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Mois : octobre 2021

LES EXCLUSIVITÉS DU STREAMING

[CRITIQUE] 8 Rue de l’Humanité – Fenêtre sur CourVID

Malheureusement, il est difficile de penser que les films sur les confinements COVID soient une bonne idée. D’accord, The Morning Show l’effleure légèrement dans sa deuxième saison, mais l’histoire elle-même est toujours au diapason de la précédente saison. 8 Rue de l’Humanité de Dany Boon suit les résidents excentriques d’un immeuble à Paris pendant le confinement et montre comment ils ont dû s’adapter à la vie. Le problème est qu’il s’agissait de la réalité pour la plupart des gens dans

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46ᵉ FESTIVAL DE DEAUVILLE (2020)

[CRITIQUE] First Cow – Le Secret de Brokeback Cowtain

“Démarrer constitue l’épine dorsale de notre dilemme“, énonce solennellement King-Lu, incarné par Orion Lee, dans le film First Cow de Kelly Reichardt. “Pour un homme de condition modeste, les débuts sont insurmontables. Il faut soit un capital financier, soit l’avènement d’un prodige… Ou le recours à la criminalité.” Nous sommes projetés au commencement du XIXe siècle, une époque voisine, tant chronologiquement que géographiquement, du précédent ouvrage de Reichardt, La Dernière Piste. King-Lu, un jeune Chinois qui a voyagé aux quatre

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AUJOURD'HUI, LE CINÉMA

[CRITIQUE] Le Peuple Loup – Un dessin animé comme on n’en fait plus

Au lendemain de l’avalanche de Star Wars, Marvel et d’autres annonces basées sur le futur de Disney, il semble que la société essaie de se distancier des dessins-animés à la main d’antan. Mais juste parce que la maison de Mickey a laissé des contes de fées (au moins ceux qui n’impliquent pas des sabres laser) dans la poussière, ça ne signifie pas que les histoires de jeunes héroïnes courageuses surmontant les obstacles avec un animal de compagnie sont mortes. Le

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47ᵉ FESTIVAL DE DEAUVILLE (2021)

[CRITIQUE] Pleasure – Sea, Sex and Shame

Pleasure de Ninja Thyberg, bien que loin de revêtir une allure suggestive, se concentre sur l’industrie du cinéma pour adultes. Il se distingue également comme l’une des œuvres les plus sincères et perspicaces jamais créées autour de la thématique du sexe et de la manière dont il contribue à forger de nombreuses structures de pouvoir inéquitables au sein de la société contemporaine. Nous sommes introduits à Linnéa (Sofia Kappel), une jeune Suédoise de 19 ans, alors qu’elle transite par l’aéroport

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AUJOURD'HUI, LE CINÉMA

[CRITIQUE] Venom : Let There Be Carnage – L’étron, bouffeur de cervelles

Une plaisanterie dénuée de toute pertinence n’a jamais été aussi oppressivement morne. À la décharge du réalisateur Andy Serkis, succédant à Ruben Fleischer, Venom : Let There Be Carnage reprend ce qui a apparemment plu au “grand public” dans le premier opus, malgré son désastre tonal. Il convient de noter que cette fois-ci, l’expérience est délibérément axée sur le style plutôt que sur le chaos confus et déconcertant qui a induit en erreur le public, le faisant croire qu’il était

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C'ÉTAIT QUOI LE CINÉMA ? [RETOUR SUR..]

[RETOUR SUR..] Harry Potter à l’école des sorciers – Le prisme de la nostalgie

Noël 2001. Adapté du roman à succès de J. K. Rowling, Harry Potter à l’école des sorciers sort dans les salles du monde entier. Le succès est instantané : plus d’un milliard de dollars de bénéfice, des nominations aux oscars et un total de sept suites mises en chantier. En 2001, ce premier opus des aventures du jeune sorcier est le film le plus rentable de l’année. Des centaines de produits dérivés vont être vendues et il va fidéliser instantanément

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LES EXCLUSIVITÉS DU STREAMING

[CRITIQUE] The Velvet Underground – Fervent (dé-)succès

Si vous disiez aux gens en 1967 que le groupe maison d’Andy Warhol venait de sortir l’un des albums rock les plus vénérés de tous les temps, ils vous demanderaient comment ils s’appellent, et quand vous leur diriez, ils riraient. Pour le public, il y avait une centaine de groupes capables de connaître ce succès historique dans les années 60, et aucun ne s’appelait The Velvet Underground. Dans une certaine mesure, ils avaient raison. Il a fallu attendre une autre

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AUJOURD'HUI, LE CINÉMA

[CRITIQUE] Eiffel – La grosse tour de Romain Durcît

Le projet de Gustave Eiffel se distinguait par son audace et sa minutie, prêt à être exécuté avec une planification méticuleuse qui prédestinait son succès. Gustave Eiffel, l’un des plus grands ingénieurs français – et peut-être mondiaux –, a atteint son apogée avec la Tour Eiffel, sa réalisation phare. Eiffel de Martin Bourboulon s’attache à mettre en lumière ces qualités, les enrichissant d’une romance qui, pour être franche, s’avère un ensemble de clichés du début à la fin. Pourtant, cette

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AUJOURD'HUI, LE CINÉMA

[CRITIQUE] La Famille Addams 2 : Une virée d’enfer – Fétide corvée

Basée sur l’une des familles les plus populaire de la pop culture, La Famille Addams 2 : Une virée d’enfer fait suite au film d’animation de 2019 La Famille Addams, qui racontait une histoire sur l’acceptation des autres quelles que soient leurs différences. Pour la suite, La Famille Addams 2 : Une virée d’enfer tourne son attention vers l’intérieur de l’unité familiale, tentant de raconter une histoire tout aussi sincère sur la découverte de soi et la recherche d’une place

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47ᵉ FESTIVAL DE DEAUVILLE (2021)

[CRITIQUE] Julie (en 12 chapitres) – Une étoile est née

Julie (en 12 chapitres) de Joachim Trier, un film qui évoque avec éloquence le pouvoir séducteur du cinéma, s’impose comme un triomphe. Alors que le réalisateur norvégien avait déjà démontré son potentiel prometteur par le passé, notamment avec son premier long métrage, Reprise, en 2006, une œuvre brillante sur l’apprentissage punk, son dernier opus se révèle être d’une tout autre nature. Il s’agit d’une comédie romantique teintée de drame, d’une intelligence émotionnelle remarquable, dont les moments forts résonneront longtemps dans

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C'est fini, snif