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Auteur : Louan Nivesse

LES EXCLUSIVITÉS DU STREAMING

[CRITIQUE] Le Bal des 41 – Un enfant du cinéma de Fassbinder

Quand Amada (Mabel Cadena) fait savoir à son nouveau mari qu’elle ne sait pas jouer du piano (mais a-t-il déjà connu une femme capable de nettoyer, charger et tirer un fusil ?), le message ne pouvait pas être plus évident. Elle doit l’étendre parce que son mari semble incroyablement timide. Elle se déshabille devant lui, mais il choisit maintenant de faire une faveur à son père. C’est le genre de danse qu’ils font. Un jeu politique sans fin, et personne

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46ᵉ FESTIVAL DE DEAUVILLE (2020)

[CRITIQUE] Slalom – Non, c’est non

Une fois immergés dans le monde professionnel, certains s’imaginent dotés de privilèges particuliers quant à leur manière de traiter leurs pairs. L’argent, le succès, la renommée, tous ces éléments entrent en jeu, faisant naître des voix impérieuses, des humiliations sournoises et des démonstrations de pouvoir. À quinze ans, Lyz Lopez, incarnée par Noée Abita, accède à une prestigieuse académie de ski de compétition, où son entraîneur, Fred, campé avec brio par Jérémie Renier, démontre un intérêt excessif, voire intrusif, pour

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AUJOURD'HUI, LE CINÉMA

[CRITIQUE] Garçon Chiffon – Lumières éclatantes sur Nicolas Maury

Le monstre aux yeux verts n’est qu’un des problèmes du protagoniste de Garçon chiffon, le premier film de l’acteur français Nicolas Maury (Dix pour cent). Construit entièrement autour de la performance de Maury en tant que protagoniste homme-enfant mercuriel, c’est une comédie-drame douce-amère qui parvient à être hilarante dans une scène et extrêmement touchante dans la suivante. Bien que Maury ne colle pas tout à fait la réception et le film est certainement trop long (1h50 quand même), c’est néanmoins

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C'ÉTAIT QUOI LE CINÉMA ? [RETOUR SUR..]

[RETOUR SUR] Johnny Mnemonic – Dépoussiérer l’ancien disque dur

Dans un futur dystopique, en cette année 2021, évolue Johnny, incarné par l’éminent Keanu Reeves. Il se distingue en tant que messager, un transporteur doté d’améliorations cybernétiques, s’évertuant à préserver des informations sensibles. Un prestigieux conglomérat pharmaceutique ambigu confie à sa pensée ces précieux documents. Toutefois, la situation s’effrite rapidement, poussant Johnny à trouver un moyen d’évacuer ces données cruciales de son esprit, menacé d’implosion, tandis qu’il est implacablement traqué par le redoutable yakuza et un prêtre cyborg d’une prestance

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LES EXCLUSIVITÉS DU STREAMING

[CRITIQUE] Army of the Dead – Comme à Vegas, il faut parier pour espérer prendre du plaisir

Zack Snyder s’est fixé la barre un peu haut dans le domaine du cinéma des morts-vivants avec Dawn of the Dead en 2004. Le remake énergique du classique de George A. Romero a à nouveau rendu les zombies effrayants sans sacrifier le cœur, et toutes ces années plus tard, il a laissé les fans se réjouir de la nouvelle que le cinéaste reviendrait enfin dans le monde des zombies. Même la prémisse, une fonctionnalité de braquage dans un Las Vegas

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PAR SAISONS

[CRITIQUE] Love, Death & Robots (Saison 2) – Pas de réinvention pour maîtriser l’animation à la perfection.

Il y a un niveau de liberté dans la narration que les séries d’anthologies permettent, ce qui est souvent impossible ailleurs. Le format a explosé au cours de la dernière décennie, en particulier en ce qui concerne la narration de genre. Love, Death & Robots ne bénéficie pas seulement de la polyvalence de son format d’anthologie, mais aussi de la nature illimitée de l’animation, ainsi que de la nature révolutionnaire de la science-fiction et de l’horreur. La première saison de

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AUJOURD'HUI, LE CINÉMA

[CRITIQUE] Falling – L’Amérique puritaine en plein bouleversement

Falling commence avec le jeune Willis Peterson (Sverrir Gudnason) qui ramène sa femme Gwen (Hannah Gross) et le nouveau-né John à sa ferme près de la petite ville de Boonville dans le nord de l’État de New York. En privé, alors qu’il regarde Gwen endormie dans la voiture et que John gargouille à côté d’elle, Willis sourit avec un amour visible, mais alors à l’intérieur de la maison, avec Gwen allant chercher de l’eau et une nouvelle couche dans une

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AUJOURD'HUI, LE CINÉMA

[CRITIQUE] Adieu les cons – Attaque semi-frontale sous fond de comédie burlesque

Adieu les cons est un drame comique qui se transforme en un drame romantique inattendu. Avec ses notes automnales, ses dialogues habilement liés et ses blagues réussies, le scénariste et réalisateur Albert Dupontel crée un film émouvant qui aborde les thèmes de la vie, de la mort et de l’amour. Le film suit Suze Trappet (Virginie Efira), une coiffeuse de 45 ans diagnostiquée d’une maladie auto-immune qui lui laisse peu de temps à vivre. Son désir (et maintenant mourant) est

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[CRITIQUE] Mandibules – Taureau trop trop rigolo

Quoiqu’il ne soit pas recommandé de lui confier la conduite d’engins lourds, il n’est pas insensé de confier à Manu, incarné par Grégoire Ludig, la tâche de transporter une précieuse mallette. Celui-ci ne se soucie guère des interrogations, surtout lorsque sa rémunération est dûment assurée. Il est à noter que Manu est dans un besoin pressant de ressources, ayant perdu son domicile et sombrant dans la précarité, se résignant à un maigre abri sur la plage, bien trop près des

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[CRITIQUE] La Femme à la fenêtre – Melting-pot de flatteries

Le film de Joe Wright La Femme à la fenêtre doit beaucoup à presque tous les films d’Alfred Hitchcock jamais réalisés, en particulier dans leur ton, leurs visuels et leur humeur. Encore une fois, vous ne pouvez pas blâmer Wright parce que le matériel source par A.J. Finn est une arnaque directe de ces films. L’un étant Fenêtre sur cour, et l’autre, dans une moindre mesure, Psychose. Il faut se demander si le film et les créateurs ont payé pour

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C'est fini, snif