[CRITIQUE] Jeunesse (Le Printemps) – Coudre son propos
Évitons toute circonlocution : visionner une œuvre de Wang Bing constitue un véritable exercice d’endurance. Le maître chinois du documentaire long-format impose, indéniablement, un palais à cultiver. Afin de prévenir toute fuite précipitée des exploitants, son récent opus, intitulé “Jeunesse”, a judicieusement été segmenté en trois volets. Le premier d’entre eux, baptisé Jeunesse (Le Printemps), fait son entrée en ce premier mois de l’année 2024 dans les salles obscures. Cette première de Jeunesse scrute la jeunesse chinoise, tel que le