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Étiquette : Drame

AUJOURD'HUI, LE CINÉMA

[CRITIQUE] Candyman (2021) – N’espérez pas le diabète

Bien sûr, Candyman n’est pas forcément le premier personnage qui vient à l’esprit lorsqu’on pense aux slashers emblématiques du cinéma d’horreur. En effet, un fan pourrait citer Jason, Michael (Myers) ou Freddy avant même de penser au personnage de Tony Todd dans le film éponyme de 1992. Cependant, ce n’est pas parce que Candyman n’a pas bénéficié de la même aura que ces trois terreurs susmentionnées que la signification culturelle de ce classique s’en trouve diminuée. Un film sur l’esprit

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[CRITIQUE] Les Sorcières d’Akelarre – Celles qui dansent

L’Akelarre qui donne son nom au film désigne dans la mythologie basque le lieu où les sorcières se réunissent. Dans Les Sorcières d’Akelarre de Pablo Agüero, qui se déroule au début du XVIIᵉ siècle, un groupe de jeunes femmes est accusé d’avoir participé à une de ces réunions et leurs inquisiteurs ne leur laissent que pour seul choix de prendre le contrôle de leurs aveux et de leurs destins. Une des grandes réussites de film est de présenter ce groupe

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47ᵉ FESTIVAL DE DEAUVILLE (2021)

[CRITIQUE] Flag Day – Le jour de la vanité

Flag Day, œuvre cinématographique de Sean Penn, se présente comme un kaléidoscope d’expressions tourmentées s’entremêlant dans une ambiance mélodramatique, s’éloignant ainsi du piège de la caricature grâce à une assurance affirmée quant à sa propre signification. Le film s’érige en une parabole américaine, capturant toute la symbolique liée au jour du drapeau. De la symphonie d’Eddie Vedder à la voix envoûtante des Badlands, jusqu’aux images granuleuses, évoquant un passé révolu, chaque élément contribue à une surévaluation ostensible. Au cœur de

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47ᵉ FESTIVAL DE DEAUVILLE (2021)

[CRITIQUE] Potato Dreams of America – Le coming-out d’une patate

Lorsqu’on évoque le cheminement vers l’âge adulte comme étant “engorgé”, la réplique adéquate devrait être “pour qui ?”. Si l’on peut concéder que chaque nouvelle année engendre une pléthore de récits dans ce domaine cinématographique, il convient également de reconnaître que ces films manquent souvent de la diversité qu’ils pourraient (et devraient probablement) arborer. L’expérience éducative ou adolescente de chacun étant singulière, de nombreuses histoires demeurent en attente d’être contées à travers le globe. Nous sommes encore loin de voir

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[CRITIQUE] Guermantes – Honorable Ambiguïté

Le film de troupe est (presque) un sous-genre, ce type de film où la caméra suit divers individus, tous différents, qui partagent un métier, une passion commune. Cela peut donner un long-métrage comme Climax de Gaspar Noé qui capte l’anéantissement d’une troupe de danse au travers d’une drogue dissimulée dans une boisson ou alors un long-métrage plus tendre qui va suivre une “véritable” troupe, ici La Comédie Française, dans ses dépourvues et ses instants de joie durant la crise du

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[CRITIQUE] Birds of Paradise – Captivante danse d’initiation

Birds of Paradise se concentre sur Kate Sanders (Diana Silvers) alors qu’elle concourt pour le prix ultime dans une prestigieuse école de ballet en France. Une fois sur place, elle rencontre Marine Durand (Kristine Froseth), une danseuse rebelle qui lutte contre la mort récente de son frère. Après avoir forgé une amitié malgré leurs différences, elles jurent de rompre la tradition et de remporter le prix ensemble. L’histoire est celle d’un conflit et d’une classe sociale, où la mesure du

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[CRITIQUE] No Sudden Move – Soderberghaissance et Ocean’s 14

Dès que le logo Warner Bros des années 1950 est apparu à l’écran, j’ai su, à cet instant précis, que No Sudden Move allait être une énième bombe de Steven Soderbergh. Le réalisateur a connu une certaine résurgence après être sorti de sa retraite en 2017 pour réaliser Logan Lucky, en allant à l’encontre du système des studios et des méthodes traditionnelles de réalisation, en tournant deux films sur des iPhones et en réalisant des films exclusivement pour des services

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47ᵉ FESTIVAL DE DEAUVILLE (2021)

[CRITIQUE] Stillwater – L’erreur de sujet

L’affaire Amanda Knox, un drame dans lequel une jeune Américaine est faussement accusée du meurtre de sa colocataire, et la manipulation de ses aveux par la police italienne pour les utiliser contre elle au tribunal, a été un événement dévastateur, parsemé de rebondissements, suffisamment dramatique pour remplir une mini-série télévisée, voire un long métrage. Bien que le nouveau film de Tom McCarthy, Stillwater, ne soit pas une reconstitution historique de l’affaire Knox, il s’inspire de ses éléments pour construire une

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[CRITIQUE] Tout s’est bien passé – Farce suicidaire

L’humour noir est omniprésent dans ce Tout s’est bien passé étonnamment désinvolte sur l’euthanasie, adapté par François Ozon des mémoires d’Emmanuèle Bernheim (dont les livres Swimming Pool et Vendredi Soir ont fait l’objet d’adaptations convaincantes sur grand écran). Cela donne lieu à quelques moments brillants, mais les émotions sous-jacentes ne sont jamais à la hauteur de l’énormité du sujet, malgré le rôle central magnétique de Sophie Marceau dans le rôle d’Emmanuèle. André, le père d’Emmanuèle (joué par André Dussollier avec

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[CRITIQUE] Serre Moi Fort – Amalric compositeur

Avec cette adaptation d’une pièce de théâtre de Claudine Galea datant de 2003, le multi-hypéniste français Mathieu Amalric apporte une solide contribution à sa carrière éclectique de réalisateur. Avec Vicky Krieps dans le rôle d’une mère qui a peut-être ou non abandonné sa famille, c’est une sorte de tragédie, qui est parfois presque trop sombre pour être supportée. Mais il y a aussi des moments où Serre Moi Fort réussit quelque chose de tout à fait remarquable, en brouillant la

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C'est fini, snif