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Étiquette : Romance

LES EXCLUSIVITÉS DU STREAMING

[CRITIQUE] The Power of Dog – Les couilles de Cumberbatch

Tout au long de sa carrière, Jane Campion a observé la féminité et les comportements féminins à travers sa lentille très personnelle. La sensibilité unique de Campion se tourne maintenant vers la masculinité avec The Power of Dog. Si cela peut paraître étrange pour certains, elle s’avère parfaitement adaptée à ce matériau. En adaptant le roman de Thomas Savage, Campion réussit à créer un drame complexe et émotionnel qui ne va jamais vraiment là où on l’attend. Porté par des

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AUJOURD'HUI, LE CINÉMA

[CRITIQUE] Amants – Entre film noir et absence de lumières

Lisa (Stacy Martin) et Simon (Pierre Niney) s’aiment depuis l’enfance mais, à la suite d’un drame tragique, Simon est obligé de fuir. Des années plus tard alors que Lisa est mariée au richissime Léo (Benoit Magimel), dans l’Océan Indien, Simon refait surface. Triangle amoureux flirtant avec le film noir Amants est le nouveau long-métrage de Nicole Garcia. Un casting alléchant et un synopsis prometteur, demandons nous ce que vaut vraiment Amants . Et surtout s’il tient ses promesses. Amants est un

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ANALYSE

[ANALYSE] Vanilla Sky – L’illusion du rêve américain d’avant à aujourd’hui

Au fil de ma croissance, j’ai été largement exposé à l’idéal du rêve américain, non seulement par le biais de mes géniteurs, mais aussi par le truchement des médias, tels que le cinéma et la télévision. Ce rêve américain, en substance, gravitait autour de la notion de réussite, le plus souvent en dépendance de ses propres efforts. Avec l’écoulement du temps, j’ai tendance à percevoir que cette conception a subi une métamorphose, synthétisant dorénavant la quintessence de ce qu’il signifie

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ANALYSE

[ANALYSE] Cet Obscur Objet du Désir (1977) – Qui aime bien châtie bien, vraiment ?

On connaît Luis Buñuel pour ses engagements au sein de son œuvre intégrale, contre la bourgeoisie, les dogmes et institutions religieuses gouvernant la société tout entière. Dans Cet Obscur Objet du Désir, l’immense réalisateur mexicain ne cesse de revenir à ses thèmes les plus primordiaux de sa filmographie : il y sera question de sado-masochisme par le biais du plaisir dans la douleur tant recherchée par le bourgeois dénommé Mathieu et interprété par Fernando Rey, infligé principalement par l’Espagnole Conchita (interprétée

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ANALYSE

[ANALYSE] Bound (1996) – Un nouveau regard sur les femmes fatales

Si, comme moi, vous êtes un curieux du film noir, vous êtes probablement familier avec des questions telles que : Que se passe-t-il lorsque le monde est si méconnaissable, si inhumain que vous ne pouvez pas vous y intégrer ? Si vous jugez le film noir en fonction de l’importance accordée à l’incertitude et à la manière de naviguer dans un monde difficile et souvent inconnaissable, Bound vaut la peine d’être analysé. Le thriller de gangsters néo-noir de 1996 des

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LES EXCLUSIVITÉS DU STREAMING

[CRITIQUE] After : Chapitre 3 – Vider l’adolescent

Tout d’abord, je voudrais m’excuser auprès de tous les fans de la série de livres pour ce qui va suivre. Ce que vous allez lire représente mon avis et l’avis de surement toutes personnes sachant apprécier un film. Je ne sais pas si c’est mon esprit malsain qui a décidé de lancer le film ou tout simplement parce que j’aime me faire mal mais pour suivre cette troisième aventure et pour en comprendre tous les tenants et aboutissants, j’ai dû

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47ᵉ FESTIVAL DE DEAUVILLE (2021)

[CRITIQUE] Julie (en 12 chapitres) – Une étoile est née

Julie (en 12 chapitres) de Joachim Trier, un film qui évoque avec éloquence le pouvoir séducteur du cinéma, s’impose comme un triomphe. Alors que le réalisateur norvégien avait déjà démontré son potentiel prometteur par le passé, notamment avec son premier long métrage, Reprise, en 2006, une œuvre brillante sur l’apprentissage punk, son dernier opus se révèle être d’une tout autre nature. Il s’agit d’une comédie romantique teintée de drame, d’une intelligence émotionnelle remarquable, dont les moments forts résonneront longtemps dans

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C'ÉTAIT QUOI LE CINÉMA ? [RETOUR SUR..]

[RETOUR SUR..] La trilogie des Trois Couleurs – Final sublime

À l’apogée de sa carrière, Krzysztof Kieślowski se tenait à la croisée des chemins, sur le seuil d’une métamorphose existentielle, tandis qu’il façonnait l’illustre trilogie des Trois Couleurs. Décidant que ces œuvres seraient ses ultimes, il proclama cette résolution au monde en 1994, alors que la renommée couronnait son génie cinématographique. Délaissant les feux de la scène, il s’enferma dans son antre, préférant s’enivrer de fumée plutôt que de lumière projectée sur écran. Tristement, deux années plus tard, Kieślowski s’éteignit

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AUJOURD'HUI, LE CINÉMA

[CRITIQUE] Les Amours d’Anaïs – Simple, facile

Une romance chaleureuse et sablonneuse qui rappelle des temps plus heureux, Les Amours d’Anaïs se délecte d’une simplicité peu commune pour un premier film. Anaïs Demoustier joue le rôle d’une jeune femme qui porte le même nom qu’elle, une femme dont Daniel (Denis Podalydès) est amoureux. C’est cependant Émilie (Valeria Bruni-Tedeschi), la femme de Daniel, qui enchante Anaïs, et qui amène le personnage, trentenaire et au bord de la rupture avec un ancien amant, sur les collines pittoresques des dîners

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46ᵉ FESTIVAL DE DEAUVILLE (2020)

[CRITIQUE] Lorelei – Alerte Sirène

Dans le film Lorelei, œuvre inaugurale de la scénariste et réalisatrice Sabrina Doyle, se déploie l’histoire de travailleurs précaires dans les confins nord-ouest du Pacifique, où un ex-détenu croise le chemin d’une mère célibataire et de ses trois enfants. En surface, se dessine un drame familial atypique, où des individus cherchent à tracer leur voie tant individuellement que collectivement. Mais en son essence, ce long métrage exhorte à avancer, à se délester du poids du passé. L’ouverture du récit dépeint

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C'est fini, snif