Étiquette : science-fiction

AUJOURD'HUI, LE CINÉMA

[CRITIQUE] Belle – La Belle et la Bête dans Ready Player One

Le cinéaste Mamoru Hosoda, après sa première nomination aux Oscars pour Miraï, ma petite sœur en 2019, nous revient avec Belle, une œuvre plongeant dans un monde virtuel fantastique d’une vivacité visuelle éblouissante, qui effleure subtilement les périls insidieux de la technologie. Sans atteindre des sommets de subtilité, il résonne avec une poignante réalité. Hosoda, une fois de plus, démontre son talent prodigieux pour saisir des récits humains et les tisser sur la toile magnifique de l’anime. Il oscille habilement

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[CRITIQUE] Don’t Look Up : Déni cosmique – Machination stellaire

Le dernier film d’Adam McKay suit en toute logique le très réussi Vice (2018) du même réalisateur, alternant entre la satire politique et le drame. En découvrant l’existence d’une comète s’apprêtant à détruire la Terre dans plus de six mois, un docteur physicien et une étudiante en doctorat ne savent pas vraiment à qui ils vont se confronter. La comète ou l’Etat, ou les deux ? Montage fulgurant et humour noir distillé scène après scène, c’est tout le style du cinéaste américain

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AUJOURD'HUI, LE CINÉMA

[CRITIQUE] Matrix Résurrections – Un “déjà-vu”

Lorsque les sœurs Wachowski, Lana et Lilly, ont bouleversé de manière irrévocable le panorama cinématographique (et par la même occasion, la culture populaire) avec leur opus intitulé “Matrix” en 1999, une œuvre de science-fiction philosophique qui interrogeait profondément la nature même de l’existence, il n’a guère étonné que le studio à l’origine du film, Warner Bros, sollicitât leur génie pour en créer d’autres. Elles s’exécutèrent en 2003, donnant ainsi naissance à Matrix Reloaded et Matrix Revolutions. Cependant, les autorités en

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[CRITIQUE] Encounter – À la rencontre du troisième type

Il est difficile d’imaginer que quelqu’un puisse être réellement surpris par ce qui se passe dans Encounter de Michael Pearce. Heureusement, certaines des cartes sont dévoilées assez tôt, mais cela ne fait qu’entraîner un autre problème : le reste de l’histoire ne peut que dérailler. Riz Ahmed est Malik Khan, un militaire qui rentre chez lui à l’improviste pour évacuer ses enfants Jay et Bobby (respectivement Lucian-River Chauhan et Aditya Geddada) en prévision d’une invasion extraterrestre secrètement déjà en cours.

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PAR SAISONS

[CRITIQUE] ARCANE (Saison 1) – Mécaniquement magistrale.

Le travail d’adaptation de jeu vidéo en univers narratif contemplatif, à savoir transposer un médium interactif en un médium visuel, est un travail hautement complexe pouvant se révéler être décevant. On ne va pas se le cacher, beaucoup de films nous l’ont prouvés comme Prince of Persia, Mortal Kombat, Hitman, etc. Tous ces films n’ont été au final que des produits dérivés, jouant sur la nostalgie et l’attachement plus que de la transposition d’un univers interactif en univers visuel. Mais

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ANALYSE

[ANALYSE] Vanilla Sky – L’illusion du rêve américain d’avant à aujourd’hui

Au fil de ma croissance, j’ai été largement exposé à l’idéal du rêve américain, non seulement par le biais de mes géniteurs, mais aussi par le truchement des médias, tels que le cinéma et la télévision. Ce rêve américain, en substance, gravitait autour de la notion de réussite, le plus souvent en dépendance de ses propres efforts. Avec l’écoulement du temps, j’ai tendance à percevoir que cette conception a subi une métamorphose, synthétisant dorénavant la quintessence de ce qu’il signifie

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[CRITIQUE] Finch – Hanks, un robot, un chien et un camping-car

C’est à Tom Hanks qu’il revient de réaliser un film familial sur l’apocalypse. Le papa de l’Amérique a déjà emmené le public dans des endroits difficiles, mais son dernier film, qui se déroule sur une Terre décimée par une éruption solaire, fait passer Seul au monde pour un jeu d’enfant. Finch, réalisé par Miguel Sapochnik et écrit par Craig Luck et Ivor Powell, se déroule dans un futur (pas si lointain ?) où une éruption solaire a rendu toute vie

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AUJOURD'HUI, LE CINÉMA

[CRITIQUE] Life On Mars – Mensonge colonial

Le scénariste et réalisateur Wyatt Rockefeller, qui en est à son premier long métrage, a su trouver un style, une ambiance, une esthétique et un message central bien distincts pour Life on Mars. Le film donne également à Brooklynn Prince son rôle le plus complexe et le plus dramatique depuis son rôle incroyablement puissant dans The Florida Project de Sean Baker. D’une certaine manière, le film aurait toujours été regardable, même s’il est long à démarrer ou si ces éléments

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ANALYSE

[ANALYSE] Chromosome 3 – Être la mère d’enfant(s) monstre(s)

Frissons et Rage ont placé le réalisateur canadien David Cronenberg à l’avant-garde de l’horreur psychosexuelle corporelle, et Chromosome 3 couronne avec brio son œuvre des années 1970. Dans la vision unique de Cronenberg, la chair humaine est elle-même monstrueuse, capable de muter, de se détacher, de glisser et de détruire son géniteur. Ses films de cette décennie s’enfoncent profondément dans le système reproductif humain et dans les pulsions qui l’animent, pour en ressortir trempés de sang et tout à fait

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AUJOURD'HUI, LE CINÉMA

[CRITIQUE] Venom : Let There Be Carnage – L’étron, bouffeur de cervelles

Une plaisanterie dénuée de toute pertinence n’a jamais été aussi oppressivement morne. À la décharge du réalisateur Andy Serkis, succédant à Ruben Fleischer, Venom : Let There Be Carnage reprend ce qui a apparemment plu au “grand public” dans le premier opus, malgré son désastre tonal. Il convient de noter que cette fois-ci, l’expérience est délibérément axée sur le style plutôt que sur le chaos confus et déconcertant qui a induit en erreur le public, le faisant croire qu’il était

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C'est fini, snif