Catégorie : FESTIVAL DU CINÉMA AMÉRICAIN DE DEAUVILLE

47ᵉ FESTIVAL DE DEAUVILLE (2021)

[CRITIQUE] Val – Portrait incontournablement sincère

Val se présente comme une œuvre cinématographique incontournable pour les amateurs de récits hollywoodiens captivants. Connu comme l’une des étoiles majeures des années 90, notamment pour ses prestations mémorables dans des films tels que The Doors, Tombstone et Batman Forever, Kilmer a traversé des hauts et des bas notables dans sa carrière. Après avoir pris ses distances avec le rôle emblématique de Batman et avoir été mêlé à des controverses sur le plateau de L’Île du docteur Moreau, sa réputation

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47ᵉ FESTIVAL DE DEAUVILLE (2021)

[CRITIQUE] Jane par Charlotte – Bonne fête Maman

Il m’advient parfois que les attentes s’immiscent, telles des ombres importunes, au sein de mon plaisir cinématographique. C’est pourquoi je m’efforce de les reléguer au second plan, accueillant chaque nouveau film avec une ouverture d’esprit renouvelée. Toutefois, je dois avouer qu’à l’annonce de la programmation du prestigieux Festival de Deauville 2021, un long métrage particulier a captivé mon attention : Jane par Charlotte, œuvre inaugurale de la talentueuse comédienne Charlotte Gainsbourg. Ses louanges récoltées à Cannes prédisaient un récit captivant,

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47ᵉ FESTIVAL DE DEAUVILLE (2021)

[CRITIQUE] The Card Counter – Le “All-In” de Schrader

“Si ce n’est point pour les deniers sonnants, pourquoi donc s’adonner au jeu ?“, s’interroge-t-on. À cette interrogation, le joueur professionnel William Tell, incarné par l’habile Oscar Isaac, répond d’un ton badin : “Pour égrener les heures monotones“. Ainsi esquissée, sa réplique dresse le portrait de Tell en une figure à la fois téméraire et espiègle, mais également teintée d’une moralité feinte, tandis que son regard impassible se fixe sur celui de son interlocutrice, La Linda, campée par Tiffany Haddish.

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47ᵉ FESTIVAL DE DEAUVILLE (2021)

[CRITIQUE] Un Héros – 48 heures en enfer

Dans les méandres de l’Iran, émerge une gare routière, véritable nœud social où se retrouvent les travailleurs quotidiens, assoiffés d’un moment de répit. Alors que le vacarme du trafic assourdit la toile urbaine, maints habitants se fondent dans cette marée incessante de l’humanité en mouvement. En ce lieu, repose un sac. À qui appartient ce mystérieux attribut ? Plus encore, quel symbole renferme-t-il ? Dans la dernière œuvre cinématographique d’Asghar Farhadi, un récit explorant la perception humaine et la quête

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47ᵉ FESTIVAL DE DEAUVILLE (2021)

[CRITIQUE] The Beta Test – Profil irrésistible

Les esprits créatifs que sont Jim Cummings et PJ McCabe entrelacent avec subtilité les coulisses sordides d’une agence de talents hollywoodienne avec des thèmes d’adultère et de meurtre pour engendrer The Beta Test, une œuvre à la fois vive, comique et authentiquement intrigante. Jouant avec les archétypes des genres horrifique et thriller, ce film explore l’idée que notre identité numérique, cette part primitive de notre cerveau exposée en ligne, puisse être manipulée et contrôlée par un parfait étranger, simplement par

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47ᵉ FESTIVAL DE DEAUVILLE (2021)

[CRITIQUE] Une femme du monde – Une Laure Calamy

Cécile Ducrocq fait ses premiers pas prometteurs sur le grand écran avec Une femme du monde, un film captivant se déployant dans l’enceinte pittoresque de Strasbourg. Grâce à la prestance inégalée de Laure Calamy, qui illumine chaque scène de sa présence magnétique (connue pour son rôle d’Antoinette dans les Cévennes), le film saisit dès ses premières images pour nous immerger dans une saga qui explore, avant tout, les liens intimes entre une mère célibataire et son fils, mettant en exergue

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46ᵉ FESTIVAL DE DEAUVILLE (2020)

[CRITIQUE] A Good Man – (Very) Bad Cinéma

A Good Man se profile comme un exemple flagrant de casting irréfléchi, cherchant à s’approprier des récompenses en affichant l’actrice cisgenre Noémie Merlant dans un rôle transgenre. Si un réalisateur cisgenre devait porter à l’écran une histoire transgenre, il serait opportun qu’un acteur transgenre incarne le personnage en question. Or, tel n’est manifestement pas le cas ici. Cette démarche soulève un point d’insulte d’autant plus cuisant lorsque l’on apprend que Christian Sonderegger, coscénariste du film, a un frère transgenre. La

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47ᵉ FESTIVAL DE DEAUVILLE (2021)

[CRITIQUE] Compartiment n° 6 – Before Trainrise

Après avoir conquis le premier prix de la section Un Certain Regard lors du Festival de Cannes 2016 pour son œuvre cinématographique, Olli Mäki, Juho Kuosmanen se hisse au sommet en remportant le prestigieux Grand Prix en 2021 pour son film intitulé Compartiment n° 6, une délicate comédie empreinte de subtilités. Natalia se trouve peu à peu envoûtée par l’intensité de Vadim. Lorsque le train marque une halte dans une ville pour la nuit, ils se retrouvent chez la mère

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47ᵉ FESTIVAL DE DEAUVILLE (2021)

[CRITIQUE] La Fracture – Mise à jour système

La trame de La Fracture de Catherine Corsini s’entame par une série de messages tardifs, ourdissant une toile nocturne où le mariage de Raf (Valeria Bruni Tedeschi) et de son épouse Julie (Marina Foïs) périclite. Dans un geste désespéré, Raf se met en scène pour captiver l’attention de Julie. Les missives enflammées, toutefois, se retournent contre elle, et malgré les vicissitudes, Raf persiste à la poursuite de son épouse, se fracturant le bras et échouant aux portes des urgences. Il

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47ᵉ FESTIVAL DE DEAUVILLE (2021)

[CRITIQUE] Pig – La truffe a du flair

Le dernier film de Nicolas Cage, Willy’s Wonderland, dévoilé en ce début d’année 2021, fut un festin pour les sens. Non seulement ce film d’horreur hétérogène permettait à Cage de se livrer corps et âme, plongeant littéralement dans la folie, mais également il faisait rejaillir une facette jusqu’ici méconnue de son talent. Pig, le dernier métrage où l’acteur campe un chasseur de truffes solitaire, accompagné uniquement d’un cochon doué pour dénicher ces précieux champignons, révèle une fois de plus l’étendue

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C'est fini, snif