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Étiquette : Drame

C'ÉTAIT QUOI LE CINÉMA ? [RETOUR SUR..]

[RETOUR SUR..] Lune froide – Cadavre exquis (Festival Lumière 2023)

Luc Besson est une merde. Ça, on sait. Outre une filmographie atroce depuis Angel-A, de nombreuses affaires sur ses méthodes de travail et sa vie privée donnent une image pour le moins « contrastée » du bonhomme. Aussi pourrie soit la personne, une lueur de génie le traversait entre deux bouses d’Olivier Megaton lorsqu’il aidait à monter sans prévenir un projet sortant des sentiers battus. Pour résumer : être humain médiocre, artiste has-been mais producteur (parfois) inspiré. Que ce soit pour l’unique

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[CRITIQUE] La Chimère – Passé Composé (Festival Lumière 2023)

La Chimère, le dernier film de la trilogie « campagnarde » d’Alice Rohrwacher, occupe une place singulière dans la filmographie de la réalisatrice. Il s’agit à la fois d’une conclusion et d’un retour aux sources, sans se situer ni dans le futur ni dans le passé. Alors, où trouve-t-on ce long-métrage sur l’échelle temporelle ? Il se situe précisément dans le présent, abordant de front des enjeux contemporains tout en dégageant une dimension intemporelle. Sa force réside justement dans sa capacité à

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[CRITIQUE] Le Garçon et le Héron – L’âme pure de l’animation (Festival Lumière 2023)

Cette année est véritablement exceptionnelle. En 2023, des cinéastes octogénaires tels que Takeshi Kitano, Martin Scorsese et Michael Mann ont décidé de revenir à l’écran. Dans la continuité de ces vétérans du cinéma, le grand Hayao Miyazaki a finalement dévoilé son nouveau film, dix ans après Le Vent se Lève et après plus de six années de travail, en partie ralenti par une importante pandémie. Avons-nous des doutes quant à la qualité de son nouveau film ? Pas du tout,

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[RETOUR SUR..] Il était un Père – Paternité Sacrificielle (Festival Lumière 2023)

Sorti pendant la Seconde Guerre Mondiale en 1942, ce film de Yasujiro Ozu n’évoque pas le contexte de l’époque, mais va plutôt se concentrer sur le lien entre un père et son fils de l’enfance à l’âge adulte. Dans Le Fils Unique en 1936, son premier film parlant, le cinéaste se penchait sur une veuve tentant de subvenir aux besoins de l’éducation de son fils, en allant travailler loin de chez elle. Dans Il était un Père, c’est le même

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[RETOUR SUR..] Reds – Warren Beatty, le militant (Festival Lumière 2023)

Pour appuyer notre amour pour l’acteur Warren Beatty, il convient de souligner son rôle majeur au sein du mouvement du Nouvel Hollywood, où il a été protagoniste de films tels que Bonnie & Clyde, A Cause d’un Assassinat, John McCabe (critiqué ici) et Shampoo. En outre, Beatty a également endossé le rôle de réalisateur pour plusieurs films, notamment Le Ciel peut attendre, un remake du film Le Défunt Récalcitrant d’Alexander Hall, L’Exception à la Règle il y a quelques années,

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[CRITIQUE] Le Consentement – La nécessité fondamentale d’une permission éclairée

En l’an 2020, l’admirable Vanessa Springora offrit à la lumière de l’opinion son récit autobiographique intitulé Le Consentement, récit des plus poignants, relatant la persévérante emprise qu’exerça l’écrivain Gabriel Matzneff sur son être, alors en sa treizième année d’innocence adolescente. Son opus résonnait tel un cri du cœur, un implacable réquisitoire contre les méfaits de nature sexuelle perpétrés par Matzneff. Toutefois, il allait au-delà, constituant une cinglante dénonciation de la société qui, pendant des décennies, préféra détourner son regard. La

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[RETOUR SUR..] John McCabe – L’évolution du western (Festival Lumière 2023)

Au Festival Lumière, la programmation de John McCabe de Robert Altman est un grand bonheur, car cela permet d’aborder l’un des films mettant en vedette le plus grand acteur du monde, Warren Beatty. John McCabe est un western réalisé par Robert Altman, une figure majeure du Nouvel Hollywood, célèbre pour des films tels que Le Privé ou Nashville. Avant de réaliser ce western, Altman avait été reconnu l’année précédente pour son célèbre M.A.S.H., lauréat de la Palme d’or à Cannes,

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[CRITIQUE] Le Ravissement – Solitude décomposée

Le premier long-métrage de la réalisatrice et scénariste Iris Kaltenbäck, Le Ravissement (à ne pas confondre avec le dernier Bellocchio), débute de manière assez banale, comportant tous les défauts que l’on est en droit d’attendre d’une première tentative. On y retrouve un synopsis maintes fois vu, traitant des conséquences d’un mensonge, ainsi qu’une voix-off omniprésente qui, en tentant de sur-expliquer, finit par compromettre chaque instant de potentiel suspense. Pourtant, au fur et à mesure que les mois s’écoulent depuis sa

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[CRITIQUE] Mal Viver / Viver Mal – Deux faces d’une même pièce

João Canijo nous offre un diptyque d’une rare envergure artistique avec les films Mal Viver et Viver Mal. Ces deux œuvres se déroulent dans un hôtel portugais en déclin, plongeant profondément le spectateur dans les destins de ses occupants, qu’ils soient membres du personnel ou clients. Ce diptyque se distingue par son habileté subtile à dialoguer et à s’entrelacer. Dans Mal Viver, une immersion intense dans la routine complexe du personnel de l’hôtel est proposée. La mise en scène de

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C'est fini, snif