Étiquette : Horreur

28ᵉ FESTIVAL DE GERARDMER (2021)

[CRITIQUE] La Nuée – Un drame social plus qu’autre chose

La Nuée de Just Philippot s’apparente à une fresque sociale, déployant ses ailes telle la toile accueillant les sauterelles, pour envelopper subtilement l’intrigue entomologique. Loin des promesses d’un thriller haletant esquissées par la bande-annonce, ce film se révèle être un manifeste politique et écologique, peignant avec acuité le quotidien des agriculteurs et éleveurs français. Le récit s’ancre dans un réalisme poignant, délaissant les scénarios abracadabrants de films de série B pour une approche plus terre-à-terre. Suliane Brahaim incarne avec brio

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AUJOURD'HUI, LE CINÉMA

[CRITIQUE] Conjuring : Sous l’emprise du diable – N’est pas James Wan qui veut..

L’affaire “Devil Made Me Do It”, à laquelle le troisième volet de la franchise The Conjuring doit son nom, représente un moment important de l’histoire judiciaire américaine. Le 16 février 1981, à Brookfield, dans le Connecticut, Arne Cheyenne Johnson (prétendument sous l’emprise d’un démon qu’il avait invité dans son corps pour libérer David Glatzel, 11 ans, et sa famille) a assassiné le propriétaire de son logement Alan Bono dans une attaque frénétique au couteau, avant d’être retrouvé à trois kilomètres

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AUJOURD'HUI, LE CINÉMA

[CRITIQUE] The Amusement Park – Cette vieille pellicule cachait un terrible secret

Une journée en apparence banale au sein d’un parc d’attractions se métamorphose en un cauchemar insidieux pour un homme d’âge avancé. Même après sa disparition, George A. Romero parvient toujours à délivrer davantage de messages en un seul film que la plupart de ses pairs au cours de leur carrière entière. De La Nuit des morts-vivants à Incidents de parcours, le réalisateur a toujours aspiré à susciter la réflexion chez ses spectateurs tout en les divertissant. Son ultime création, The

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C'ÉTAIT QUOI LE CINÉMA ? [RETOUR SUR..]

[RETOUR SUR..] It Follows (2014) – Le film d’horreur ultime pour acheter des capotes

Le réalisateur David Robert Mitchell est une voix unique dans le genre de l’horreur dans la mesure où, à l’heure d’écrire ceci, It Follows est la seule œuvre horrifique qu’il ait jamais faite, au moins selon sa page IMDB. Le manque d’exclusivité de Mitchell à l’horreur se voit vraiment dans son travail, mais de la meilleure façon possible. Comme avec l’interprétation de Stanley Kubrick de The Shining, j’aime quand les réalisateurs extérieurs au genre y donne un coup de couteau,

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[CRITIQUE] The Night – Moins que 999 Fantômes

Les hôtels hantés sont des motifs bien connus dans le domaine de l’horreur, évoquant instantanément des images de Shining. Bien qu’il soit inévitable de faire des comparaisons avec le classique de Kubrick en regardant The Night, le thriller d’horreur en langue farsi trace son propre chemin en insufflant des frissons psychologiques hallucinants, tout en préservant une identité culturelle et des palpitations folkloriques distinctes. Babak Naderi (interprété par Shahab Hosseini) et sa femme Neda (Niousha Jafarian) profitent d’un dîner parmi d’autres

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[CRITIQUE] The Reckoning (Sorcière) – AU BÛCHER !

Il y a une scène dans le nouveau long métrage de Neil Marshall, quand la tête d’un homme est écrasée par un panier. L’homme avait battu sa femme, elle parvient à le renverser, et dans un moment de réflexion intelligente et rapide, elle ramasse une pierre, la jette sur le cheval de travail, qui s’écroule, courant la roue juste au-dessus de la tête de l’homme, qui éclate comme un melon. La femme pourrait voyager à pied pour l’instant, mais au

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[CRITIQUE] Army of the Dead – Comme à Vegas, il faut parier pour espérer prendre du plaisir

Zack Snyder s’est fixé la barre un peu haut dans le domaine du cinéma des morts-vivants avec Dawn of the Dead en 2004. Le remake énergique du classique de George A. Romero a à nouveau rendu les zombies effrayants sans sacrifier le cœur, et toutes ces années plus tard, il a laissé les fans se réjouir de la nouvelle que le cinéaste reviendrait enfin dans le monde des zombies. Même la prémisse, une fonctionnalité de braquage dans un Las Vegas

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PAR SAISONS

[CRITIQUE] Love, Death & Robots (Saison 2) – Pas de réinvention pour maîtriser l’animation à la perfection.

Il y a un niveau de liberté dans la narration que les séries d’anthologies permettent, ce qui est souvent impossible ailleurs. Le format a explosé au cours de la dernière décennie, en particulier en ce qui concerne la narration de genre. Love, Death & Robots ne bénéficie pas seulement de la polyvalence de son format d’anthologie, mais aussi de la nature illimitée de l’animation, ainsi que de la nature révolutionnaire de la science-fiction et de l’horreur. La première saison de

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[CRITIQUE] Dans les angles morts – L’horreur est partout, sauf dans le casting

James Norton et Amanda Seyfried font un travail merveilleux en couple marié cliché quittant la ville pour consommer la tranquillité de la vallée d’Hudson. Leurs personnages, George et Catherine Claire, témoignent d’un mariage qui s’efforce de se comprendre. Catherine estime que George a fait beaucoup de sacrifices pour elle, donc bien sûr, elle estime qu’il est juste qu’elle l’aide à poursuivre son rêve d’être un professeur idolâtré dans le beau pays. C’est ainsi que l’histoire est présentée dans Dans les

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[CRITIQUE] Lucky – Une jolie proposition de genre féministe en exclusivité sur Shadowz

Si quelqu’un vit ensemble, c’est probablement l’auteur d’un livre d’auto-assistance. La confiance froide et la sagesse du savoir-faire nécessaires pour donner aux lecteurs des conseils à appliquer à leur propre vie ne peuvent venir que de quelqu’un qui contrôle entièrement son destin. Au moins, c’est peut-être plus évocateur de quelqu’un qui a besoin de contrôle. C’est le cas de May (Brea Grant), une auteure d’auto-assistance dont la vie échappe soudainement à son contrôle avec toutes les horreurs de cette impuissance.

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C'est fini, snif