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Auteur : Louan Nivesse

LES EXCLUSIVITÉS DU STREAMING

[CRITIQUE] White Noise – Le revirement de l’auteur

Noah Baumbach est l’une des coqueluches de la scène du cinéma indépendant depuis près de vingt ans. Il a beaucoup travaillé avec Greta Gerwig et Wes Anderson et est à l’origine de films comme Les Berkman se séparent, Frances Ha et, plus récemment, Marriage Story, qui est peut-être son œuvre la mieux reçue à ce jour. Certains ont pu s’étonner que Baumbach ait choisi d’enchaîner avec l’adaptation du roman phare de Don DeLillo, White Noise, une comédie dramatique absurde mettant

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AUJOURD'HUI, LE CINÉMA

[CRITIQUE] Vivre – Il est déjà mort

« Frais » et « enrichissant » sont les derniers mots que j’associerai à ce recyclage insipide, vide et sans âme de l’une des grandes œuvres du cinéma. Faites-moi penser à être plus cynique à l’avenir et à ne plus jamais accorder le bénéfice du doute à un remake potentiel. Comme Ikiru, Vivre suit un vieillissant employé de bureau qui reçoit un diagnostic de son médecin en phase terminale, ce qui lui fait prendre conscience qu’il a gaspillé le don de la vie pendant

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ANALYSE

[ANALYSE] Irréversible – Le Temps et le rêve

Alex (Monica Bellucci) se sent étouffée et veut désespérément quitter la fête. Son nouveau petit ami, Marcus (Vincent Cassel) est trop extravagant dans son comportement. Sa consommation de drogues et sa coquetterie semblent hors de contrôle, ce qui la met dans l’embarras. Son ex-petit ami, Pierre (Albert Dupontel), a une curiosité masochiste à leur égard, ce qui la met mal à l’aise. Elle les abandonne donc tous les deux en décidant de quitter la fête et de rentrer chez elle.

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[CRITIQUE] Corsage – La modernité est au cœur du vide

Dès le début, un plan au ralenti montre l’impératrice Elisabeth d’Autriche (Vicky Krieps) et ses trois dames d’honneur (Jeanne Werner, Alma Hasun et Katharina Lorenz) en train de monter les escaliers du palais. Le plan est au ralenti pour permettre au public de se rendre compte qu’il a été filmé dans le véritable palais, sans prendre la peine de masquer les pièges modernes du musée qu’il est devenu, au point qu’il y a un garde en uniforme dans un guichet

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[CRITIQUE] Emancipation – Un humain dans la mine

Les horreurs de l’esclavage ont toujours été au centre des préoccupations du cinéma depuis ses débuts. Pour beaucoup, c’est le moyen le plus courant de découvrir cette partie sombre de l’histoire de la société. Alors que l’Amérique continue de faire face à son horrible passé d’esclave, le cinéma est devenu, pour le meilleur ou pour le pire, une plaque tournante pour de nombreux récits et dramatisations des horreurs de cette période de l’histoire. Emancipation est un autre film sur l’esclavage

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[CRITIQUE] Avatar : La voie de l’eau – L’œil d’un conteur

Malgré tout le spectacle technologique qu’il crée grâce à ses compétences inégalées et à son orgueil démesuré – notamment lors de son retour triomphal avec Avatar : La voie de l’eau, James Cameron, trois fois oscarisé, n’est pas assez respecté en tant que l’un des meilleurs conteurs cinématographiques d’action et d’émotion que le cinéma ait jamais connu. Avec l’œil d’un réalisateur qui sait prendre des mesures précises, Cameron a créé certaines des séquences d’action les plus élaborées, les plus éblouissantes

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[CRITIQUE] L’Amant de Lady Chatterley, The Wonder, Meurtres sans ordonnance – L’indifférence Netflix

L’Amant de Lady Chatterley, Laure de Clermont-Tonnerre Empêtré dans une pure monotonie qui résulte du manque de vision du réalisateur et du scénariste pour adapter le célèbre roman éponyme de D.H. Lawrence, L’Amant de Lady Chatterley semble trop sacrément démodé pour un public contemporain. C’est un échec vain et tout à fait oubliable de la part de la cinéaste française Laure de Clermont-Tonnerre, dont le premier long métrage, Nevada, a suscité quelques réactions positives. Les trois performances principales d’Emma Corrin,

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[CRITIQUE] Stella est amoureuse – L’amour dans sa globalité

Les films autobiographiques sur l’enfance des réalisateurs sont devenus un genre à part entière, des 400 coups de François Traffaut à Armageddon Time de James Gray. Mais pour ce qui est de l’intégrer dans une série de films, les femmes cinéastes l’ont fait plus que les hommes, comme les deux films Souvenir de Joanna Hogg. Sylvie Verheyde a fait quelque chose de plus ambitieux avec son dernier film, Stella est amoureuse, 14 ans après son film autobiographique, Stella. Le film

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[CRITIQUE] The Roundup – Un retour aux sources

En 2017, Ma Dong-seok, tout juste sorti de son grand rôle dans le film de zombies Dernier train pour Busan, a joué dans The Outlaws, un film d’action inspiré d’une histoire vraie sur une opération de la police de Séoul contre les gangs sino-coréens dans le quartier chinois de la ville. Ma joue le rôle du détective Ma Seok-do, un flic dur à cuire chargé de l’opération, lancée lorsqu’un nouveau trio de gangsters chinois débarque en ville et commence à

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[CRITIQUE] Surge – Une version indé dépouillée de Chute Libre

Surge est une expérience sensorielle profonde avec en son centre une force de la nature en la personne de Ben Whishaw. Sa performance dynamique porte ce film pendant une heure et demie d’indulgence hédoniste. Les envies sont satisfaites, les passions assouvies et les contraintes sociales abandonnées. Le scénariste et réalisateur Aneil Karia est à la fois observateur, complice et documentariste dans un film qui aurait pu être réalisé par Anthony Dod Mantle. Il y a un style libre dans Surge,

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C'est fini, snif