[CRITIQUE] Interceptor – Back to the 90’s

Les amateurs de films d’action DTV passeront un bon moment avec l’ambitieux mais économique Interceptor, un film à la fois rafraîchissant, sans prétention et solidement construit qui fait exactement ce qu’il dit sur sa jaquette. On retrouve ici une ambiance de retour aux années 90 très appréciée, avec une protagoniste solitaire déjouant une bande de méchants et surmontant à la fois des problèmes personnels et des obstacles écrasants pour sauver la situation. Ce film n’aurait pas été trop dépaysant dans la série des films d’action “Die Hard” qui ont peuplé l’âge d’or du genre.

Elsa Pataky (récemment apparue dans plusieurs Fast and Furious) incarne le capitaine de l’armée JJ Collins, qui a été relégué à la sécurité sur la plate-forme flottante de défense antimissile SBX-1. C’est un retour au travail pour elle après que sa carrière et sa psyché aient été sauvagement attaquées lorsqu’elle a accusé un officier de haut rang d’agression sexuelle. Bien sûr, dès son premier jour de travail, des attaques terroristes simultanées font d’elle la dernière ligne de défense contre Alexander (Luke Bracey), qui s’introduit furtivement dans la base et est déterminé à empêcher la SBX-1 de détruire sa fusillade d’armes nucléaires tactiques, qu’il a l’intention de lancer à la fois pour obtenir une rançon et pour offrir une véritable table rase aux États-Unis, qu’il croit empoisonnés par le fanatisme et la politique partisane.

Ronda Rousey vs Big Daddy Walter White

Les antécédents traumatisants de Collins et les motivations plus ou moins réalistes d’Alexander confèrent à Interceptor une énergie mentale décalée, et Pataky en particulier est une présence physique très convaincante qui doit tenir la barre dans presque toutes les scènes. Mais ce fond émotionnel n’est jamais travaillé, même si Alexander tente de l’utiliser pour manipuler Collins. De toute façon, il n’y a pas de temps pour tout cela, étant donné la course presque ininterrompue de l’intrigue. Interceptor ne se calme jamais, dès que Collins tue un homme de main ou résout un problème, deux autres surgissent pour prendre sa place.

Matthew Reilly, qui en est à sa première réalisation, a fait un travail d’artisan en tirant le meilleur parti de ce qui était certainement un petit budget. Interceptor s’en tient principalement à quelques petits décors, avec des détours par un fond vert pour les extérieurs de la base, le tout mis en scène avec une économie de moyens discrète. L’action est présentée de manière très agréable dans des prises plus longues et des plans plus larges avec un minimum de coupures, mais malgré les compétences apparentes de Pataky (et des autres interprètes), la chorégraphie est juste un peu trop lente, et le montage souvent trop mou. Les nombreux combats (toujours très divertissants) semblent un peu répétés, un peu hésitants. Même avec cette mise en garde, Interceptor est l’un des plus efficaces films de DTV à avoir été porté à l’écran ces dernières semaines, offrant suffisamment de divertissement léger pour satisfaire les amateurs d’action.

Note : 2 sur 5.

Interceptor sur Netflix le 3 juin 2022

0
0

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *