remarquable synthèse de la trilogie thématique ardennaise de Du Welz, incluant son premier opus Calvaire, Alleluia et Adoration. Les adeptes de l’œuvre de Du Welz, notamment Vinyan, un autre

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[CRITIQUE] Catch the Fair One – Boxing Taken

La sœur de Kaylee s’est éclipsée depuis deux ans. Dans le silence nocturne, alors qu’elle s’apprêtait pour un tournoi de boxe, sa sœur s’est évanouie dans l’obscurité. Catch the Fair One commence sur l’aube d’un espoir, une lueur que Kaylee (Kali Reis, une championne de boxe de renom, coauteure du scénario) a longtemps désirée. Après avoir grevé la bourse d’un souteneur local, une photographie énigmatique d’une jeune fille, potentiellement sa sœur, lui parvient. C’est ainsi que débute le périple de

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[CRITIQUE] Red Rocket – Un peu de framboise dans ce monde de merde

Après avoir connu une altercation avec un associé commercial à Los Angeles, suivie d’une violente agression dans les rues, le célèbre acteur pornographique Mikey Saber (incarné par Simon Rex) regagne sa terre natale au Texas, aspirant à une renaissance. Franchissant le seuil de son domicile sans prévenir, il se heurte au rejet de sa femme Lexi (Bree Elrod) et de sa mère Lil (Brenda Deiss). Néanmoins, par le truchement de négociations, il obtient l’autorisation de séjourner sur le divan familial,

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[CRITIQUE] Val – Portrait incontournablement sincère

Val se présente comme une œuvre cinématographique incontournable pour les amateurs de récits hollywoodiens captivants. Connu comme l’une des étoiles majeures des années 90, notamment pour ses prestations mémorables dans des films tels que The Doors, Tombstone et Batman Forever, Kilmer a traversé des hauts et des bas notables dans sa carrière. Après avoir pris ses distances avec le rôle emblématique de Batman et avoir été mêlé à des controverses sur le plateau de L’Île du docteur Moreau, sa réputation

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[CRITIQUE] Jane par Charlotte – Bonne fête Maman

Il m’advient parfois que les attentes s’immiscent, telles des ombres importunes, au sein de mon plaisir cinématographique. C’est pourquoi je m’efforce de les reléguer au second plan, accueillant chaque nouveau film avec une ouverture d’esprit renouvelée. Toutefois, je dois avouer qu’à l’annonce de la programmation du prestigieux Festival de Deauville 2021, un long métrage particulier a captivé mon attention : Jane par Charlotte, œuvre inaugurale de la talentueuse comédienne Charlotte Gainsbourg. Ses louanges récoltées à Cannes prédisaient un récit captivant,

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[CRITIQUE] The Card Counter – Le “All-In” de Schrader

“Si ce n’est point pour les deniers sonnants, pourquoi donc s’adonner au jeu ?“, s’interroge-t-on. À cette interrogation, le joueur professionnel William Tell, incarné par l’habile Oscar Isaac, répond d’un ton badin : “Pour égrener les heures monotones“. Ainsi esquissée, sa réplique dresse le portrait de Tell en une figure à la fois téméraire et espiègle, mais également teintée d’une moralité feinte, tandis que son regard impassible se fixe sur celui de son interlocutrice, La Linda, campée par Tiffany Haddish.

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[CRITIQUE] Un Héros – 48 heures en enfer

Dans les méandres de l’Iran, émerge une gare routière, véritable nœud social où se retrouvent les travailleurs quotidiens, assoiffés d’un moment de répit. Alors que le vacarme du trafic assourdit la toile urbaine, maints habitants se fondent dans cette marée incessante de l’humanité en mouvement. En ce lieu, repose un sac. À qui appartient ce mystérieux attribut ? Plus encore, quel symbole renferme-t-il ? Dans la dernière œuvre cinématographique d’Asghar Farhadi, un récit explorant la perception humaine et la quête

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[CRITIQUE] The Beta Test – Profil irrésistible

Les esprits créatifs que sont Jim Cummings et PJ McCabe entrelacent avec subtilité les coulisses sordides d’une agence de talents hollywoodienne avec des thèmes d’adultère et de meurtre pour engendrer The Beta Test, une œuvre à la fois vive, comique et authentiquement intrigante. Jouant avec les archétypes des genres horrifique et thriller, ce film explore l’idée que notre identité numérique, cette part primitive de notre cerveau exposée en ligne, puisse être manipulée et contrôlée par un parfait étranger, simplement par

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C'est fini, snif