Étiquette : Biopic

AUJOURD'HUI, LE CINÉMA

[CRITIQUE] Une Vie – Vaut mieux pas la gâcher

Il importe de soulever d’emblée un point crucial – car nombre d’esprits sensés pourraient légitimement estimer que cela ne saurait altérer notre jugement sur un film – Une Vie, de James Hawes, se révèle être une supercherie. Ceci, particulièrement au regard de la façon dont SND, distributeur du film en France, a choisi de le promouvoir. En effet, entre l’affiche finale et la bande-annonce, cette dernière surfant sur une mélodie d’Adèle qui détonne totalement avec le ton et le contexte

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FILMS

[CRITIQUE] Bob Marley: One Love – No trouvailles No Cry

Alors que l’industrie du film de super-héros semble glisser inexorablement vers un déclin inéluctable, comme le prophétisait Thanos, Hollywood semble avoir découvert une nouvelle mine d’or avec les biopics musicaux. Depuis le succès retentissant de Bohemian Rhapsody, ce genre occupe une place de plus en plus importante dans nos cinémas. Si des œuvres telles que Rocketman se démarquent en offrant des récits authentiques et audacieux (comédie musicale co-écrite et produite par Elton John lui-même, qui n’hésite pas à explorer les

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[CRITIQUE] Race for Glory: Audi vs. Lancia – course toujours

Que penser d’un long-métrage dépeignant une biographie, mais qui, d’emblée, expose les artifices de sa créativité narrative ? On pourrait légitimement escompter une œuvre affranchie des clichés éculés inhérents aux biographies, dont la lassitude nous a accablé. Pourtant, l’expérience offerte par Race for Glory: Audi vs. Lancia ne s’accorde guère avec ces attentes. Il s’agit d’un drame de course qui s’avère incapable de saisir la frénésie du circuit, l’âme brûlante de la vitesse, ou l’ardent désir de triomphe. En effet,

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[CRITIQUE] Iron Claw – De l’autre côté du ring

Discuter en profondeur du Iron Claw de Sean Durkin, une dramatisation de la vie de la famille Von Erich, dont l’influence perdure sur plusieurs générations dans le monde du catch professionnel, s’avère être un véritable casse-tête intellectuel. La célèbre permutation des Von Erich, constituée initialement de cinq frères adultes évoluant dans le monde du catch (réduits à quatre dans le film), principalement au sein d’une promotion basée à Dallas dans les années 80 et 90, détenue de manière autoritaire –

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C'ÉTAIT QUOI LE CINÉMA ? [RETOUR SUR..]

[RETOUR SUR..] Une famille sur le ring – Des débuts “parfaits”

Basé sur l’authentique épopée de la lutteuse WWE Paige, Une famille sur le ring se révèle être une touchante déclaration d’amour envers l’art du catch. Le scénario, méticuleusement élaboré par le réalisateur Stephen Merchant, dépeint de manière quasi-chorégraphique le parcours de sa protagoniste, évitant habilement tout excès narratif. C’est fondamentalement une comédie fusionnée avec le récit de la découverte sportive d’une femme, parsemée de quelques réflexions superficielles sur la théâtralité du catch. Ce long-métrage retrace l’ascension de Paige, alias Raya

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[CRITIQUE] Ferrari – Adam Pilote au pays du vroom vroom

Lorsqu’il avait été invité au Max Linder il y a quelques années, Michael Mann nous avait confié qu’il était bien plus compliqué aujourd’hui de réaliser un film, du moins de le produire et le financer. Son dernier film était Blackhat, Hacker en français, il y a 9 ans de cela, potentiellement son dernier film vu l’âge du monsieur. Heureusement il n’en est rien, puisque Michael Mann revient cette année avec son nouveau projet, Ferrari, adaptation du livre Enzo Ferrari –

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[CRITIQUE] Priscilla – Reine du Tortionnaire

Le Priscilla de Sofia Coppola, retraçant la relation entre la jeune Priscilla Presley, 14 ans, et Elvis Presley, 24 ans, présente une perspective déconcertante du King, bien loin de l’image flatteuse à laquelle ses fans sont habitués. L’œuvre, inspirée du livre autobiographique d’Elvis et Priscilla, dépeint un récit sombre et morne, dépourvu de l’exubérance que l’on trouve dans d’autres productions telles que le récent Elvis de Baz Luhrmann. Dès les premières images, Sofia Coppola saisit l’inégalité frappante entre Priscilla, une

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[CRITIQUE] Maestro – L’incontournable amour

Dans sa réalisation de Maestro, Bradley Cooper s’est investi dans un défi artistique audacieux : dépeindre avec brio une saga amoureuse tourmentée au cœur de l’existence flamboyante du vénéré Leonard Bernstein. Son dessein ne se limitait point à une simple biographie ; il aspirait à transcender les frontières habituelles pour sonder la trame complexe liant Bernstein à Felicia Montealegre. L’épicentre narratif se concentre sans équivoque sur cette intimité tumultueuse, un choix esthétique défiant les attentes classiques d’un portrait biographique conventionnel.

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[CRITIQUE] Napoléon – L’Empereur de la farce

Pour l’abonné aux fresques historiques qu’est Ridley Scott, réaliser Napoléon, c’est un peu comme renfiler ses vieux chaussons. Des chaussons encore chauds, en l’occurrence, puisque le metteur en scène enchaîne depuis Le Dernier Duel les drames en costumes, comme le signe d’un regain d’inspiration après une traversée du désert – et de l’espace, avec les préquels fanés d’Alien – qui commençait à durer. Sur sa lancée, le réalisateur s’attaque à la vie du célèbre Bonaparte, le soldat corse parvenu au

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[CRITIQUE] House of Gucci – Décadence de luxe

Le dernier film de Ridley Scott, à peine échauffé avec The Last Duel, concentré sur la décadence de l’empire familial Gucci, ne peut pas faire l’unanimité. On y suit le jeune Maurizio Gucci (Adam Driver), encore en études de droit, sur le point de faire la rencontre de Patrizia Reggiani (Lady Gaga), qui pourrait bien être l’amour de sa vie. L’empire Gucci déjà en marche depuis des années passées, c’est l’héritage qui reprend le trône jusqu’aux excès. Adapté du roman

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C'est fini, snif