Étiquette : Horreur

AUJOURD'HUI, LE CINÉMA

[CRITIQUE] Halloween Kills – Nous sommes tous des monstres

Retour politiquement sanglant de Michael Myers dans nos salles de cinéma ! Le peuple en panique ! La mort à nos trousses ! Mélenchon en sueur ! Voilà le vaste programme que nous offre les 105 minutes de ce nouveau volet de la saga. Halloween c’est cette saga au tueur masqué iconique, née dans l’esprit de John Carpenter en 1978. Le film met en scène Michael Myers, surhomme et psychopathe muet, intuable, traquant sans relâche et tuant sans pitié ses

LIRE LA SUITE »
28ᵉ FESTIVAL DE GERARDMER (2021)

[CRITIQUE] Beauty Water – La beauté ne fait pas tout

Avec l’avènement des technologies de l’information, notre ère a également été marquée par l’avènement des réseaux sociaux, ouvrant ainsi les portes à une nouvelle ère de l’individu, non plus évalué de manière modeste par lui-même, mais soumis au jugement d’un public plus vaste. Les blogs dédiés à la beauté ainsi que la montée en flèche de la demande, légitimée économiquement, de perfectionnement de soi ont fourni aux sociétés enclines à évaluer les individus sur leur apparence une plate-forme idéale pour

LIRE LA SUITE »
FILMS

[CRITIQUE] V/H/S/94 – On rembobine !

La franchise V/H/S a démarré fort avec son premier volet en 2012, proposant des courts métrages troublants en found-footage. Si les films d’anthologie V/H/S ont eu leur part de succès et de ratés, ils ont introduit une esthétique unique, brute et granuleuse, imprégnée d’un sentiment de nostalgie de visionnage sur magnétoscope. Le quatrième et dernier volet, V/H/S/94, tente de revigorer la série qui s’est affaiblie avec le décevant V/H/S Viral, offrant aux fans de la franchise un amalgame de récits

LIRE LA SUITE »
AUJOURD'HUI, LE CINÉMA

[CRITIQUE] Egō – Rage adolescente

Egō, de la réalisatrice Hanna Bergholm, est un cauchemar finlandais de body-horror et de passage à l’âge adulte. Le film est centré sur Tinja (Siiri Solalinna), une jeune fille de douze ans qui ressent le poids de la perfection. Sa mère (Sophia Heikkilä), que l’on appelle seulement Mère, a forcé Tinja à faire de la gymnastique afin de créer une image idéalisée d’une famille parfaite pour les vidéos de son blog sur YouTube. Mère se soucie davantage de l’image en

LIRE LA SUITE »
47ᵉ FESTIVAL DE DEAUVILLE (2021)

[CRITIQUE] Ogre – J’aurais voulu crier au loup

Il demeure en ma mémoire ce précieux instant où, lors de la projection du film Teddy au prestigieux festival de Deauville en l’année écoulée, les applaudissements éclatèrent dès l’apparition du logo de The Jokers Films, en introduction de ce long-métrage. Un geste empreint de respect, sans équivoque, de la part des spectateurs. Cette maison de distribution et de production cinématographique, véritable égérie du cinéma de genre, répondant aux attentes ferventes du public français et des amateurs éclairés, démontre un attachement

LIRE LA SUITE »
47ᵉ FESTIVAL DE DEAUVILLE (2021)

[CRITIQUE] Inexorable – Quelque chose de fatal doit arriver

Le dernier film du réalisateur belge Fabrice Du Welz, Inexorable, se présente tel un simili-giallo kubrickien, parfois teinté de sang, où la dévotion authentique et inébranlable implique d’aimer le pécheur tout en ignorant le péché. Étant le porte-étendard de l’angoisse adolescente basculant dans des extrémités meurtrières, le film s’avère être une remarquable synthèse de la trilogie thématique ardennaise de Du Welz, incluant son premier opus Calvaire, Alleluia et Adoration. Les adeptes de l’œuvre de Du Welz, notamment Vinyan, un autre

LIRE LA SUITE »
C'ÉTAIT QUOI LE CINÉMA ? [RETOUR SUR..]

[RETOUR SUR..] Intuitions – Instinct d’esthète

Entre ses deux œuvres les plus connues et célébrées que sont les trilogies Evil Dead et Spider-Man, Sam Raimi s’est également illustré dans différents styles de films (tout autant empreints du talent de leur auteur) avec le western pour Mort ou Vif, ou le thriller dans Un Plan Simple. Son dernier film avant de se lancer dans l’adaptation de l’homme araignée, Intuitions (The Gift), est un autre des opus importants de sa filmographie. À Brixton en Géorgie, on suit Annie

LIRE LA SUITE »
LES EXCLUSIVITÉS DU STREAMING

[CRITIQUE] Fresh – Lorsque le prédateur vous dévore de l’intérieur

Fresh, le premier long métrage de Mimi Cave, se positionne dans une sorte de niche délicate où une partie de son attrait réside dans la direction inattendue que prend son histoire. Même en mentionnant ce changement, le mal est en partie fait, puisque les spectateurs savent maintenant que le film n’est pas tout à fait ce qu’il prétend être à l’origine. C’est le prix que nous devons tous payer, je suppose, car je pense qu’il serait irresponsable de laisser les

LIRE LA SUITE »
LES EXCLUSIVITÉS DU STREAMING

[CRITIQUE] Massacre à la tronçonneuse (2022) – L’abrutissement de masse

Avant de s’intéresser au nouveau-né de la saga Leatherface signé Netflix et réalisé par David Blue Garcia, laissez-moi vous guider à travers le Texas où rednecks poisseux et huile de moteur pour tronçonneuse cohabitent pour former une floppée de films tantôt mémorable et culte tantôt oubliable et nué d’intelligence et de subtilité. Mettez votre ceinture, ouvrez la fenêtre et respirez un grand coup pour plonger avec moi dans ce qui est une des sagas les plus cultes du cinéma d’horreur.

LIRE LA SUITE »
LES EXCLUSIVITÉS DU STREAMING

[CRITIQUE] Censor – Un amusant retour aux video nasties

Avant de vous plonger dans le très amusant nouveau film d’horreur Censor, vous devez savoir ce qu’est un video nasty. Terme familier inventé au Royaume-Uni dans les années 1980, les video nasties étaient les films distribués sur cassettes vidéo qui étaient critiqués pour leur contenu violent par la presse et diverses organisations religieuses. Dans sa première réalisation, Prano Bailey-Bond place ces films graphiques au centre de l’histoire d’une censeuse de cinéma (Niamh Algar) qui, après avoir visionné une vilaine vidéo

LIRE LA SUITE »
C'est fini, snif