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Catégorie : AUJOURD’HUI, LE CINÉMA

28ᵉ FESTIVAL DE GERARDMER (2021)

[CRITIQUE] The Mortuary – Découvrez les morts

Malgré leur réputation entachée par quelques exceptions notables, les films d’horreur d’anthologie suscitent toujours une certaine appréhension. Souvent forgés par une pluralité de réalisateurs, œuvrant autour d’un thème commun, ils risquent parfois de manquer d’homogénéité, laissant chaque récit voguer sur des flots distincts. Cependant, dans cet océan narratif tumultueux, le scénariste et réalisateur Ryan Spindell émerge en maître d’orchestre, maniant avec brio une astuce singulière pour conjurer ces écarts : un savant méta-commentaire ponctuant chaque récit. The Mortuary s’érige en

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[CRITIQUE] Les Intranquilles – Le stéréo type

Les représentations de la santé mentale sur grand écran perdent souvent toute nuance au profit de stéréotypes exagérés, représentant de manière inexacte de nombreuses expériences de vie avec des conditions spécifiques. C’est certainement le cas pour le trouble bipolaire, car les cinéastes montrent généralement les personnes touchées dans un état de troubles persistants plutôt que dans des instants occasionnels. À ses débuts, Les Intranquilles de Joachim Lafosse, semble offrir un correctif rafraîchissant à certains des récits cinématographiques les plus néfastes

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[CRITIQUE] Candyman (2021) – N’espérez pas le diabète

Bien sûr, Candyman n’est pas forcément le premier personnage qui vient à l’esprit lorsqu’on pense aux slashers emblématiques du cinéma d’horreur. En effet, un fan pourrait citer Jason, Michael (Myers) ou Freddy avant même de penser au personnage de Tony Todd dans le film éponyme de 1992. Cependant, ce n’est pas parce que Candyman n’a pas bénéficié de la même aura que ces trois terreurs susmentionnées que la signification culturelle de ce classique s’en trouve diminuée. Un film sur l’esprit

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[CRITIQUE] Les Sorcières d’Akelarre – Celles qui dansent

L’Akelarre qui donne son nom au film désigne dans la mythologie basque le lieu où les sorcières se réunissent. Dans Les Sorcières d’Akelarre de Pablo Agüero, qui se déroule au début du XVIIᵉ siècle, un groupe de jeunes femmes est accusé d’avoir participé à une de ces réunions et leurs inquisiteurs ne leur laissent que pour seul choix de prendre le contrôle de leurs aveux et de leurs destins. Une des grandes réussites de film est de présenter ce groupe

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[CRITIQUE] I Am Greta – Rhétorique messianique artificielle

Greta Thunberg est un curieux objet de contemplation. De la même manière que l’on va au zoo et que l’on attend devant la cage que le petit singe s’enroule sur lui-même en épluchant une banane, le monde entier se serre sur les médias sociaux dans l’attente de la prochaine phrase (incompréhensible) qui divise, prononcée par Greta. Si la Greta que vous avez l’habitude de voir dépeinte sur les médias libéraux est l’objet d’une cire poétique continue, proche d’un messie, il

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[CRITIQUE] Guermantes – Honorable Ambiguïté

Le film de troupe est (presque) un sous-genre, ce type de film où la caméra suit divers individus, tous différents, qui partagent un métier, une passion commune. Cela peut donner un long-métrage comme Climax de Gaspar Noé qui capte l’anéantissement d’une troupe de danse au travers d’une drogue dissimulée dans une boisson ou alors un long-métrage plus tendre qui va suivre une “véritable” troupe, ici La Comédie Française, dans ses dépourvues et ses instants de joie durant la crise du

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[CRITIQUE] Demonic – Blomkamp possédé par Wiseau

L’œuvre de science-fiction de Neill Blomkamp trouve ses principaux plaisirs dans un cinéma hyperréaliste. Des extraterrestres, des robots et des instruments de destruction incroyablement cool existent dans le futur, couverts de crasse, de sable et de l’imperfection des objets usagés, dans des mondes alternatifs aussi soumis à la violence de l’inégalité matérielle que le nôtre. Anderson Cooper (qui joue son propre rôle) révèle l’histoire spéculative sous la forme d’un reportage d’actualité. L’imaginaire fantastique devient physiquement palpable. Les principaux repères esthétiques

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[CRITIQUE] No Sudden Move – Soderberghaissance et Ocean’s 14

Dès que le logo Warner Bros des années 1950 est apparu à l’écran, j’ai su, à cet instant précis, que No Sudden Move allait être une énième bombe de Steven Soderbergh. Le réalisateur a connu une certaine résurgence après être sorti de sa retraite en 2017 pour réaliser Logan Lucky, en allant à l’encontre du système des studios et des méthodes traditionnelles de réalisation, en tournant deux films sur des iPhones et en réalisant des films exclusivement pour des services

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47ᵉ FESTIVAL DE DEAUVILLE (2021)

[CRITIQUE] Stillwater – L’erreur de sujet

L’affaire Amanda Knox, un drame dans lequel une jeune Américaine est faussement accusée du meurtre de sa colocataire, et la manipulation de ses aveux par la police italienne pour les utiliser contre elle au tribunal, a été un événement dévastateur, parsemé de rebondissements, suffisamment dramatique pour remplir une mini-série télévisée, voire un long métrage. Bien que le nouveau film de Tom McCarthy, Stillwater, ne soit pas une reconstitution historique de l’affaire Knox, il s’inspire de ses éléments pour construire une

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[CRITIQUE] Tout s’est bien passé – Farce suicidaire

L’humour noir est omniprésent dans ce Tout s’est bien passé étonnamment désinvolte sur l’euthanasie, adapté par François Ozon des mémoires d’Emmanuèle Bernheim (dont les livres Swimming Pool et Vendredi Soir ont fait l’objet d’adaptations convaincantes sur grand écran). Cela donne lieu à quelques moments brillants, mais les émotions sous-jacentes ne sont jamais à la hauteur de l’énormité du sujet, malgré le rôle central magnétique de Sophie Marceau dans le rôle d’Emmanuèle. André, le père d’Emmanuèle (joué par André Dussollier avec

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C'est fini, snif