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Auteur : Louan Nivesse

AUJOURD'HUI, LE CINÉMA

[CRITIQUE] Face à l’inhumain – Quand les zombies attaquent Le Bus magique

Face à l’inhumain est le dernier film d’horreur à petit budget du prolifique Jason Blum et Blumhouse, et à première vue, il n’a rien de particulièrement innovant. Après tout, il n’y a pas grand-chose à faire avec les films de zombies lorsque ce sous-genre existe depuis des années et que presque tout a été déjà été expérimenté. Sous la houlette du duo de réalisateurs Patrick Melton et Marcus Dunstan – responsables d’un grand nombre de suites de Saw – ce

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AUJOURD'HUI, LE CINÉMA

[CRITIQUE] Vortex – De battre mon cœur s’est arrêté

Si l’on vous conviait à considérer un cinéaste capable d’orchestrer une étude discrète et mélancolique sur les affres douloureuses de la vieillesse, vous ne songeriez probablement pas spontanément à Gaspar Noé. Il se trouve que Noé figure parmi les enfants terribles de notre vénérable cinéma français, tristement célèbre pour des œuvres percutantes telles qu’Irréversible et Enter the Void. Son dernier opus, Climax (2019), a peut-être connu une réception quelque peu plus favorable auprès du grand public (en grande partie grâce

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28ᵉ FESTIVAL DE GERARDMER (2021)

[CRITIQUE] Beauty Water – La beauté ne fait pas tout

Avec l’avènement des technologies de l’information, notre ère a également été marquée par l’avènement des réseaux sociaux, ouvrant ainsi les portes à une nouvelle ère de l’individu, non plus évalué de manière modeste par lui-même, mais soumis au jugement d’un public plus vaste. Les blogs dédiés à la beauté ainsi que la montée en flèche de la demande, légitimée économiquement, de perfectionnement de soi ont fourni aux sociétés enclines à évaluer les individus sur leur apparence une plate-forme idéale pour

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48ᵉ FESTIVAL DE DEAUVILLE (2022)

[CRITIQUE] Falcon Lake – Désirs fantômes

Il existe une pléthore de récits d’initiation qui entremêlent avec brio le réalisme magique et la sensibilité dramatique, une alchimie que je trouve captivante et envoûtante. Falcon Lake de Charlotte Le Bon amorce son récit d’une façon qui pourrait paraître conventionnelle, mais se distingue rapidement par des éléments hypnotiques qui lui confèrent une singularité saisissante. Ce qui est d’autant plus remarquable lorsqu’on reconnaît qu’il s’agit de son premier essai cinématographique. Falcon Lake se déploie tel un ballet entre le récit

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48ᵉ FESTIVAL DE DEAUVILLE (2022)

[CRITIQUE] Palm Trees and Power Lines – Sugar Daddy pas cool

L’une des premières images que l’on voit dans Palm Trees and Power Lines (un titre sacrément métaphorique, aussi bouleversant que l’histoire qui se déroule) dit tout ce qu’il faut pour connaître Lea (Lily McInerny, une révélation dans ce qui pourrait être la performance la plus audacieuse, gracieuse et stimulante d’une nouvelle actrice cette année) et rationaliser ses choix. La jeune fille de 17 ans tente de réveiller sa mère (une Gretchen Mol quelque peu négligente et plus intéressée par sa

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48ᵉ FESTIVAL DE DEAUVILLE (2022)

[CRITIQUE] Peace in the Valley – Le deuil n’a pas supermarché

Tyler Riggs se distingue en tant que cinéaste exigeant, dont l’art réside dans l’obtention de performances remarquables de ses acteurs. Dans Peace in the Valley, Brit Shaw illumine l’écran de son talent, offrant ce qui pourrait bien être l’apothéose du 48e festival de Deauville. L’œuvre s’ouvre sur une scène de quiétude, une famille joyeuse arpente les allées de l’épicerie en quête de diverses denrées. Tout bascule lorsque retentissent des détonations. Ashley Rhodes (interprétée par Shaw) se mue alors en une

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48ᵉ FESTIVAL DE DEAUVILLE (2022)

[CRITIQUE] Alice – Aux pays des panthers

Il convient d’appréhender la première œuvre cinématographique de la scénariste et réalisatrice Krystin Ver Linden, Alice, avec une certaine délicatesse, car le degré de satisfaction qu’elle procure dépend intrinsèquement de la réaction du spectateur face au dénouement survenant après 39 minutes de projection. Ver Linden amorce ce drame, s’inspirant d’événements réels, en présentant le personnage éponyme, incarné par Keke Palmer, qui s’unit à Joseph (interprété par Gaius Charles) dans un environnement de servitude, au sein d’une plantation de Géorgie, peu

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48ᵉ FESTIVAL DE DEAUVILLE (2022)

[CRITIQUE] Watcher – Arts et fenêtre bien Courbet

Le récit de Watcher s’amorce avec l’arrivée à Bucarest, en Roumanie, de Julia (incarnée par Maika Monroe) et de son compagnon, Francis (interprété par Karl Glusman). Attiré par une opportunité professionnelle dans la capitale roumaine et ayant des attaches familiales dans le pays, Francis convainc Julia de s’y installer. Si Francis maîtrise le roumain, Julia, elle, ne possède que quelques rudiments de la langue, s’efforçant d’en apprendre davantage par le biais de leçons audio, souhaitant ainsi moins dépendre de Francis

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48ᵉ FESTIVAL DE DEAUVILLE (2022)

[CRITIQUE] Dual – Un double pour ne faire qu’un

Après le triomphe critique indéniable de L’Art de l’autodéfense en 2019, toutes les attentions se sont tournées vers Riley Stearns pour découvrir quel sujet il explorerait ensuite, après avoir si adroitement disséqué la masculinité toxique dans son précédent long-métrage. Ce qui distingue particulièrement un film de Riley Stearns, c’est que même si le canevas narratif semble familier, l’issue demeure insaisissable, car son style satirique unique transforme ses idées de départ en récits singuliers, offrant à chaque fois une expérience cinématographique

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C'ÉTAIT QUOI LE CINÉMA ? [RETOUR SUR..]

[RETOUR SUR..] Suspiria – Goblin pour tous

Après avoir triomphé avec son thriller giallo Les Frissons de l’angoisse, Dario Argento a une nouvelle fois marqué les esprits avec Suspiria, un film d’horreur fantasmagorique devenu culte. L’histoire inventive et délirante d’une cohorte de sorcières dirigeant une école de danse a ensorcelé l’imaginaire du public contemporain et a conquis, rétrospectivement, les critiques, malgré un accueil initial mitigé. Outre ses images surréalistes souvent acclamées et sa palette de couleurs éblouissantes, la partition et les choix musicaux du long-métrage se distinguent

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C'est fini, snif