Rechercher

Étiquette : Drame

46ᵉ FESTIVAL DE DEAUVILLE (2020)

[CRITIQUE] Uncle Frank – Pas celui des repas de Noël

Récompensé du Prix du Public au festival de Deauville en 2020, Uncle Frank s’est révélé être l’antidote réjouissant de la compétition, un film qui a su fédérer les spectateurs. Dans une époque marquée par les discordes face à la diversité, l’art offre aux créateurs une tribune pour véhiculer des messages de paix et de tolérance, suscitant ainsi des prises de conscience et des changements. Récemment, nous avons évoqué le Miss, réalisée par Ruben Alves, qui, elle aussi, peut porter ce

LIRE LA SUITE »
LES EXCLUSIVITÉS DU STREAMING

[CRITIQUE] Une ode américaine – Un nouveau raté pour Ron Howard ?

On peut être certain que les critiques utiliseront cette période de transition politique américaine pour critiquer l’histoire d’Une Ode Américaine, notamment sur les problèmes sociaux du côté le plus pauvre de l’Amérique centrale. Le problème avec la dernière version de Ron Howard dans la médiocrité n’a rien de politique. C’est le fait que le film est inégal, passe trop de temps sur les dernières années et passe sous silence les problèmes sociologiques sans un regard plus profond. On a raté

LIRE LA SUITE »
46ᵉ FESTIVAL DE DEAUVILLE (2020)

[CRITIQUE] Résistance – Trop de bruit

La résistance se présente sous des auspices si irritants qu’il évoque la puanteur criminalisée de l’année précédente, Harriet. Le film de Jonathan Jakubowicz, bien qu’il n’atteigne pas le degré de ridicule inhérent au scénario et à la qualité feuilleton de Harriet, bouscule des éléments narratifs qui, malgré leur potentiel, s’avèrent discordants. Il s’efforce sans succès de concilier les débuts du légendaire artiste mime Marcel Marceau en tant que jeune acteur avec son rôle essentiel au sein de la résistance française

LIRE LA SUITE »
LES EXCLUSIVITÉS DU STREAMING

[CRITIQUE] Quoi qu’il arrive, je vous aime – Le court-métrage important de Netflix

Quoi qu’il arrive, je vous aime ne donne pas suffisamment de temps au public pour réfléchir, avec sa courte animation de 12 minutes qui suscite la réflexion, laissant beaucoup d’impact. Les créateurs avaient quelque chose en tête ici, ils voulaient articuler un vide émotionnel douloureux entre deux personnes qui se soucient l’une de l’autre au lendemain d’une tragédie. Cette tragédie est une fusillade à l’école, et les parents de cette animation ont perdu leur enfant, ce qui est une triste

LIRE LA SUITE »
LES EXCLUSIVITÉS DU STREAMING

[CRITIQUE] La vie devant soi – Retranscription d’une relation qui fait du bien

Sur le papier, La vie devant soi ressemble à de la bouillie sentimentale : un enfant immigré orphelin est sauvé d’une vie compliquée par une survivante de l’Holocauste et ancienne prostituée. Avec un formidable couple étrange au centre et la direction alternativement lisse et sensible de Ponti, le long-métrage parvient à faire valoir sa configuration galvaudée, en temps réel. Synopsis : Dans les profondeurs de l’Italie, La vie devant soi raconte l’histoire d’un jeune garçon du nom de Momo (joué

LIRE LA SUITE »
46ᵉ FESTIVAL DE DEAUVILLE (2020)

[CRITIQUE] Critical Thinking – l’échec est mat

Il fut un temps où les récits véridiques et inspirants captivaient les esprits, leur éclat rayonnant sur les planches à maintes reprises. Cependant, avec le temps, ce genre s’est édulcoré, dilué jusqu’à perdre de sa superbe, laissant nombre de ses représentations éclipsées par une exécution médiocre. Le défi réside désormais dans la quête d’un angle d’intérêt humain, frais et captivant. Quant à la précision ou à l’ampleur de l’enrobage sucré présent dans l’œuvre Critical Thinking de John Leguizamo, il demeure

LIRE LA SUITE »
AUJOURD'HUI, LE CINÉMA

[CRITIQUE] Miss Révolution – la fin du patriarcat (?)

Revenons à la sphère sélecte des productions “première” de Canal+ après la déception qu’a été Le Jardin Secret, pour aborder leur toute nouvelle œuvre inédite en France : Miss Révolution. Dans ses thèmes, son casting et son message, dès le synopsis, on peut y déceler une similitude quasi-flagrante avec le récent “Miss” de Ruben Alves. Cependant, Miss Révolution parviendra-t-il à atteindre le niveau d’impact de son prédécesseur ? Réussira-t-il à transcender cette catégorie souvent décriée des productions “première” ? À

LIRE LA SUITE »
REVIOWZ IN SHADOWZ

[rEVIOWZ] Depraved – Réécriture modernement instable

Il y a de cela deux siècles que Frankenstein de Mary Shelley fut dévoilé au monde, son nom initialement omis. Cette injustice fut ultérieurement rectifiée, mais persiste encore à ce jour. Depraved ne se contente pas de jouer avec les idées et thèmes novateurs du roman de Shelley ; il s’en inspire étroitement, bien que dans une mise en scène contemporaine, tout en omettant curieusement de mentionner l’auteure dans ses génériques. Une subtile allusion à son nom émerge à travers

LIRE LA SUITE »
PAR ÉPISODES

[CRITIQUE] Industry – De l’Initiation à la Petite fête entre amis

S01E01 – Initiation Diffusée sur OCS avec un délai de 24 heures après sa sortie aux États-Unis, Industry se présente comme la nouvelle pépite de la chaîne HBO. Cette série nous plonge au cœur d’un groupe de jeunes ambitieux tentant de naviguer dans les eaux tumultueuses de la corporation Pierpoint & Co, en pleine tourmente économique de 2008. Ce qui frappe d’emblée dans ce pilote, c’est sa dissemblance avec le schéma classique des drames produits par HBO, à l’exception de

LIRE LA SUITE »
PAR SAISONS

Fauda – La série israélienne qui porte bien son nom

Plongée au cœur des différends israélo-palestiniens, Fauda, « chaos » en arabe, retrace les aventures des forces spéciales de défense d’Israël combattant le Hamas, mouvement islamiste palestinien. Drame, action, espionnage, conflits armés… Un cocktail plutôt explosif qui nous tient en haleine durant les 3 saisons que la série compte à ce jour, qui est d’ailleurs toujours en production.  On y suit une unité d’élite spécialement formée à se fondre dans la population arabe, avec comme personnage principal Doron, interprété par

LIRE LA SUITE »
C'est fini, snif