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Étiquette : Thriller

C'ÉTAIT QUOI LE CINÉMA ? [RETOUR SUR..]

[RETOUR SUR..] L’Enfer (1994) – Jalousie maladive

L’enjeu était de taille pour Claude Chabrol, réussir à adapter l’inadaptable script et film d’Henri-Georges Clouzot jamais achevé, mettre en scène la folie destructrice de son personnage principal sans tomber dans le ridicule. Puisqu’après tout, il ne s’agit que de conter la descente aux enfers du couple idéal, celui de Paul (François Cluzet) et Nelly (Emmanuelle Béart), après le mariage et la naissance de l’enfant. Non sans quelques maladresses d’écriture, le long-métrage fonctionne parce qu’il est psychologique. Ellipses, coupes et

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[CRITIQUE] The Guilty (2021) – Gyllenhaal sauveur d’un kidnapping

Les remakes, spécialement ceux des films étrangers récemment acclamés, constituent toujours un défi délicat. Comment transcender l’original, s’il en existe un, et apporter quelque chose qui échappe à la simple répétition pour offrir plutôt une réinterprétation de l’histoire avec un regard neuf, rendant ainsi le remake digne d’intérêt ? The Guilty d’Antoine Fuqua, survenant trois ans seulement après que Gustav Möller ait captivé le public et la critique avec son œuvre initiale, sélectionnée par la suite pour l’Oscar du meilleur

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47ᵉ FESTIVAL DE DEAUVILLE (2021)

[CRITIQUE] Flag Day – Le jour de la vanité

Flag Day, œuvre cinématographique de Sean Penn, se présente comme un kaléidoscope d’expressions tourmentées s’entremêlant dans une ambiance mélodramatique, s’éloignant ainsi du piège de la caricature grâce à une assurance affirmée quant à sa propre signification. Le film s’érige en une parabole américaine, capturant toute la symbolique liée au jour du drapeau. De la symphonie d’Eddie Vedder à la voix envoûtante des Badlands, jusqu’aux images granuleuses, évoquant un passé révolu, chaque élément contribue à une surévaluation ostensible. Au cœur de

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AUJOURD'HUI, LE CINÉMA

[CRITIQUE] No Sudden Move – Soderberghaissance et Ocean’s 14

Dès que le logo Warner Bros des années 1950 est apparu à l’écran, j’ai su, à cet instant précis, que No Sudden Move allait être une énième bombe de Steven Soderbergh. Le réalisateur a connu une certaine résurgence après être sorti de sa retraite en 2017 pour réaliser Logan Lucky, en allant à l’encontre du système des studios et des méthodes traditionnelles de réalisation, en tournant deux films sur des iPhones et en réalisant des films exclusivement pour des services

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47ᵉ FESTIVAL DE DEAUVILLE (2021)

[CRITIQUE] Stillwater – L’erreur de sujet

L’affaire Amanda Knox, un drame dans lequel une jeune Américaine est faussement accusée du meurtre de sa colocataire, et la manipulation de ses aveux par la police italienne pour les utiliser contre elle au tribunal, a été un événement dévastateur, parsemé de rebondissements, suffisamment dramatique pour remplir une mini-série télévisée, voire un long métrage. Bien que le nouveau film de Tom McCarthy, Stillwater, ne soit pas une reconstitution historique de l’affaire Knox, il s’inspire de ses éléments pour construire une

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47ᵉ FESTIVAL DE DEAUVILLE (2021)

[CRITIQUE] Le monde de John – Un trou de temps

Le monde de John, le premier film de Pascual Sisto, s’inscrit parfaitement dans l’attente évoquée par son titre évocateur. Sous la plume de Nicolas Giácobone, co-scénariste de Birdman, le récit narre les péripéties d’un jeune garçon de douze ans, John (interprété par Charlie Shotwell), qui découvre un étrange trou dans le sol et y confine ses parents ainsi que sa sœur aînée pour une durée indéterminée. Dès le début, ses parents tentent de minimiser la situation en présentant ce trou

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47ᵉ FESTIVAL DE DEAUVILLE (2021)

[CRITIQUE] Kate – atomic Winstead

Dans le registre de l’action, un éventail de productions cinématographiques se dessine, mettant en scène des protagonistes évoluant, notamment, en tant qu’assassins en activité ou à la retraite, investis d’une mission qu’ils s’engagent à mener à bien pour diverses raisons. Dans Kate, les réalisateurs ont habilement subverti ce schéma en insufflant à l’intrigue l’urgence d’une échéance imminente : le personnage central, confronté à une fatalité inéluctable, n’a qu’une journée pour accomplir son dessein, rappelant le récent 24h Limit avec Ethan

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[CRITIQUE] Boite Noire – Ça encaisse !

Boîte Noire nous plonge avec une intensité captivante dans les arcanes de l’analyse des enregistrements de vol. Tel un énigmatique puzzle émanant tout droit du Da Vinci Code, ce thriller aérien, solidement ancré dans la réalité, ne ménage aucun effort pour dévoiler les vérités dissimulées derrière les accusations, les conspirations corporatives, révélant jusqu’où certains sont prêts à aller pour dissimuler ou exhumer la vérité. Lorsqu’un avion flambant neuf, reliant Dubaï à Paris, se précipite vers un destin funeste, Mathieu (interprété

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47ᵉ FESTIVAL DE DEAUVILLE (2021)

[CRITIQUE] La Proie d’une ombre – Frissons de deuil

Rebecca Hall incarne une veuve dans La Proie d’une ombre, un film à suspense réalisé par David Bruckner, présenté en compétition au 47e Festival du Cinéma Américain de Deauville. Dès le début, le film se distingue par son caractère atypique et, par conséquent, imprévisible. L’intrigue débute avec une confrontation entre une mère et l’enseignante, qui réclame justice pour la mauvaise note attribuée à son fils. Ce premier échange souligne l’importance des circonstances imprévues dans la vie personnelle de chacun, une

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47ᵉ FESTIVAL DE DEAUVILLE (2021)

[CRITIQUE] Oslo – Un regard sur un conflit du monde

Il n’y a guère eu de moment plus opportun pour la sortie d’un film tel qu’Oslo, qui a eu l’honneur de sa première lors de la 47e édition du Festival du Cinéma Américain de Deauville. Ce film scrute le conflit israélo-palestinien, un différend de longue date, à travers le prisme des accords de paix signés en 1993, avec l’appui d’un couple norvégien et de leur gouvernement. Adapté de la pièce éponyme du dramaturge américain JT Rogers, sous la direction de

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C'est fini, snif