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Catégorie : ANALYSE

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[ANALYSE] Basic Instinct – Quand Verhoeven réécrivait le film noir

C’est en 1992 que le public a découvert pour la première fois sur grand écran Basic Instinct, un film ô combien important dans la filmographie de son réalisateur, Paul Verhoeven, mais également dans l’histoire du thriller érotique. Celui-ci est considéré comme le porte-drapeau de toute une génération de films du même genre des années 1990 qui lui ont succédé. Sujet à la controverse dès sa sortie, le film nous plonge dans une enquête policière menée par l’inspecteur de police Nick

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[ANALYSE] L’Apollonide : souvenirs de la maison close – Écrin absolu

Après des premiers films qui se concentrent sur des personnages masculins, Bertrand Bonello souhaite changer d’horizon. De cette envie nait son cinquième film, L’Apollonide : Souvenirs de la maison close. Au crépuscule du XXᵉ siècle, à Paris, on suit les prostituées de l’Apollonide. L’une d’entre elles, Madeleine (Alice Barnole), rêve régulièrement d’un client qui la demande en mariage. C’est dans la maison close, qui doit son nom à la maison d’enfance de Bertrand Bonello, que se déroule la majorité de

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[ANALYSE] Gareth Edwards, géant du flottement (Monsters, Godzilla, Rogue One)

Deux silhouettes contemplent ensemble une créature colossale, loin à l’horizon. Peu importe qu’elle soit extraterrestre, ancienne ou métallique. L’intérêt se porte sur les protagonistes en premier plan. Avec ce Signature Shot, Gareth Edwards établit un geste, une sorte de testament de sa filmographie : mettre en avant ses personnages alors que les créatures destructrices ne sont que l’arrière-plan. L’œuvre cinématographique de Gareth Edwards se résume à trois opus, chacun, à sa manière, abordant des thèmes similaires : Monsters, où deux

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[ANALYSE] Festen – La société décortiquée

En cette ère, la plupart des metteurs en scène ont tendance à consacrer le budget de production d’un film à des décors sophistiqués, à des technologies de tournage de pointe, ou à des images de synthèse complexes. Tout cela dans le but de procurer au public une illusion de réalisme, ainsi que d’intensifier son immersion au sein de l’univers cinématographique. Toutefois, en 1995, deux réalisateurs danois, Thomas Vinterberg et Lars Von Trier, ont édicté dix règles contraignantes dans le cadre

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[ANALYSE] Vanilla Sky – L’illusion du rêve américain d’avant à aujourd’hui

Au fil de ma croissance, j’ai été largement exposé à l’idéal du rêve américain, non seulement par le biais de mes géniteurs, mais aussi par le truchement des médias, tels que le cinéma et la télévision. Ce rêve américain, en substance, gravitait autour de la notion de réussite, le plus souvent en dépendance de ses propres efforts. Avec l’écoulement du temps, j’ai tendance à percevoir que cette conception a subi une métamorphose, synthétisant dorénavant la quintessence de ce qu’il signifie

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[ANALYSE] Cet Obscur Objet du Désir (1977) – Qui aime bien châtie bien, vraiment ?

On connaît Luis Buñuel pour ses engagements au sein de son œuvre intégrale, contre la bourgeoisie, les dogmes et institutions religieuses gouvernant la société tout entière. Dans Cet Obscur Objet du Désir, l’immense réalisateur mexicain ne cesse de revenir à ses thèmes les plus primordiaux de sa filmographie : il y sera question de sado-masochisme par le biais du plaisir dans la douleur tant recherchée par le bourgeois dénommé Mathieu et interprété par Fernando Rey, infligé principalement par l’Espagnole Conchita (interprétée

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[ANALYSE] Bound (1996) – Un nouveau regard sur les femmes fatales

Si, comme moi, vous êtes un curieux du film noir, vous êtes probablement familier avec des questions telles que : Que se passe-t-il lorsque le monde est si méconnaissable, si inhumain que vous ne pouvez pas vous y intégrer ? Si vous jugez le film noir en fonction de l’importance accordée à l’incertitude et à la manière de naviguer dans un monde difficile et souvent inconnaissable, Bound vaut la peine d’être analysé. Le thriller de gangsters néo-noir de 1996 des

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[ANALYSE] Chromosome 3 – Être la mère d’enfant(s) monstre(s)

Frissons et Rage ne furent qu’un prélude. Avec Chromosome 3, Cronenberg plonge dans un cauchemar de chair et de psyché, une danse sauvage où la maternité elle-même se fait orgie de sang et de pulsions enfouies. La peau humaine se change en membrane poreuse, prête à laisser passer des énergies sombres, comme si chaque personnage cachait sous l’épiderme un être refoulé, informe et palpitant. Cronenberg prend le corps et le déforme, le sculpte jusqu’à ce qu’il se délie de l’âme

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[ANALYSE] Dr Jekyll et Sister Hyde – Monstres Trans/homophobes ?

Dr Jekyll et Sister Hyde est la troisième adaptation du roman classique de Robert Louis Stevenson, L’Étrange Cas du docteur Jekyll et de M. Hyde, adapté à l’écran à cette occasion par le légendaire scénariste Brian Clemens, qui a conçu des séries comme Chapeau melon et bottes de cuir et le classique des années 1970 Les Professionnels. Ralph Bates (que l’on retrouve également dans Les Horreurs de Frankenstein) joue le rôle du Dr Henry Jekyll, un talentueux praticien de la

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[ANALYSE] Un Prophète – Système carcéral

Malik El Djebena (Tahar Rahim) jette un dernier regard sur la ville ensoleillée, il s’apprête à rentrer en prison. Pas d’idée pour son futur, personne ne l’attend, seul, il n’a rien. La tête baissée, quelques regards hésitants, Malik a 19 ans quand commence sa captivité. D’abord esseulé, il va progressivement trouver se place dans son nouvel environnement et se trouver lui-même. C’est tout le projet du film de Jacques Audiard, dépeindre l’éveil d’un personnage pendant sa captivité. Se déroulant en

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C'est fini, snif