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Étiquette : Drame

46ᵉ FESTIVAL DE DEAUVILLE (2020)

[CRITIQUE] A Good Man – (Very) Bad Cinéma

A Good Man se profile comme un exemple flagrant de casting irréfléchi, cherchant à s’approprier des récompenses en affichant l’actrice cisgenre Noémie Merlant dans un rôle transgenre. Si un réalisateur cisgenre devait porter à l’écran une histoire transgenre, il serait opportun qu’un acteur transgenre incarne le personnage en question. Or, tel n’est manifestement pas le cas ici. Cette démarche soulève un point d’insulte d’autant plus cuisant lorsque l’on apprend que Christian Sonderegger, coscénariste du film, a un frère transgenre. La

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AUJOURD'HUI, LE CINÉMA

[CRITIQUE] Cry Macho – L’insignifiant testament

Au fil des décennies de sa carrière, Clint Eastwood a laissé une empreinte considérable dans le genre du western. Certaines de ses œuvres les plus marquantes, dont Impitoyable, lauréat du meilleur film aux Oscars en 1993, appartiennent à ce genre. C’est donc avec un intérêt particulier que l’on voit la légende hollywoodienne revenir à ses racines. À l’âge de 91 ans, Eastwood, infatigable, réalise et joue dans Cry Macho, adapté du roman éponyme de N. Richard Nash (également coscénariste). Si

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[CRITIQUE] Albatros – Coupez les ailes d’un gendarme

Albatros, le huitième film du cinéaste français Xavier Beauvois, contient des changements de direction et de ton si abrupts que le degré d’appréciation du film dépendra en grande partie de la capacité à encaisser les coups. La plupart du temps, il s’agit d’un film de routine policière qui suit un flic dans l’exercice de ses fonctions, et lorsqu’il s’en tient à cela, il est indéniablement convaincant et discret. Vers la fin, il change de vitesse pour devenir un film presque

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[CRITIQUE] My Son – Un gimmick à la recherche d’un film

Le co-scénariste et réalisateur Christian Carion (Joyeux Noël) adapte son propre film de 2017 du même nom. Sorti de nulle part, ce thriller peut se targuer d’avoir deux stars au talent indéniable, dont l’une n’aurait pas reçu de script ou de dialogue afin de tenter de saisir la confusion et la panique de son protagoniste, la même technique que Carion a utilisée la première fois avec Guillaume Canet. Un thriller improvisé semble intrinsèquement intéressant, tension et intensité en temps réel

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ANALYSE

[ANALYSE] Cet Obscur Objet du Désir (1977) – Qui aime bien châtie bien, vraiment ?

On connaît Luis Buñuel pour ses engagements au sein de son œuvre intégrale, contre la bourgeoisie, les dogmes et institutions religieuses gouvernant la société tout entière. Dans Cet Obscur Objet du Désir, l’immense réalisateur mexicain ne cesse de revenir à ses thèmes les plus primordiaux de sa filmographie : il y sera question de sado-masochisme par le biais du plaisir dans la douleur tant recherchée par le bourgeois dénommé Mathieu et interprété par Fernando Rey, infligé principalement par l’Espagnole Conchita (interprétée

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[CRITIQUE] The Many Saints of Newark, Une histoire des Soprano – La découverte

À part reconnaître la chanson du générique, je ne connais absolument rien des Sopranos, il est donc conseillé de continuer à lire cette critique pour avoir un point de vue extérieur. Cela dit, The Many Saints of Newark est un préquel à la série très appréciée (son créateur David Chase écrit également le scénario aux côtés de Lawrence Konner), qui explore la relation entre un jeune Tony Soprano (incarné à un moment donné par Michael Gandolfini, le fils de James

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LES EXCLUSIVITÉS DU STREAMING

[CRITIQUE] The Harder They Fall – Shoot ’em up du « Où est Idris ? »

Pour ceux qui se posent la question (et je doute qu’ils soient nombreux), il ne s’agit pas d’un remake du drame de boxe de Humphrey Bogart de 1956. Non, il s’agit d’un nouveau western proposé par Netflix. Réalisé et coécrit par l’auteur-compositeur-interprète Jeymes Samuel, ce shoot ’em up étoilé attire immédiatement l’attention par son casting majoritairement noir. Mais en dépit d’un début fort et de l’incroyable talent à l’écran, le film s’affaisse au milieu avant de franchir la ligne d’arrivée

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47ᵉ FESTIVAL DE DEAUVILLE (2021)

[CRITIQUE] Compartiment n° 6 – Before Trainrise

Après avoir conquis le premier prix de la section Un Certain Regard lors du Festival de Cannes 2016 pour son œuvre cinématographique, Olli Mäki, Juho Kuosmanen se hisse au sommet en remportant le prestigieux Grand Prix en 2021 pour son film intitulé Compartiment n° 6, une délicate comédie empreinte de subtilités. Natalia se trouve peu à peu envoûtée par l’intensité de Vadim. Lorsque le train marque une halte dans une ville pour la nuit, ils se retrouvent chez la mère

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AUJOURD'HUI, LE CINÉMA

[CRITIQUE] Last Night in Soho – Précieuse nuit

Après The Sparks Brothers, Edgar Wright revient en cette fin d’année avec son très attendu et mystérieux Last Night in Soho. Eloise (Thomasin McKenzie), passionnée de mode, voit dans la nuit réapparaitre le Londres des années 60 dans lequel elle rencontre Sandie (Anya Taylor‑Joy), une jeune chanteuse qui tente de trouver sa place dans cette ville aussi séduisante que cruelle. Un projet de longue date pour son auteur et un film très ambitieux qui se démarque par beaucoup d’aspect de

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[CRITIQUE] The French Dispatch – Un trop gros journal

Dans une ruelle au petit matin, quartier type bâtiment Haussmannien, un cinéma trône entre deux immeubles. Les habitants se réveillent. Le projectionniste sort, une bobine de film à la main. Il crie : « Wes Anderson est de retour ! Le nouveau film du réalisateur dans vos salles ! Le réalisateur qui vous fera aimer les vieux films ! Venez découvrir la dernière œuvre du réalisateur, qui prend place ici dans notre belle France ! » Gros plan sur lui, il fixe la caméra : « qu’est-ce que vous

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C'est fini, snif