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Étiquette : Horreur

AUJOURD'HUI, LE CINÉMA

[REVIOWZ] The House (Skinamarink) – Anormal Activity

En 2015, Kyle Edward Ball, youtubeur à succès, publie des vidéos dans lesquelles il met en scène les cauchemars de ses abonnés. Le résultat dure quelques minutes et se compose d’images en mauvaises qualités, d’un scénario réduit au strict minimum et d’une tension qui se jour sur l’expérimental. Ce que créer cet artiste se rapproche en effet bien plus de l’art vidéo que du cinéma à proprement parler. Pourtant, il tente constamment de se rapprocher plus du médium qui le

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REVIOWZ IN SHADOWZ

[REVIOWZ] POSSUM – Enfer pour marionnettriste

« Il s’agit d’un film sur quelqu’un qui sonde le passé. Mais je pense qu’il est important de regarder vers l’avant en même temps. Sinon on s’y perd. » C’est en ces termes que Matthew Holness répondait à une question de Film4 sur la nostalgie qui irrigue son premier long-métrage, Possum. Si vous avez grandi dans la culture internet des années 2000, son nom vous dit sans doute quelque chose. Le réalisateur a sorti en 2004 la série Garth Marenghi’s Darkplace, mokumentaire

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FILMS

[REVIOWZ] Megalomaniac – Le liquide amniotique du mal(e)

Récompensé par le Festival du film international Fantasia 2022, Megalomaniac remporte le prix du meilleur long métrage d’horreur. Le réalisateur liégois Karim Ouelhaj transpose ses origines belges à travers un récit sordide où réalité et fiction flirtent dans le but d’engendrer le mal(e). L’horreur s’ouvre directement sur une menace concrète qui a pendant longtemps tétanisé la Belgique et le Nord de la France : le dépeceur de Mons. Survenus en 1997, ces meurtres terrifiants impliquaient la décapitation de cinq jeunes femmes.

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C'ÉTAIT QUOI LE CINÉMA ? [RETOUR SUR..]

[REVIOWZ] The House on Sorority Row – Oh mamy met des bleues

LE SLASHER. Genre au combien exaltant lorsqu’il est parfaitement exécuté. Des adolescents insupportables, un personnage survivant auquel on s’attachera, et des meurtres! Des meurtres bien dégueulasses et qui viennent salir la pellicule! Ce genre nous aura tout donné: Tueur d’outre tombe avec Vendredi 13 (1980), tueur des rêves avec Les Griffes de la Nuit (1984), tueur adolescent dans Scream (1996), poupée tueuse avec Jeu d’enfant (1988)… Tueurs de partout et de tout le temps, tueurs increvables même après quatre balles

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28ᵉ FESTIVAL DE GERARDMER (2021)

[REVIOWZ] Possessor – Un Brandon possédé par l’envie de bien faire

Possessor, réalisé par Brandon Cronenberg, fils du célèbre cinéaste David Cronenberg, témoigne de l’héritage cinématographique tout en affirmant une identité propre. Malgré des attentes élevées et une longue attente, Possessor est parvenu à se démarquer grâce à son écriture profondément juste et à une esthétique moderne et captivante. Cette dissertation vise à analyser le film de manière nuancée, en reconnaissant ses qualités tout en abordant les défis rencontrés par le réalisateur. C’est le concept L’un des points forts de Possessor

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AUJOURD'HUI, LE CINÉMA

[CRITIQUE] Halloween Kills – Nous sommes tous des monstres

Retour politiquement sanglant de Michael Myers dans nos salles de cinéma ! Le peuple en panique ! La mort à nos trousses ! Mélenchon en sueur ! Voilà le vaste programme que nous offre les 105 minutes de ce nouveau volet de la saga. Halloween c’est cette saga au tueur masqué iconique, née dans l’esprit de John Carpenter en 1978. Le film met en scène Michael Myers, surhomme et psychopathe muet, intuable, traquant sans relâche et tuant sans pitié ses

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28ᵉ FESTIVAL DE GERARDMER (2021)

[CRITIQUE] Beauty Water – La beauté ne fait pas tout

Avec l’avènement des technologies de l’information, notre ère a également été marquée par l’avènement des réseaux sociaux, ouvrant ainsi les portes à une nouvelle ère de l’individu, non plus évalué de manière modeste par lui-même, mais soumis au jugement d’un public plus vaste. Les blogs dédiés à la beauté ainsi que la montée en flèche de la demande, légitimée économiquement, de perfectionnement de soi ont fourni aux sociétés enclines à évaluer les individus sur leur apparence une plate-forme idéale pour

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FILMS

[CRITIQUE] V/H/S/94 – On rembobine !

La franchise V/H/S a démarré fort avec son premier volet en 2012, proposant des courts métrages troublants en found-footage. Si les films d’anthologie V/H/S ont eu leur part de succès et de ratés, ils ont introduit une esthétique unique, brute et granuleuse, imprégnée d’un sentiment de nostalgie de visionnage sur magnétoscope. Le quatrième et dernier volet, V/H/S/94, tente de revigorer la série qui s’est affaiblie avec le décevant V/H/S Viral, offrant aux fans de la franchise un amalgame de récits

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AUJOURD'HUI, LE CINÉMA

[CRITIQUE] Egō – Rage adolescente

Egō, de la réalisatrice Hanna Bergholm, est un cauchemar finlandais de body-horror et de passage à l’âge adulte. Le film est centré sur Tinja (Siiri Solalinna), une jeune fille de douze ans qui ressent le poids de la perfection. Sa mère (Sophia Heikkilä), que l’on appelle seulement Mère, a forcé Tinja à faire de la gymnastique afin de créer une image idéalisée d’une famille parfaite pour les vidéos de son blog sur YouTube. Mère se soucie davantage de l’image en

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47ᵉ FESTIVAL DE DEAUVILLE (2021)

[CRITIQUE] Ogre – J’aurais voulu crier au loup

Il demeure en ma mémoire ce précieux instant où, lors de la projection du film Teddy au prestigieux festival de Deauville en l’année écoulée, les applaudissements éclatèrent dès l’apparition du logo de The Jokers Films, en introduction de ce long-métrage. Un geste empreint de respect, sans équivoque, de la part des spectateurs. Cette maison de distribution et de production cinématographique, véritable égérie du cinéma de genre, répondant aux attentes ferventes du public français et des amateurs éclairés, démontre un attachement

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C'est fini, snif