Étiquette : Action

ACTUALITÉ CINÉMA - EN SALLES, (S)VOD, etc..

[CRITIQUE] Deadpool & Wolverine – Un hommage Inattendu

Il est (re)venu, le temps des mutants. Pour les scénaristes à la solde de Kevin Feige, cela sonne probablement comme une libération : depuis le rachat de la 20th Century Fox et la retraite forcée des X-Men, les auteurs de chez Marvel Studios s’échinent à préparer le retour en grande pompe (soit au cinéma) de l’équipe en cherchant le point d’entrée idéal dans leur univers de super-héros connecté. Sans surprise aucune, l’intronisation tant attendue se fait grâce à la magie

LIRE LA SUITE »
ACTUALITÉ CINÉMA - EN SALLES, (S)VOD, etc..

[CRITIQUE] Twisters – Le vent était au scepticisme

Il est incontestable que Hollywood et les studios américains éprouvent des difficultés à se réinventer, à concevoir des blockbusters imprégnés de nouveauté et d’originalité. Les récents triomphes du grand écran en témoignent : suites interminables, adaptations de franchises vidéoludiques, littéraires, ou même inspirées de parcs d’attractions. S’y ajoutent les legacyquels, les reboots et autres résurrections. Cette tendance révèle une absence flagrante d’innovation, un recyclage incessant des mêmes univers au détriment de créations audacieuses et inventives. Dans ce contexte, exhumer la

LIRE LA SUITE »
ACTUALITÉ CINÉMA - EN SALLES, (S)VOD, etc..

[ANALYSE] Point Break – Erotisme, Surf et Générique

En 1991, la jeune réalisatrice Kathryn Bigelow réalise un succès retentissant avec Point Break, un film d’action mêlant buddy movie et film de braquages. Initialement confié à Ridley Scott, le projet brille grâce à son duo phare, Keanu Reeves et Patrick Swayze. Keanu Reeves, alors étoile montante d’Hollywood, incarne Johnny Utah, un jeune agent du FBI ambitieux et déterminé à gravir les échelons. Lors d’une mission d’infiltration visant à identifier des braqueurs ingénieux, il rencontre Bodhi, un passionné de surf

LIRE LA SUITE »
ACTUALITÉ CINÉMA - EN SALLES, (S)VOD, etc..

[CQL’EN BREF] Elyas (Florent Emilio-Siri)

Florent Emilio-Siri, réalisateur du biopic acclamé Cloclo et du mémorable Nid de Guêpes sorti il y a 20 ans, revient au cinéma d’action avec Elyas, un thriller tendu porté par Roschdy Zem. Si le postulat de départ – un garde du corps engagé pour protéger une petite fille et sa famille – rappelle fortement l’excellent Man on Fire de Tony Scott, le film évite rapidement toute comparaison supplémentaire.

LIRE LA SUITE »
ACTUALITÉ CINÉMA - EN SALLES, (S)VOD, etc..

[CRITIQUE] Le Flic de Beverly Hills : Axel F – C’est pas la Foley

Le Flic de Beverly Hills célèbre cette année son quarantième anniversaire, et il est difficile de ne pas être encore aujourd’hui captivé par l’énergie qui se dégage de ce film. Ce polar, quasi inédit à l’époque, se marie habilement à une comédie dans le style du “clash des débraillés contre les snobs”. Par ailleurs, il parvient — peut-être de manière fortuite — à offrir une satire mordante de l’application stricte de la loi. Plus remarquable encore, il met en scène un Eddie Murphy de 23 ans, déjà une étoile montante éblouissante — le film n’aurait simplement pas eu le même impact avec un acteur blanc. Le succès fut colossal, suivi quelques années plus tard par une suite dirigée par un Tony Scott encore avide de succès après Top Gun. À ce stade, Murphy était devenu un véritable phénomène, une star incontestée du cinéma. Le Flic de Beverly Hills II se présente alors comme un hommage flamboyant à l’ego de Murphy, tout en étant un film d’action stylisé et résolument ancré dans les années 80, malgré ses lacunes qualitatives, il reste indéniablement divertissant. Quant au troisième opus réalisé par John Landis en 1994, moins en dire est préférable. Il a en effet, pour ainsi dire, scellé le sort de la franchise pour les trois décennies suivantes.

LIRE LA SUITE »
PAR SAISONS

[CRITIQUE] Demon Slayer (Saison 4) – les derniers échauffements

L’adaptation animée de Demon Slayer entame sa dernière course. Elle s’y prépare, du moins. Après trois saisons de combats époustouflants, au cours desquelles la clique de Tanjirō Kamado a épluché autant de démons que de mystères à leur propos, la série fait retourner ce beau monde au stade de l’entraînement en vue d’une guerre totale contre les mangeurs d’hommes. En ce sens, elle ne fait que suivre sa ligne éditoriale : tout shōnen qui se respecte contient sa séquence d’exercice intensif avant le duel final. Rares sont ceux, cependant, qui s’y sont autant attardés, puisque Demon Slayer en fait tout bonnement le tronc de sa quatrième saison. D’ordinaire assez proche de son matériau d’origine (un manga aux cent-cinquante-millions d’exemplaires vendus), pour ne pas dire scrupuleusement fidèle à celui-ci, le programme japonais s’autorise maintenant à improviser, afin que l’échauffement de ses jeunes héros couvre au moins huit épisodes.

LIRE LA SUITE »
ACTUALITÉ CINÉMA - EN SALLES, (S)VOD, etc..

[CRITIQUE] Furiosa : Une saga Mad Max – Préquel enragé

Mad Max : Fury Road n’était pas chiche en métaphores. Le désert dans lequel prenait place sa course-poursuite infernale, pour citer l’une de ses plus vives allusions, tenait pour inspiration l’état de l’industrie du blockbuster : un vaste champ de poussière où tout se ressemble et meurt. George Miller dynamitait l’endroit, purement et simplement, et en profitait pour mettre à jour les fondements de sa mythologie, laissée au repos depuis trente ans. Le cinéma à grand spectacle n’a malheureusement pas muté

LIRE LA SUITE »
FESTIVAL DE CANNES (2024)

[CRITIQUE] City of Darkness – Choc mandale

Ce qui fascine véritablement dans City of Darkness (Twilight of the Warriors: Walled In en version originale), c’est la manière dont Soi Cheang, cinéaste hongkongais à qui l’on doit le récent Limbo, transcende la douloureuse réalité qu’il dépeint pour offrir des scènes d’action à la fois fantasques et violentes. Nous sommes transportés dans les années 80, au cœur de l’unique territoire de Hong Kong échappant à la juridiction britannique : la redoutable Citadelle de Kowloon, une enclave abandonnée aux gangs

LIRE LA SUITE »
AUJOURD'HUI, LE CINÉMA

[CRITIQUE] Civil War – Rien qu’une photo

Face à Civil War, l’esprit est inévitablement ramené à l’image emblématique capturée par Nick Ut, le 8 juin 1972 dans le village de Trảng Bàng, au sud du Vietnam : celle de “La petite fille au napalm“. Cette photographie, d’un noir et blanc saisissant et d’un contraste froid, dépeint des enfants fuyant un nuage épais de fumée noire, résultant d’une attaque au napalm. Au centre de cette scène, se tient une jeune fille dénudée, brûlée, pleurant et souffrant. La composition

LIRE LA SUITE »
AUJOURD'HUI, LE CINÉMA

[CRITIQUE] Riddle of Fire – Le feu du conte de fées

Quelle est donc la place de l’ironie et de la sincérité dans notre époque, tant vis-à-vis de l’une que de l’autre, ainsi qu’au sein de la scène culturelle actuelle ? L’épreuve décisive pour choisir entre ces deux attitudes se trouve peut-être dans le conte de fées, un récit qui offre deux perspectives divergentes sur le monde. Créés par des adultes dans un but éducatif et moral pour les enfants, les contes de fées sont largement regardés avec scepticisme par les

LIRE LA SUITE »
C'est fini, snif