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Auteur : Louan Nivesse

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[CRITIQUE] Ceux qui veulent ma mort – Jolie est la testostérone

Ce n’est pas un secret que je suis un grand fan du travail de Taylor Sheridan, surtout dans le genre action. Il est l’un des rares scénaristes/cinéastes d’action à avoir apporté un nouveau souffle au genre en modernisant les tropes classiques du western en les appliquant à des situations du 21e siècle. C’est incroyablement évident dans son « premier film » (il a fait un film en 2011 intitulé Vile, mais Sheridan lui-même ne le considère pas comme son premier film), Wind

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[CRITIQUE] Les Amants sacrifiés – Le petit Kurosawa

Les Amants sacrifiés de Kiyoshi Kurosawa est une combinaison fascinante de cinéma de genre à l’ancienne et de la sensibilité austère et fataliste de son réalisateur. Situé dans le Japon de la Seconde Guerre mondiale, le film suit Satoko Fukuhara (Yu Aoi) alors qu’elle est aux prises avec les aspects peu recommandables du régime impérial de son pays bien-aimé. Déchirée entre sa loyauté envers son pays (représentée principalement par le policier militaire Taiji, interprété par Masahiro Higashide) et l’amour qu’elle

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[CRITIQUE] Le Calendrier – Vive le vent d’hiver

Les calendriers de l’Avent existent depuis longtemps, au moins depuis le milieu du XIXe siècle, lorsque les Allemands marquaient les portes à la craie et allumaient des bougies pour marquer le début de la période de l’Avent de quatre semaines. C’est une tradition, pure et simple. Certains étaient en papier, d’autres étaient des créations élaborées avec des portes contenant des chocolats, des versets bibliques ou d’autres petits cadeaux pour chaque jour du calendrier. Essentiellement, un candidat de choix pour l’horreur.

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[CRITIQUE] La Fièvre de Petrov – Grosse grippe du samedi soir

« Qu’est-ce que je viens de regarder ? » s’érige en une assertion susceptible d’accompagner un sourire narquois ou un froncement de sourcils agacé, toutefois, au fil de la débridée comédie noire intitulée La Fièvre de Petrov, le spectateur se retrouve tour à tour à esquisser ces deux expressions. L’ouverture nous plonge dans une atmosphère étouffante, à bord d’un bus moscovite, au cœur des premières années de la Russie post-soviétique. Dès les premiers instants, notre protagoniste éponyme, Petrov, apparaît courbé, accablé par

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[CRITIQUE] The Power of Dog – Les couilles de Cumberbatch

Tout au long de sa carrière, Jane Campion a observé la féminité et les comportements féminins à travers sa lentille très personnelle. La sensibilité unique de Campion se tourne maintenant vers la masculinité avec The Power of Dog. Si cela peut paraître étrange pour certains, elle s’avère parfaitement adaptée à ce matériau. En adaptant le roman de Thomas Savage, Campion réussit à créer un drame complexe et émotionnel qui ne va jamais vraiment là où on l’attend. Porté par des

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[CRITIQUE] Clifford – Le gros clébard rouge synthétique

Clifford n’est pas bon. Bien sûr, il est énergique et sincère, avec un grand cœur, et il séduira les enfants. En fin de compte, c’est un film anodin, et il est inutile de s’énerver contre un film anodin. Alors pourquoi suis-je si contrariée qu’il ne soit pas meilleur ? Peut-être parce que s’il avait été bien fait, le film aurait pu être le prochain Paddington. Même le prochain Stuart Little aurait suffi. Au lieu de cela, nous nous retrouvons avec

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[CRITIQUE] Encanto : La Fantastique famille Madrigal – Grand cœur magique

Lin-Manuel Miranda vit une année exceptionnelle. Avec quatre longs métrages sortis au cours des six derniers mois seulement, il semble déterminé à ne jamais laisser son nom s’effacer de la conscience publique, ne serait-ce qu’un instant, depuis qu’Hamilton l’a propulsé au rang de vedette. La lassitude du public à l’égard de sa fusion particulière de rap et de comédie musicale est une préoccupation imminente, mais si Encanto est une indication, il ne ralentira pas de sitôt. Avec les franchises omniprésentes

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[CRITIQUE] Resident Evil : Bienvenue à Raccoon City – Une saga qui change de père

Il convient de reconnaître, bien que cela puisse sembler être une acclamation par la voie détournée, que le principal mérite de Resident Evil : Bienvenue à Raccoon City réside dans son distingué éloignement des métrages de Paul W.S. Anderson. Après avoir enduré ces précédents films d’une qualité déplorable, l’on ne pouvait qu’éprouver une certaine appréhension à l’idée de se plonger à nouveau dans l’univers de Resident Evil. Certains de ces opus cinématographiques se hissent légitimement parmi les pires productions des

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[CRITIQUE] Haut et Fort – Rébellion qui fait chanter

« Il est important de le changer puisque vous ne l’avez pas choisi ». Ce slogan provocateur qui évolue au fil de la comédie musicale de rue hip-hop Haut et Fort du réalisateur marocain Nabil Ayouch, pourrait être un cri de ralliement pour n’importe quel groupe de jeunes militants, où que ce soit dans le monde. Cependant, c’est la spécificité du cadre, dans la salle de musique d’un centre artistique en difficulté de Casablanca, où un assortiment hétéroclite d’adolescents locaux se lient,

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[CRITIQUE] Meurtrie – Philosophie des petits succès

Les films de combat se comptent sur les doigts d’une main à Hollywood. Il est donc difficile et rare de trouver une nouvelle façon, une nouvelle approche du genre. Il est donc surprenant que l’actrice oscarisée Halle Berry en ait choisi un pour faire ses débuts de réalisatrice. Elle a dû penser qu’elle avait quelque chose d’unique à dire et, pour l’essentiel, elle aborde le film de combat traditionnel sous un angle nouveau. Meurtrie est écrit par Michelle Rosenfarb et

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C'est fini, snif