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Catégorie : FESTIVAL DU CINÉMA AMÉRICAIN DE DEAUVILLE

48ᵉ FESTIVAL DE DEAUVILLE (2022)

[CRITIQUE] Palm Trees and Power Lines – Sugar Daddy pas cool

L’une des premières images que l’on voit dans Palm Trees and Power Lines (un titre sacrément métaphorique, aussi bouleversant que l’histoire qui se déroule) dit tout ce qu’il faut pour connaître Lea (Lily McInerny, une révélation dans ce qui pourrait être la performance la plus audacieuse, gracieuse et stimulante d’une nouvelle actrice cette année) et rationaliser ses choix. La jeune fille de 17 ans tente de réveiller sa mère (une Gretchen Mol quelque peu négligente et plus intéressée par sa

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48ᵉ FESTIVAL DE DEAUVILLE (2022)

[CRITIQUE] Peace in the Valley – Le deuil n’a pas supermarché

Tyler Riggs se distingue en tant que cinéaste exigeant, dont l’art réside dans l’obtention de performances remarquables de ses acteurs. Dans Peace in the Valley, Brit Shaw illumine l’écran de son talent, offrant ce qui pourrait bien être l’apothéose du 48e festival de Deauville. L’œuvre s’ouvre sur une scène de quiétude, une famille joyeuse arpente les allées de l’épicerie en quête de diverses denrées. Tout bascule lorsque retentissent des détonations. Ashley Rhodes (interprétée par Shaw) se mue alors en une

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48ᵉ FESTIVAL DE DEAUVILLE (2022)

[CRITIQUE] Alice – Aux pays des panthers

Il convient d’appréhender la première œuvre cinématographique de la scénariste et réalisatrice Krystin Ver Linden, Alice, avec une certaine délicatesse, car le degré de satisfaction qu’elle procure dépend intrinsèquement de la réaction du spectateur face au dénouement survenant après 39 minutes de projection. Ver Linden amorce ce drame, s’inspirant d’événements réels, en présentant le personnage éponyme, incarné par Keke Palmer, qui s’unit à Joseph (interprété par Gaius Charles) dans un environnement de servitude, au sein d’une plantation de Géorgie, peu

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48ᵉ FESTIVAL DE DEAUVILLE (2022)

[CRITIQUE] Watcher – Arts et fenêtre bien Courbet

Le récit de Watcher s’amorce avec l’arrivée à Bucarest, en Roumanie, de Julia (incarnée par Maika Monroe) et de son compagnon, Francis (interprété par Karl Glusman). Attiré par une opportunité professionnelle dans la capitale roumaine et ayant des attaches familiales dans le pays, Francis convainc Julia de s’y installer. Si Francis maîtrise le roumain, Julia, elle, ne possède que quelques rudiments de la langue, s’efforçant d’en apprendre davantage par le biais de leçons audio, souhaitant ainsi moins dépendre de Francis

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48ᵉ FESTIVAL DE DEAUVILLE (2022)

[CRITIQUE] Dual – Un double pour ne faire qu’un

Après le triomphe critique indéniable de L’Art de l’autodéfense en 2019, toutes les attentions se sont tournées vers Riley Stearns pour découvrir quel sujet il explorerait ensuite, après avoir si adroitement disséqué la masculinité toxique dans son précédent long-métrage. Ce qui distingue particulièrement un film de Riley Stearns, c’est que même si le canevas narratif semble familier, l’issue demeure insaisissable, car son style satirique unique transforme ses idées de départ en récits singuliers, offrant à chaque fois une expérience cinématographique

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48ᵉ FESTIVAL DE DEAUVILLE (2022)

[CRITIQUE] Call Jane – Jane, au secours

La réalisatrice Phyllis Nagy, célèbre pour son travail sur Carol, en lice pour les Oscars, inaugure son entrée dans le monde cinématographique avec le récit incontestablement significatif des « Janes », une organisation qui s’est engagée dans la clandestinité pour procurer des avortements aux femmes entre 1969 et 1973. Malgré des performances d’acteurs convaincantes et une mise en scène solide, ce modeste drame d’époque flirtant souvent avec l’académisme. L’intrigue de Call Jane débute à Chicago en 1968, où Joy (Elizabeth Banks), une

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47ᵉ FESTIVAL DE DEAUVILLE (2021)

[CRITIQUE] Ogre – J’aurais voulu crier au loup

Il demeure en ma mémoire ce précieux instant où, lors de la projection du film Teddy au prestigieux festival de Deauville en l’année écoulée, les applaudissements éclatèrent dès l’apparition du logo de The Jokers Films, en introduction de ce long-métrage. Un geste empreint de respect, sans équivoque, de la part des spectateurs. Cette maison de distribution et de production cinématographique, véritable égérie du cinéma de genre, répondant aux attentes ferventes du public français et des amateurs éclairés, démontre un attachement

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47ᵉ FESTIVAL DE DEAUVILLE (2021)

[CRITIQUE] Inexorable – Quelque chose de fatal doit arriver

Le dernier film du réalisateur belge Fabrice Du Welz, Inexorable, se présente tel un simili-giallo kubrickien, parfois teinté de sang, où la dévotion authentique et inébranlable implique d’aimer le pécheur tout en ignorant le péché. Étant le porte-étendard de l’angoisse adolescente basculant dans des extrémités meurtrières, le film s’avère être une remarquable synthèse de la trilogie thématique ardennaise de Du Welz, incluant son premier opus Calvaire, Alleluia et Adoration. Les adeptes de l’œuvre de Du Welz, notamment Vinyan, un autre

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47ᵉ FESTIVAL DE DEAUVILLE (2021)

[CRITIQUE] Catch the Fair One – Boxing Taken

La sœur de Kaylee s’est éclipsée depuis deux ans. Dans le silence nocturne, alors qu’elle s’apprêtait pour un tournoi de boxe, sa sœur s’est évanouie dans l’obscurité. Catch the Fair One commence sur l’aube d’un espoir, une lueur que Kaylee (Kali Reis, une championne de boxe de renom, coauteure du scénario) a longtemps désirée. Après avoir grevé la bourse d’un souteneur local, une photographie énigmatique d’une jeune fille, potentiellement sa sœur, lui parvient. C’est ainsi que débute le périple de

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47ᵉ FESTIVAL DE DEAUVILLE (2021)

[CRITIQUE] Red Rocket – Un peu de framboise dans ce monde de merde

Après avoir connu une altercation avec un associé commercial à Los Angeles, suivie d’une violente agression dans les rues, le célèbre acteur pornographique Mikey Saber (incarné par Simon Rex) regagne sa terre natale au Texas, aspirant à une renaissance. Franchissant le seuil de son domicile sans prévenir, il se heurte au rejet de sa femme Lexi (Bree Elrod) et de sa mère Lil (Brenda Deiss). Néanmoins, par le truchement de négociations, il obtient l’autorisation de séjourner sur le divan familial,

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C'est fini, snif