Catégorie : ANALYSE

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[RETOUR SUR..] Kill Bill: Volume 2 – La vengeance chez Tarantino

Théoriquement, le cinquième film de Quentin Tarantino (soit le deuxième volume de Kill Bill) est en réalité considéré comme sa quatrième œuvre, fusionnant ainsi les deux volumes de Kill Bill en une entité unique dans la filmographie du réalisateur et dans son cœur (ainsi que dans le mien). Nous nous plongeons donc à nouveau dans la quête vengeresse de Beatrix Kiddo, alias La Mariée, alias Black Mamba, alias le personnage interprété par Uma Thurman. Comme mentionné dans mon précédent article,

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[ANALYSE] Cartographie du mal – Evil Dead Rise x The Shining

Récemment est sorti Evil Dead Rise2023, nouveau long-métrage de la franchise d’horreur qui se passe dans un immeuble quasiment à l’abandon. L’appartement des protagonistes, situé dans les derniers étages du bâtiment, est un lieu parfait pour faire naître de la terreur. Il est relativement isolé, car les locataires du building ont tous quittés leurs domiciles à cause de la destruction prochaine de l’immeuble. Nos personnages sont donc seuls pour faire face à une menace millénaire, sans issue de secours. Les seuls

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[ANALYSE] A Ghost Story – Une multitude de thèmes sous un seul regard

A Ghost Story est un film qui a fait son entrée dans les salles obscures en décembre 2017 sous la direction de David Lowery, un réalisateur à la filmographie courte mais prometteuse, comme en témoigne son récent succès avec The Green Knight. Dans les rôles principaux, Casey Affleck incarne le fantôme le plus passif imaginable, tandis que Rooney Mara se démarque davantage. Nous avons ici affaire à un véritable bijou qui mérite une attention particulière. D’un point de vue technique,

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[ANALYSE] La Nuit des morts-vivants – Nous sommes les croque-mitaines

La monstruosité est dans l’œil de celui qui regarde. Alors que certains voient leurs peurs les plus cruelles prendre vie dans des créations grotesques, d’autres trouvent une connexion bienvenue avec les pulsions les plus dégoûtantes. L’année 1968 a connu son lot de visions monstrueuses, à cheval entre la dure réalité et l’imagination débordante. Ces créatures vicieuses créées par l’homme ont permis d’entrevoir les aspects les plus sombres d’une société compliquée. Quelque chose d’excitant, en dehors des limites du studio traditionnel,

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[ANALYSE] To Be or Not to Be – Jeu de Rôles

To Be or Not To Be est une comédie noire réalisée par Ernst Lubitsch en 1942. Alors que l’Amérique entre en guerre durant le tournage, avec l’attaque japonaise de Pearl Harbor, le cinéaste américain va écrire et réaliser cette excellente satire, teintée en permanence de la gravité du réel. Le film met en scène des comédiens polonais qui, dirigés par le couple formé par Joseph (Jack Benny) et Maria Tura (jouée par Carole Lombard qui décède peu après le tournage)

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[ANALYSE] Perfect Blue – Conte horrifique sur l’obsession de la célébrité qui se déchaîne

L’ouverture de Perfect Blue, sorti en 1998, ressemble à d’innombrables autres animes de l’époque : un groupe de héros colorés aux allures de Kamen Rider en train de combattre l’un de leurs innombrables ennemis. Mais il ne faut pas plus d’une minute pour que la caméra recule et révèle qu’il ne s’agit que d’un groupe d’acteurs donnant une représentation sur scène – une représentation qui, selon le public, semble bon marché et ne ressemble en rien à ce qu’il a

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[ANALYSE] Irréversible – Le Temps et le rêve

Alex (Monica Bellucci) se sent étouffée et veut désespérément quitter la fête. Son nouveau petit ami, Marcus (Vincent Cassel) est trop extravagant dans son comportement. Sa consommation de drogues et sa coquetterie semblent hors de contrôle, ce qui la met dans l’embarras. Son ex-petit ami, Pierre (Albert Dupontel), a une curiosité masochiste à leur égard, ce qui la met mal à l’aise. Elle les abandonne donc tous les deux en décidant de quitter la fête et de rentrer chez elle.

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[ANALYSE] A Girl Walks Home Alone at Night – La femme vampire, une opposition entre la peur et le désir

Avec Twilight, le mythe du vampire s’est enlisé dans une ornière, enterrant ce qui avait été une légende sans fin et richement développée dans un réservoir d’angoisse adolescente et de romance pas très inspirante. On ne pouvait pas s’en vouloir de regarder les vampires avec un sentiment de lassitude. Avec les vampires plus cool que vous de Jim Jarmusch dans Only Lovers Left Alive et A Girl Walks Home Alone at Night d’Ana Lily Amirpour, cependant, 2014 a heureusement marqué

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[ANALYSE] Les Sept Samouraïs (1954) – Le chanbara ultime ?

Akira Kurosawa était un metteur en scène de génie, on le sait. Fervent admirateur du cinéma américain de John Ford comme de l’écriture d’un William Shakespeare, ce n’est pas par hasard qu’il affectionnait tant le genre du chanbara (film de sabre japonais) lui permettant de revisiter ses influences majeures (voir les shakespeariens Ran et Le Château de l’Araignée, la mise en scène de John Ford pour les grands angles et la construction des récits) tout en leur apportant sa touche

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[ANALYSE] Un pays qui se tient sage – Faire du réel un acte de cinéma.

Truffaut disait du cinéma qu’il était “un mélange parfait de vérité et de spectacle.” Ainsi débutons nous sur un regard, celui du spectateur face à un écran de cinéma, écrasé par les images du réel, et embrassant toutes les problématiques que l’image questionne. Ici, c’est par le regard du mutilé sur cette projection nous confrontant directement à l’objet de sa blessure que commence le documentaire. S’ensuit alors deux vidéos en réponse à la première. L’une prend la défense des forces

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C'est fini, snif