Étiquette : Romance

ACTUALITÉ CINÉMA - EN SALLES, (S)VOD, etc..

[CRITIQUE] Challengers – Trouver le triangle équilatéral

Zendaya, l’égérie incontournable du moment, depuis son éclat dans Euphoria (en mettant de côté ses rôles dans les récents Spider-man de Marvel), s’applique inlassablement à métamorphoser son image. Elle était l’icône des jeunes téléspectateurs avides de Disney Channel – un parcours fréquent pour ces étoiles montantes de la firme aux grandes oreilles, comme en témoigne également le passage de Miley “Hannah Montana” Cyrus, avec son titre Wrecking Ball, entre autres. Désormais, elle se dévoile dans des scènes intimistes, explorant les

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[CRITIQUE] Un jeune chaman – La brume dans la yourte

Le septième art mongol, à l’image de son pays, demeure trop souvent méconnu, incompris, voire pire, objet d’une exotisation maladroite. Pourtant, les œuvres de Lkhagvadulam Purev-Ochir ont rompu avec ce statu quo. Ses courts-métrages, Mountain Cat et Snow in September, ont eu l’honneur d’être les premiers films mongols officiellement sélectionnés à Cannes et à Venise, respectivement. Cette année, son retour au Lido s’opère avec son premier long-métrage, Un jeune chaman, un portrait à la fois poétique et sobre d’Oulan-Bator et

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C'ÉTAIT QUOI LE CINÉMA ? [RETOUR SUR..]

[RETOUR SUR..] Smooth Talk – Loup y-es tu ?

Le cinéma est un art impitoyable, tant pour ceux qui le font que pour ceux qui le regardent. C’est un domaine et une industrie en perpétuel mouvement, sources à la fois d’innovations et de frustrations artistiques et technologiques. Un(e) cinéphile avance donc dans un cimetière qui ne dit pas son nom, conscient(e) à la fois de ce qui est et ce qui aurait pu être au moment du tournage et à la sortie du projet. Pour preuve, le patrimoine mondial

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ANALYSE

[ANALYSE] Mademoiselle – s’échapper des hommes

À première vue, Mademoiselle pourrait sembler une représentation grossière de la sexualité féminine, empreinte d’odes aux stéréotypes genrés. Cependant, il se révèle être bien plus qu’une simple contradiction des apparences initiales. Inspiré du roman policier victorien de 2002, Fingersmith, de Sarah Waters, lui-même témoignant d’une perspective lesbienne, ce récit offre une réflexion profonde et authentique sur l’identité et la sexualité féminines. Ce qui surprend davantage, c’est la fidélité avec laquelle Park Chan-Wook a su préserver ces thèmes dans son adaptation

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C'ÉTAIT QUOI LE CINÉMA ? [RETOUR SUR..]

[RETOUR SUR..] Electric Dreams – iAmoureux

Le générique d’ouverture est un début animé et léger d’un film qui demeure avant tout fidèle à ces deux qualificatifs éponymes (La Belle et l’Ordinateur, en VF), bien qu’un troisième mérite également mention : la célérité. Mais abordons cette question plus tard. D’emblée, un esprit sincère, écrivant en cette troisième décennie du XXIe siècle, se doit de reconnaître que, pour un film datant de 1984, il a connu un vieillissement miraculeusement gracieux. Entendez par là que rarement un film ne

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AUJOURD'HUI, LE CINÉMA

[CRITIQUE] Sans jamais nous connaître – Savoir où on est

L’univers spatio-temporel dans Sans jamais nous connaître d’Andrew Haigh se caractérise par une délibérée instabilité. L’œuvre prend racine au sein d’une nouvelle tour résidentielle, presque déserte, située au cœur de Londres. En ce lieu, Adam (interprété par Andrew Scott), un scénariste d’âge mûr, semble mener une existence en apparence solitaire. Cependant, le second lieu crucial de l’intrigue est la maison de son enfance, située dans le sud de Londres, qu’il visite périodiquement en train au cours du récit. Au premier

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[CRITIQUE] La Bête – dans la jungle de l’espace et du temps

Hasard du calendrier, La Bête dans la Jungle d’Henry James est adaptée deux fois en moins d’un an au cinéma. Après la proposition de Patrick Chiha, qui avait grandement séduit quelques-uns de nos rédacteurs, c’est au tour de Bertrand Bonello de se confronter à la nouvelle de l’écrivain anglais. Le réalisateur va par ailleurs se prêter à un exercice assez étonnant. Là où James écrivait sa nouvelle à la fin du XIXe siècle, Chiha l’adaptait pour placer l’histoire dans un

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[CRITIQUE] Tout sauf toi – Et Cette rengaine

Puisant son inspiration des pages vénérables de Beaucoup de bruit pour rien de Shakespeare, Tout sauf toi sert de rappel poignant que, même si une fusion d’éléments disparates peut initialement promettre une mosaïque intrigante, le résultat final n’est en aucun cas garanti d’être un chef-d’œuvre. Hélas, cette comédie romantique lassante trébuche dans l’abîme d’un humour insipide et puéril, cédant aux contraintes de conventions formulaïques que même les performances les plus médiocres ne parviennent pas à enrichir. Néanmoins, c’est le courant

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AUJOURD'HUI, LE CINÉMA

[CRITIQUE] Iris et les Hommes – Des désirs et des Ambiguïtés

Nous nous souvenons tous de ce moment mémorable, en septembre 2020, quelques semaines après la levée du premier confinement et avant l’avènement du second, lorsque Laure Calamy, sous la direction de Caroline Vignal – qui signait alors son tout premier long-métrage – nous a conviés, dans les salles obscures, à une traversée fascinante des Cévennes avec le fabuleux personnage d’Antoinette. Cette comédie cocasse nous a entraîné à travers les contrées rurales françaises, où une femme, déçue par son amant qui

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FILMS

[CRITIQUE] Amours à la finlandaise – Amours de l’autre

Dans Amours à la finlandaise, Selma Vilhunen, réalisatrice et scénariste, esquisse une Finlande où les violences sociales telles que le sexisme, l’homophobie et la négativité sexuelle sont omniprésentes, tout en suggérant qu’une alternative est envisageable. Lorsque Juulia (Alma Pöysti), une députée progressiste, découvre l’infidélité de son époux Matias (Eero Milonoff), père de son fils, avec la jeune Enni (Oona Airola), elle incarne d’abord l’image classique de la femme trahie. Consumée par un désir de pleurs, de cris et d’explications, Juulia

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C'est fini, snif