Rechercher

Étiquette : Drame

AUJOURD'HUI, LE CINÉMA

[CRITIQUE] Un Couple – Grande prose malade

Un Couple est l’exemple même du genre de film monotone qui n’a pas sa place au cinéma et qui n’est finalement qu’une création ennuyeuse et inutile. Ce n’est rien d’autre qu’une interprétation de 60 minutes d’un poème (ou, techniquement, de lettres) entrecoupée de quelques images d’archives de fleurs et de nature. Hein ? Ce « film » n’a pas sa place ici. Il n’est pas courant qu’un film m’énerve au point d’écrire une critique intensément négative, mais celui-ci m’a tellement dérangé que

LIRE LA SUITE »
LES EXCLUSIVITÉS DU STREAMING

[CRITIQUE] Werewolf By Night – Rare comme une pleine lune

Marvel Studios vient complètement de sortir du lot et a offert aux fans quelque chose de totalement nouveau. Werewolf By Night est la première (espérons-le, de nombreuses) présentation spéciale Marvel et elle ressemble beaucoup aux films d’horreur d’autrefois – avec juste un petit peu de Marvel pour faire bonne impression. Ce film rappelle les films d’horreur classiques, jusqu’aux bruits et aux remous du « film », et n’est rien de moins que spécial. Werewolf By Night raconte l’histoire d’un groupe de chasseurs

LIRE LA SUITE »
AUJOURD'HUI, LE CINÉMA

[CRITIQUE] Illusions perdues – Balzac serait Honoré

Xavier Giannoli porte habillement son adaptation des Illusions perdues d’Honoré de Balzac, l’histoire d’un jeune homme ambitieux qui s’enivre d’illusions artistiques et sociales dans le Paris de la Restauration (1814-1830). Attendu par beaucoup, le film ravit et émeut dans son exploration du « génie français », dans un grand moment de cinéma. Le réalisateur français adapte l’œuvre d’Honoré de Balzac, dans un film romantique et critique sur l’ambition, la vanité, la société parisienne lettrée du début du XIXe siècle, une société et

LIRE LA SUITE »
AUJOURD'HUI, LE CINÉMA

[CRITIQUE] Les Olympiades – Regarder les gens s’aimer

Des romances passagères, une ambiance douce-amère et une première en noir et blanc, Les Olympiades semble détonner dans l’œuvre de son auteur qui a pourtant souvent croiser les genres, les approches, parfois au sein d’un même film. Le neuvième film de Jacques Audiard est une adaptation de trois bandes dessinées d’Adrian Tomine, on suit les amitiés et amours d’Émilie, Camille, Nora et Amber Sweet dans le quartier des olympiades à Paris. Ce quartier est un choix d’adaptation et constitue le

LIRE LA SUITE »
AUJOURD'HUI, LE CINÉMA

[CRITIQUE] Memoria – Retrouver le sens de la vie

Le cinéma d’Apichatpong Weerasethakul est des plus passionnants, évoquant tant l’existence humaine que le passage et le renouvellement du temps, comme du monde. Avec Memoria, le cinéaste thaïlandais s’intéresse de nouveau au souvenir d’une horticultrice écossaise, et plus particulièrement à celui d’un son, un son qu’elle essaye de retrouver à Bogota en Colombie, comme si celui-ci pouvait l’éclairer sur la beauté, ou l’horreur du monde moderne. Quel est ce son, pourquoi s’est-il manifesté ?  On connaît l’affection que porte l’immense réalisateur

LIRE LA SUITE »
AUJOURD'HUI, LE CINÉMA

[CRITIQUE] Broadway – Pick ‘drags’ Pocket

Broadway, quel bel exemple d’un film audacieux et sobre qui ne demande pas d’attention, mais qui vous séduit définitivement dans son univers. Il se situe entre une comédie musicale noire et une pièce du genre réalisme social, avec de fortes doses de gentils gangsters et de fantaisie symbolique (principalement sur les épaules d’un singe enragé, piégé dans une cage). Ce style hybride s’avère idéal pour encadrer l’histoire d’un groupe de pickpockets qui résident dans un théâtre abandonné, situé dans un

LIRE LA SUITE »
AUJOURD'HUI, LE CINÉMA

[CRITIQUE] Ambulance – Course contre la mort

C’est le retour de Michael Bay au cinéma, depuis le catastrophique cinquième volet de Transformers, et un passage laborieux sur Netflix avec Six Underground. Inspiré d’un film Danois sorti en 2005, Ambulance raconte l’histoire de deux frères adoptifs, incarnés par Jake Gyllenhaal et Yahya Abdul-Mateen, qui se lancent dans un braquage de banque, mais leur évacuation ne se passe pas comme prévu et sont contraints de voler une ambulance, prenant ainsi en otage une infirmière (Eiza Gonzalez), et un jeune

LIRE LA SUITE »
AUJOURD'HUI, LE CINÉMA

[CRITIQUE] Drive My Car – Se guider

Drive My Car évoque par beaucoup d’aspects, l’affranchissement de l’artiste et le dépassement des barrières de la communication, ce qui n’est pas très étonnant lorsque l’on sait que le long-métrage est l’adaptation d’une nouvelle écrite par Murakami.  Le personnage principal, Yusuke est un acteur et metteur en scène marié à une dramaturge, Fukaku.  Suite au décès de sa femme atteinte d’une hémorragie méningée, il tente pour une nouvelle fois de mettre en scène la pièce de Tchekhov « Oncle Vania », tout

LIRE LA SUITE »
ANALYSE

[ANALYSE] Les Sept Samouraïs – Le chanbara ultime ?

Akira Kurosawa était un metteur en scène de génie, on le sait. Fervent admirateur du cinéma américain de John Ford et de l’écriture de William Shakespeare, ce n’est pas par hasard qu’il affectionnait tant le genre du chanbara (film de sabre japonais) qui lui permettait de revisiter ses influences majeures (voir les shakespeariens Ran et Le Château de l’Araignée, la mise en scène de John Ford pour les grands angles et la construction des récits) tout en leur apportant sa touche personnelle.

LIRE LA SUITE »
AUJOURD'HUI, LE CINÉMA

[CRITIQUE] En attendant Bojangles – Un air de conte de fées

Cette adaptation du best-seller d’Olivier Bourdeaut flirte entre la comédie déjantée et le drame tragique, et tient bon grâce à l’énergie des acteurs impliqués. Bien que réaliste par nature, l’histoire dégage un air de conte de fées rêveur, marqué du signe « français » qui implique des qualités au niveau du décor, de l’esthétique et de la mise en scène. En le regardant, on a l’impression de lire un livre pour enfants, mais il s’agit simplement d’une histoire d’amour avec des traces

LIRE LA SUITE »
C'est fini, snif