Catégorie : AUJOURD’HUI, LE CINÉMA

AUJOURD'HUI, LE CINÉMA

[CRITIQUE] Lamb – L’imperceptible bêlement de l’écriture

J’aimerais que les distributeurs cessent de faire passer des films qui ne sont pas des films d’horreur pour des films d’horreur. Si Lamb est un film d’horreur, alors c’est le film d’horreur le moins inquiétant que j’aie jamais vu. Il a rapidement acquis la réputation d’être l’un des films les plus étranges et les plus controversés de l’année, et je pense que cela a beaucoup à voir avec le fait qu’il soit catalogué comme un film d’horreur, ce qui expose

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[CRITIQUE] Belle – La Belle et la Bête dans Ready Player One

Le cinéaste Mamoru Hosoda, après sa première nomination aux Oscars pour Miraï, ma petite sœur en 2019, nous revient avec Belle, une œuvre plongeant dans un monde virtuel fantastique d’une vivacité visuelle éblouissante, qui effleure subtilement les périls insidieux de la technologie. Sans atteindre des sommets de subtilité, il résonne avec une poignante réalité. Hosoda, une fois de plus, démontre son talent prodigieux pour saisir des récits humains et les tisser sur la toile magnifique de l’anime. Il oscille habilement

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47ᵉ FESTIVAL DE DEAUVILLE (2021)

[CRITIQUE] The Card Counter – Le “All-In” de Schrader

“Si ce n’est point pour les deniers sonnants, pourquoi donc s’adonner au jeu ?“, s’interroge-t-on. À cette interrogation, le joueur professionnel William Tell, incarné par l’habile Oscar Isaac, répond d’un ton badin : “Pour égrener les heures monotones“. Ainsi esquissée, sa réplique dresse le portrait de Tell en une figure à la fois téméraire et espiègle, mais également teintée d’une moralité feinte, tandis que son regard impassible se fixe sur celui de son interlocutrice, La Linda, campée par Tiffany Haddish.

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[CRITIQUE] Matrix Résurrections – Un “déjà-vu”

Lorsque les sœurs Wachowski, Lana et Lilly, ont bouleversé de manière irrévocable le panorama cinématographique (et par la même occasion, la culture populaire) avec leur opus intitulé “Matrix” en 1999, une œuvre de science-fiction philosophique qui interrogeait profondément la nature même de l’existence, il n’a guère étonné que le studio à l’origine du film, Warner Bros, sollicitât leur génie pour en créer d’autres. Elles s’exécutèrent en 2003, donnant ainsi naissance à Matrix Reloaded et Matrix Revolutions. Cependant, les autorités en

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[CRITIQUE] White Building – Un trop plein vertigineux

Faire un premier long-métrage est toujours compliqué. Le premier film d’un réalisateur doit pouvoir mettre en lumière son univers, les thèmes qui lui sont chers, les histoires qu’il veut raconter. Et ce, sans tomber dans le piège d’en faire trop, que ce soit dans le scénario, la réalisation etc… Et bien Kavich Néang tombe malheureusement dans ce piège. Néang, réalise son premier long-métrage avec White Building. Coproduction franco-cambodgienne, le film est un drame, un récit initiatique et un teen-movie, inspiré

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[CRITIQUE] Spider-Man : No Way Home – Passer à l’âge adulte

Pourquoi Spider-Man est-il le héros le plus populaire de l’écurie Marvel ? Face aux deux dernières itérations de notre héros au pouvoir arachnéen on peut facilement se poser la question. Les deux derniers films de Jon Watts aussi sympathique soient-ils n’avaient jamais apporté d’enjeux dramatiques forts au personnage de l’homme araignée. La version très adolescente du personnage est loin des jeunes étudiants présentés par Sam Raimi et Marc Webb dans les années 2000. Plus fun, moins mature, plus enfantine, à

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47ᵉ FESTIVAL DE DEAUVILLE (2021)

[CRITIQUE] Une femme du monde – Une Laure Calamy

Cécile Ducrocq fait ses premiers pas prometteurs sur le grand écran avec Une femme du monde, un film captivant se déployant dans l’enceinte pittoresque de Strasbourg. Grâce à la prestance inégalée de Laure Calamy, qui illumine chaque scène de sa présence magnétique (connue pour son rôle d’Antoinette dans les Cévennes), le film saisit dès ses premières images pour nous immerger dans une saga qui explore, avant tout, les liens intimes entre une mère célibataire et son fils, mettant en exergue

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[CRITIQUE] La Symphonie des arbres – L’orchestre des genres

Hans Lukas Hansen est un metteur en scène méticuleux. Pour son premier long-métrage documentaire, il réussit la prouesse de redéfinir la forme du genre. On a tous ce stéréotype du documentaire à voix-off, au montage vidéo style “diaporama” entrecoupé d’interviews et de débats, ce que l’on peut voir régulièrement dans les journaux télévisés, sur YouTube, au cinéma. Cependant, certains réalisateurs parviennent à contourner ces codes, on peut mentionner l’immense Sébastien Lifshitz qui va au plus près de ses sujets pour

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[CRITIQUE] Bad luck banging or Loony Porn – Satire a caractère pornographique

“L’ hypocrisie est un vice à la mode, et tous les vices à la mode passent pour des vertus.” Molière, Dom Juan.  Radu Jude mets en exergue cette citation et l’explose à notre rétine. Bad luck banging or Loony porn est le nouveau long métrage du cinéaste roumain Radu Jude. Il met en scène le destin d’une professeure de collège, victime de la publication en ligne de sa sextape réalisée avec son mari. Ses élèves ayant vu la vidéo en

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[CRITIQUE] West Side Story (2021) – L’adaptation de Spielberg

Nouveau film du grand Steven Spielberg, et pas des moindres, puisqu’il s’agit d’une réadaptation de West Side Story, la pièce de Jerome Robbins, déjà adaptée au cinéma en 1961 par Robert Wise, immense comédie musicale. Sans dénigrer le talent monstrueux du papa de Jurassic Park et d’Indiana Jones, on pouvait se demander ce qu’il allait bien pouvoir apporter de neuf à cette œuvre, si ce n’est son style visuel, par rapport au film sorti 60 ans plus tôt, déjà tellement

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C'est fini, snif