Étiquette : Romance

ACTUALITÉ CINÉMA - EN SALLES, (S)VOD, etc..

[CRITIQUE] To The Moon – On ne demande pas la lune

To The Moon nous rappelle avec force que le cinéma est une alchimie subtile. Avoir tous les ingrédients d’un film de qualité ne garantit pas le succès. Il y a un fil magique que la foudre fait passer dans la bouteille, et quand il manque, le résultat est des films irritants comme celui-ci. Sur le papier, il vole, mais à l’écran, cette comédie romantique n’atteint pas les sommets espérés.

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AUJOURD'HUI, LE CINÉMA

[CRITIQUE] The Glassworker – L’amour à bout de souffle (Annecy Festival 2024)

Entouré de mille et une œuvres d’art en verre soufflé, Vincent grandit dans l’équilibre instauré par son père, partagé entre l’art et le deuil de sa mère. Fils d’un souffleur de verre et élevé dans la boutique la plus populaire du pays, le jeune homme se passionne pour ce métier et, avec le temps, dépasse même le talent de son géniteur. Tout droit venu d’Asie du Sud, The Glassworker participe à la compétition des longs-métrages de la catégorie Contrechamp. Usman

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AUJOURD'HUI, LE CINÉMA

[CRITIQUE] Love Lies Bleeding – Poussée de Pecs, poussée de sang

Rose Glass n’aura pas attendu bien longtemps pour réaliser des films outre-Atlantique. Il faut dire que son premier long-métrage, Saint-Maud, avait fait du bruit en remportant quatre prix au festival de Gérardmer en 2020. Et tandis que Morfydd Clark, actrice de Maud, s’est vu confier le rôle principal de la série Prime, Le Seigneur des Anneaux, Glass a bénéficié de moyens plus importants et d’un joli casting pour son deuxième film. La Britannique reste dans un registre plutôt horrifique, mais

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FESTIVAL DE CANNES (2024)

[CRITIQUE] L’Amour Ouf – Avoir du Cœur

Il y avait tous les arguments pour être confiants, ou alors anxieux, quant au nouveau projet de Gilles Lellouche, après Narco et Le Grand Bain : L’Amour Ouf. Entre un budget de 35 millions d’euros, un casting XXXL regroupant les grandes pointures du cinéma français, et un style particulier mêlant des genres rarement explorés en France avec un tel budget, à savoir une comédie musicale romantique ultra-violente, tout sur le papier suscitait l’enthousiasme et l’envie de le découvrir. Cependant, on

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FESTIVAL DE CANNES (2024)

[CRITIQUE] Baby – Do i taste like candy ?

Au sein de l’industrie cinématographique, il y a les bons films, les mauvais films ou encore les films moyens. Dans cette dernière catégorie est définie une sous-espèce pas particulièrement agréable, celle des films déjà-vus. C’est malheureusement ici que l’on pourrait ranger le film de Marcelo Caetano, Baby. Derrière ce titre, se découvre le personnage de Wellington sortant d’un centre de détention pour mineurs et errant seul dans les rues de São Paulo, ses parents ne lui ayant pas donné de

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AUJOURD'HUI, LE CINÉMA

[CRITIQUE] Challengers – Trouver le triangle équilatéral

Zendaya, l’égérie incontournable du moment, depuis son éclat dans Euphoria (en mettant de côté ses rôles dans les récents Spider-man de Marvel), s’applique inlassablement à métamorphoser son image. Elle était l’icône des jeunes téléspectateurs avides de Disney Channel – un parcours fréquent pour ces étoiles montantes de la firme aux grandes oreilles, comme en témoigne également le passage de Miley “Hannah Montana” Cyrus, avec son titre Wrecking Ball, entre autres. Désormais, elle se dévoile dans des scènes intimistes, explorant les

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[CRITIQUE] Un jeune chaman – La brume dans la yourte

Le septième art mongol, à l’image de son pays, demeure trop souvent méconnu, incompris, voire pire, objet d’une exotisation maladroite. Pourtant, les œuvres de Lkhagvadulam Purev-Ochir ont rompu avec ce statu quo. Ses courts-métrages, Mountain Cat et Snow in September, ont eu l’honneur d’être les premiers films mongols officiellement sélectionnés à Cannes et à Venise, respectivement. Cette année, son retour au Lido s’opère avec son premier long-métrage, Un jeune chaman, un portrait à la fois poétique et sobre d’Oulan-Bator et

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C'ÉTAIT QUOI LE CINÉMA ? [RETOUR SUR..]

[RETOUR SUR..] Smooth Talk – Loup y-es tu ?

Le cinéma est un art impitoyable, tant pour ceux qui le font que pour ceux qui le regardent. C’est un domaine et une industrie en perpétuel mouvement, sources à la fois d’innovations et de frustrations artistiques et technologiques. Un(e) cinéphile avance donc dans un cimetière qui ne dit pas son nom, conscient(e) à la fois de ce qui est et ce qui aurait pu être au moment du tournage et à la sortie du projet. Pour preuve, le patrimoine mondial

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ANALYSE

[ANALYSE] Mademoiselle – s’échapper des hommes

À première vue, Mademoiselle pourrait sembler une représentation grossière de la sexualité féminine, empreinte d’odes aux stéréotypes genrés. Cependant, il se révèle être bien plus qu’une simple contradiction des apparences initiales. Inspiré du roman policier victorien de 2002, Fingersmith, de Sarah Waters, lui-même témoignant d’une perspective lesbienne, ce récit offre une réflexion profonde et authentique sur l’identité et la sexualité féminines. Ce qui surprend davantage, c’est la fidélité avec laquelle Park Chan-Wook a su préserver ces thèmes dans son adaptation

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C'ÉTAIT QUOI LE CINÉMA ? [RETOUR SUR..]

[RETOUR SUR..] Electric Dreams – iAmoureux

Le générique d’ouverture est un début animé et léger d’un film qui demeure avant tout fidèle à ces deux qualificatifs éponymes (La Belle et l’Ordinateur, en VF), bien qu’un troisième mérite également mention : la célérité. Mais abordons cette question plus tard. D’emblée, un esprit sincère, écrivant en cette troisième décennie du XXIe siècle, se doit de reconnaître que, pour un film datant de 1984, il a connu un vieillissement miraculeusement gracieux. Entendez par là que rarement un film ne

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C'est fini, snif