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Étiquette : Drame

46ᵉ FESTIVAL DE DEAUVILLE (2020)

[CRITIQUE] First Cow – Le Secret de Brokeback Cowtain

“Démarrer constitue l’épine dorsale de notre dilemme“, énonce solennellement King-Lu, incarné par Orion Lee, dans le film First Cow de Kelly Reichardt. “Pour un homme de condition modeste, les débuts sont insurmontables. Il faut soit un capital financier, soit l’avènement d’un prodige… Ou le recours à la criminalité.” Nous sommes projetés au commencement du XIXe siècle, une époque voisine, tant chronologiquement que géographiquement, du précédent ouvrage de Reichardt, La Dernière Piste. King-Lu, un jeune Chinois qui a voyagé aux quatre

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47ᵉ FESTIVAL DE DEAUVILLE (2021)

[CRITIQUE] Pleasure – Sea, Sex and Shame

Pleasure de Ninja Thyberg, bien que loin de revêtir une allure suggestive, se concentre sur l’industrie du cinéma pour adultes. Il se distingue également comme l’une des œuvres les plus sincères et perspicaces jamais créées autour de la thématique du sexe et de la manière dont il contribue à forger de nombreuses structures de pouvoir inéquitables au sein de la société contemporaine. Nous sommes introduits à Linnéa (Sofia Kappel), une jeune Suédoise de 19 ans, alors qu’elle transite par l’aéroport

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AUJOURD'HUI, LE CINÉMA

[CRITIQUE] Eiffel – La grosse tour de Romain Durcît

Le projet de Gustave Eiffel se distinguait par son audace et sa minutie, prêt à être exécuté avec une planification méticuleuse qui prédestinait son succès. Gustave Eiffel, l’un des plus grands ingénieurs français – et peut-être mondiaux –, a atteint son apogée avec la Tour Eiffel, sa réalisation phare. Eiffel de Martin Bourboulon s’attache à mettre en lumière ces qualités, les enrichissant d’une romance qui, pour être franche, s’avère un ensemble de clichés du début à la fin. Pourtant, cette

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47ᵉ FESTIVAL DE DEAUVILLE (2021)

[CRITIQUE] Julie (en 12 chapitres) – Une étoile est née

Julie (en 12 chapitres) de Joachim Trier, un film qui évoque avec éloquence le pouvoir séducteur du cinéma, s’impose comme un triomphe. Alors que le réalisateur norvégien avait déjà démontré son potentiel prometteur par le passé, notamment avec son premier long métrage, Reprise, en 2006, une œuvre brillante sur l’apprentissage punk, son dernier opus se révèle être d’une tout autre nature. Il s’agit d’une comédie romantique teintée de drame, d’une intelligence émotionnelle remarquable, dont les moments forts résonneront longtemps dans

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LES EXCLUSIVITÉS DU STREAMING

[CRITIQUE] Madres – Gaspillage plus que désordonné

Madres, la dernière exclusivité Blumhouse d’Amazon Prime Vidéo, est un film d’horreur qui a manifestement quelque chose à dire, mais qui ne sait pas comment le dire correctement. Le film introduit un grand nombre de fils conducteurs, mais aucun ne bénéficie d’une attention suffisante ou d’une profondeur adéquate. Les personnages et l’histoire sont, au mieux, fragiles, au pire, gadgets. Sous cette horreur de mauvais goût et peu effrayante se cache une histoire intéressante, aux multiples facettes et terrifiante car elle

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AUJOURD'HUI, LE CINÉMA

[CRITIQUE] La Troisième Guerre – Au cœur de la psychose

Premier long-métrage de Giovanni Aloi, La Troisième Guerre est une plongée dans l’inconscient de ces soldats de l’opération Sentinelle errant dans les villes françaises, arpentant les rues, dans l’attente de la moindre action. Giovanni Aloi et Dominique Baumard conte ici l’histoire de Léo Cordvard (Anthony Bajon) jeune soldat venant de terminer ses classes et étant impatient d’entrer dans l’action. Pour sa première affectation il va faire partie de l’opération Sentinelle, cette opération lancée en 2015 après la vague d’attentats ayant

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C'ÉTAIT QUOI LE CINÉMA ? [RETOUR SUR..]

[RETOUR SUR..] La trilogie des Trois Couleurs – Final sublime

À l’apogée de sa carrière, Krzysztof Kieślowski se tenait à la croisée des chemins, sur le seuil d’une métamorphose existentielle, tandis qu’il façonnait l’illustre trilogie des Trois Couleurs. Décidant que ces œuvres seraient ses ultimes, il proclama cette résolution au monde en 1994, alors que la renommée couronnait son génie cinématographique. Délaissant les feux de la scène, il s’enferma dans son antre, préférant s’enivrer de fumée plutôt que de lumière projectée sur écran. Tristement, deux années plus tard, Kieślowski s’éteignit

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AUJOURD'HUI, LE CINÉMA

[CRITIQUE] Les Intranquilles – Le stéréo type

Les représentations de la santé mentale sur grand écran perdent souvent toute nuance au profit de stéréotypes exagérés, représentant de manière inexacte de nombreuses expériences de vie avec des conditions spécifiques. C’est certainement le cas pour le trouble bipolaire, car les cinéastes montrent généralement les personnes touchées dans un état de troubles persistants plutôt que dans des instants occasionnels. À ses débuts, Les Intranquilles de Joachim Lafosse, semble offrir un correctif rafraîchissant à certains des récits cinématographiques les plus néfastes

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C'ÉTAIT QUOI LE CINÉMA ? [RETOUR SUR..]

[RETOUR SUR..] L’Enfer (1994) – Jalousie maladive

L’enjeu était de taille pour Claude Chabrol, réussir à adapter l’inadaptable script et film d’Henri-Georges Clouzot jamais achevé, mettre en scène la folie destructrice de son personnage principal sans tomber dans le ridicule. Puisqu’après tout, il ne s’agit que de conter la descente aux enfers du couple idéal, celui de Paul (François Cluzet) et Nelly (Emmanuelle Béart), après le mariage et la naissance de l’enfant. Non sans quelques maladresses d’écriture, le long-métrage fonctionne parce qu’il est psychologique. Ellipses, coupes et

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LES EXCLUSIVITÉS DU STREAMING

[CRITIQUE] The Guilty (2021) – Gyllenhaal sauveur d’un kidnapping

Les remakes, spécialement ceux des films étrangers récemment acclamés, constituent toujours un défi délicat. Comment transcender l’original, s’il en existe un, et apporter quelque chose qui échappe à la simple répétition pour offrir plutôt une réinterprétation de l’histoire avec un regard neuf, rendant ainsi le remake digne d’intérêt ? The Guilty d’Antoine Fuqua, survenant trois ans seulement après que Gustav Möller ait captivé le public et la critique avec son œuvre initiale, sélectionnée par la suite pour l’Oscar du meilleur

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C'est fini, snif