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Étiquette : Drame

46ᵉ FESTIVAL DE DEAUVILLE (2020)

[CRITIQUE] Sound of Metal – “Disturb the sound of silence”

Dans les arcanes d’un festival, se dévoilent parfois des œuvres aussi insaisissables que des éclats de mauvais cinéma. Cette constatation, si singulière soit-elle, s’impose comme une loi immuable du jeu. Parmi ces prodiges, Sound of Metal se détache avec une éloquence saisissante, tissant son récit en une trame d’une richesse incommensurable. Œuvre de Darius Marder, coauteur jusqu’alors méconnu mais prodigieux de l’excellent The Place Beyond The Pines, le film puise son inspiration dans les limbes de Metalhead, un docufiction avorté

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AUJOURD'HUI, LE CINÉMA

[CRITIQUE] Nomadland – L’Odyssée de Frances, la conquête de Zhao

Après le deuxième film de Chloé ZHAO, The Rider, j’avais hâte de retrouver son prochain film. Sa suite, Nomadland, bien qu’époustouflante, ne surpasse pas la grâce incarnée de son précédent film. Il a cependant les marques de commerce de ZHAO, des images à couper le souffle, une partition obsédante et une scène finale parfaite. Seulement cette fois, elle a une actrice, Frances McDORMAND, qui peut facilement remonter la puissance du long-métrage.  Nomadland de ZHAO est le portrait d’une femme revenant

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[CRITIQUE] Billie Holiday, une affaire d’état – Andra Day méritait largement mieux

Le scénario peut faire ou défaire un film, et il défait Billie Holiday, une affaire d’état, le dernier regard de Lee Daniels sur l’histoire américaine, qui arrive huit ans après son précédent film, Le Majordome. Pour la scénariste Suzan-Lori Parks (qui travaille à partir du livre non fictionnel de 2015 Chasing the Scream du journaliste anglais Johann Hari), les compétences de Billie Holiday, en tant que chanteuse talentueuse, interprète vibrante et improvisatrice intuitive, ne passent jamais en premier. Toutes les

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[CRITIQUE] Petite Maman – Retour au bercail pour Sciamma

Dans la foulée de son triomphe de 2019 Portrait de la jeune fille en feu, le cinquième long métrage de Céline Sciamma poursuit un parcours parfait, il s’agit encore d’un film magnifique et perspicace, raconté d’un point de vue résolument féminin mais avec une sagesse qui englobe tout. Après avoir commencé sa carrière avec des films sur les enfants (Naissance des pieuvres, Tomboy), puis sur les adolescents (Bande de filles) et enfin sur les adultes (Portrait de la jeune fille

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[CRITIQUE] Mission Paradis – Venez comme vous êtes ?

Mission Paradis me rappelle les comédies torrides pour adolescents du début des années 2000. Bien que tout le monde ne se souvienne pas avec tendresse de ces films, American Pie, SuperGrave et même 10 bonnes raisons de te larguer sont tous restés avec moi. S’aventurer dans ce film était donc un retour en arrière délicieux à bien des égards, mais on ne peut s’empêcher de remarquer la croissance de ce sous-genre. Je n’appelle en aucun cas ce film «mature», mais

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C'ÉTAIT QUOI LE CINÉMA ? [RETOUR SUR..]

[CRITIQUE] Hospitalité – Parasite serait donc un plagiat ?

Le Japon est une société où les mœurs et le décorum sont tout. C’est bon pour la plupart. La politesse est le pétrole qui fait que la société fonctionne bien. Il a ses problèmes parce qu’il peut s’agir d’un beau vernis utilisé pour dissimuler un comportement malveillant ou pour agir comme un bully forçant les gens à agir de certaines façons. Dans un tel environnement, toutes sortes d’émotions négatives comme la paranoïa et la méfiance peuvent se répandre sous la

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[CRITIQUE] The Father – Hopkins vieillit comme un joli cru

Il y a très peu d’expériences cinématographiques comme The Father de Florian Zeller. Il a réalisé un film, basé sur sa pièce de théâtre, qui a habilement communiqué les sentiments de nos proches adultes bien-aimés d’une manière fraîchement structurée. Il vous emmène dans l’esprit d’un patient atteint de démence qui ressent une douleur émotionnellement crue et qui reçoit alors une telle miséricorde. Son film est dévastateur et brillant sur le plan narratif. C’est l’un des meilleurs films de 2021. Un

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LES EXCLUSIVITÉS DU STREAMING

[CRITIQUE] Le Bal des 41 – Un enfant du cinéma de Fassbinder

Quand Amada (Mabel Cadena) fait savoir à son nouveau mari qu’elle ne sait pas jouer du piano (mais a-t-il déjà connu une femme capable de nettoyer, charger et tirer un fusil ?), le message ne pouvait pas être plus évident. Elle doit l’étendre parce que son mari semble incroyablement timide. Elle se déshabille devant lui, mais il choisit maintenant de faire une faveur à son père. C’est le genre de danse qu’ils font. Un jeu politique sans fin, et personne

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46ᵉ FESTIVAL DE DEAUVILLE (2020)

[CRITIQUE] Slalom – Non, c’est non

Une fois immergés dans le monde professionnel, certains s’imaginent dotés de privilèges particuliers quant à leur manière de traiter leurs pairs. L’argent, le succès, la renommée, tous ces éléments entrent en jeu, faisant naître des voix impérieuses, des humiliations sournoises et des démonstrations de pouvoir. À quinze ans, Lyz Lopez, incarnée par Noée Abita, accède à une prestigieuse académie de ski de compétition, où son entraîneur, Fred, campé avec brio par Jérémie Renier, démontre un intérêt excessif, voire intrusif, pour

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[CRITIQUE] Garçon Chiffon – Lumières éclatantes sur Nicolas Maury

Le monstre aux yeux verts n’est qu’un des problèmes du protagoniste de Garçon chiffon, le premier film de l’acteur français Nicolas Maury (Dix pour cent). Construit entièrement autour de la performance de Maury en tant que protagoniste homme-enfant mercuriel, c’est une comédie-drame douce-amère qui parvient à être hilarante dans une scène et extrêmement touchante dans la suivante. Bien que Maury ne colle pas tout à fait la réception et le film est certainement trop long (1h50 quand même), c’est néanmoins

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C'est fini, snif