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Auteur : Louan Nivesse

AUJOURD'HUI, LE CINÉMA

[CRITIQUE] Sans Un Bruit 2 – La Guerre des Silences

Sans un bruit a démontré que même les concepts les plus familiers peuvent être métamorphosés en un film d’horreur efficace. Le scénariste, réalisateur et acteur John Krasinski a dépouillé le film de créatures jusqu’à sa quintessence, évoquant l’esprit de Steven Spielberg en se focalisant sur la détresse intime d’une famille tentant de survivre à une invasion apocalyptique, chargée d’une intense émotion, bien que parfois atténuée par une musique envahissante aux moments inopportuns. Krasinski a déployé des techniques de frayeur raffinées et une utilisation inventive du son pour créer un film d’horreur tendu, captivant le public. Le film, bien conçu, offrait une histoire tendue et autonome, suffisante pour se suffire à elle-même. Pourtant, Krasinski démontre à nouveau son talent pour raconter des histoires dynamiques, et Sans un bruit 2 s’appuie sur le premier film de manière surprenante, intime et sophistiquée.

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46ᵉ FESTIVAL DE DEAUVILLE (2020)

[CRITIQUE] Les 2 Alfred – 3630 Les pères boomer

Après l’émergence récente de Effacer L’Historique de Kervern et Delépine, une nouvelle tendance cinématographique semble éclore dans nos salles obscures : les productions dédiées aux « baby-boomers« . Ces longs-métrages se concentrent principalement sur des quadragénaires (ou plus) confrontés de près à la jeunesse et à l’avancée technologique. Ils aspirent à une critique de notre société contemporaine et de notre addiction à la technologie. Cependant, bien que leur intention puisse être louable, il est permis de questionner l’expertise des auteurs, souvent étrangers

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AUJOURD'HUI, LE CINÉMA

[CRITIQUE] L’Un des nôtres – Super Western

Pour nombre d’entre nous, la cellule familiale s’impose comme un pilier indéfectible de nos existences. Ainsi que l’exprima un illustre écrivain français, André Maurois, « Privé de famille, l’homme, esseulé, grelotte dans le monde ». Les liens familiaux initient souvent nos premières amitiés, nous assurant un soutien inébranlable tout au long de notre parcours terrestre, au gré des vicissitudes et des tourments. Famille, doux havre où chutes et élans trouvent écho, guide vers une quiétude et une prospérité tandis que nous arpentons

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46ᵉ FESTIVAL DE DEAUVILLE (2020)

[CRITIQUE] Sound of Metal – « Disturb the sound of silence »

Dans les arcanes d’un festival, se dévoilent parfois des œuvres aussi insaisissables que des éclats de mauvais cinéma. Cette constatation, si singulière soit-elle, s’impose comme une loi immuable du jeu. Parmi ces prodiges, Sound of Metal se détache avec une éloquence saisissante, tissant son récit en une trame d’une richesse incommensurable. Œuvre de Darius Marder, coauteur jusqu’alors méconnu mais prodigieux de l’excellent The Place Beyond The Pines, le film puise son inspiration dans les limbes de Metalhead, un docufiction avorté

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46ᵉ FESTIVAL DE DEAUVILLE (2020)

[CRITIQUE] Shiva Baby – Bombe de Famille

L’histoire prend racine en 2017, lorsque Emma Seligman, alors immergée dans ses études cinématographiques à l’Université de New York, donne naissance à Shiva Baby dans le cadre de son projet de thèse. Ce court-métrage trouve son inspiration à la croisée de deux sources : les expériences personnelles de Seligman lors de shivas précédents et ses interactions avec des camarades de NYU entretenant des relations avec des « sugar daddies » pour subvenir à leurs besoins. Fusionnant ces deux thématiques, Seligman

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[CRITIQUE] Le Discours – Have a Break, Have a King Speech

Basé sur le roman éponyme de Fabrice Caro, Le Discours suit les difficultés d’Adrien (Benjamin Lavernhe) à comprendre ce que sa petite amie de longue date Sonia (Sara Giraudeau) voulait dire lorsqu’elle a déclaré qu’ils avaient besoin de faire une pause. Les choses deviennent encore plus troublantes pour l’homme de 35 ans lorsque son futur beau-frère Ludo (Kyan Khojandi) lui demande de faire un discours au mariage, ce qui le plonge dans une spirale. L’ensemble du film se déroule au

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[CRITIQUE] Conjuring : Sous l’emprise du diable – N’est pas James Wan qui veut..

L’affaire « Devil Made Me Do It« , qui donne son nom au troisième volet de la franchise The Conjuring, représente un moment marquant de l’histoire judiciaire américaine. Le 16 février 1981, à Brookfield, dans le Connecticut, Arne Cheyenne Johnson (prétendument sous l’emprise d’un démon qu’il avait invité dans son corps pour libérer David Glatzel, 11 ans, et sa famille) a tragiquement assassiné le propriétaire de son logement, Alan Bono, dans une attaque frénétique au couteau. Retrouvé à trois kilomètres de la

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[CRITIQUE] Nomadland – L’Odyssée de Frances, la conquête de Zhao

Après le deuxième film de Chloé ZHAO, The Rider, j’avais hâte de retrouver son prochain film. Sa suite, Nomadland, bien qu’époustouflante, ne surpasse pas la grâce incarnée de son précédent film. Il a cependant les marques de commerce de ZHAO, des images à couper le souffle, une partition obsédante et une scène finale parfaite. Seulement cette fois, elle a une actrice, Frances McDORMAND, qui peut facilement remonter la puissance du long-métrage.  Nomadland de ZHAO est le portrait d’une femme revenant

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AUJOURD'HUI, LE CINÉMA

[CRITIQUE] The Amusement Park – Cette vieille pellicule cachait un terrible secret

Une journée en apparence banale au sein d’un parc d’attractions se métamorphose en un cauchemar insidieux pour un homme d’âge avancé. Même après sa disparition, George A. Romero parvient toujours à délivrer davantage de messages en un seul film que la plupart de ses pairs au cours de leur carrière entière. De La Nuit des morts-vivants à Incidents de parcours, le réalisateur a toujours aspiré à susciter la réflexion chez ses spectateurs tout en les divertissant. Son ultime création, The

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C'ÉTAIT QUOI LE CINÉMA ? [RETOUR SUR..]

[RETOUR SUR..] It Follows – Sortez Couverts

Le cinéaste David Robert Mitchell incarne une voix singulière dans le domaine de l’horreur, comme en témoigne, à ce jour, son unique réalisation dans ce registre : It Follows, selon du moins les informations disponibles sur sa page IMDB. Mitchell aborde l’horreur avec une perspective peu commune, et c’est là sa force. À l’instar de l’approche qu’a eue Stanley Kubrick avec Shining, j’apprécie lorsque des réalisateurs étrangers au genre insufflent une nouvelle vie à celui-ci, car cela engendre toujours des

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C'est fini, snif