
Vol à haut risque | Air FAF One
Critique | Vol à haut risque de Mel Gibson | 1h31 | Par Julien Homère
Critique | Vol à haut risque de Mel Gibson | 1h31 | Par Julien Homère
Critique | Heretic de Scott Beck & Bryan Woods, 2024 | Conclave de Edward Berger, 2024 |Par Louan Nivesse |
Critique | The Wailing de Pedro Martín Calero, 2024 | 1h46 | Vu au PIFFF | Par Alexeï Paire |
Focus | Aggro Dr1ft d’Harmony Korine, 2024 | 1h20 | Par Julien Homere |
Critique | The Killer de John Woo, 2024 | 2h05 | Par Louan Nivesse |
Dans l’obscurité vacillante d’une salle de cinéma, un vendredi 13 se déploie. Les sièges grincent, témoins des âmes anxieuses qui s’y pressent, tandis qu’une tension palpable emplit l’air. La lumière de l’écran danse, projetant des ombres furtives et des silhouettes éperdues. L’attente, pesante et électrisante, fait vibrer l’atmosphère, comme une menace suspendue au-dessus des têtes. Ce qui s’apprête à défiler n’est pas une œuvre magistrale, ni même un film qui défiera le temps. Non, c’est Vendredi 13, première pierre d’une
Dans un coin de Taipei, sous des néons blafards qui peinent à dissiper la pluie, l’idée du « sauveur occidental » continue de hanter le cinéma comme une vieille légende urbaine. Un homme blanc, un flingue, un empire asiatique à renverser. La capitale taïwanaise n’a jamais été aussi vivante et pourtant, elle se retrouve figée dans un cadre où tout se joue à coup de clichés usés. L’Amérique impose ses fantasmes sur la toile, et Luc Besson y grave sa
On ne peut pas dire que Joker était franchement gêné de calquer ses modèles. Le film de Todd Phillips avait beau pousser la chansonnette de la révolte urbaine un peu plus fort que ses référents, il s’était au préalable arrangé pour repeindre Gotham City aux couleurs du New York de Taxi Driver, avait fourgué à Joaquin Phoenix et Robert De Niro les costumes de La Valse des Pantins et piqué à Citizen Kane son carton de fin. Une recette de
Dans un monde où les forêts se consument et où les mers vomissent du plastique, les mythes ancestraux retrouvent une force que la modernité avait étouffée. Ce retour à l’état primal, où l’Homme se voit rappelé à l’ordre par les éléments, devient un cri sourd à l’intérieur de Mother Land. Le cadre de cette fable aux accents presque apocalyptiques ? Une famille déchirée par les tourments de la nature, mais plus encore par ses propres failles. Le long-métrage d’Alexandre Aja
Alors que la plupart des récits d’action cherchent à accumuler explosions et coups de poing pour maintenir le spectateur en alerte, Rebel Ridge de Jérémy Saulnier repose sur des déflagrations silencieuses et des tensions palpables qui abolissent paradoxalement le spectaculaire. Pas de carnage massif, ni de surenchère hollywoodienne, ni de corps tombant en cascade. Ici, tout est question de frustration : une mécanique d’horlogerie où la violence est toujours annoncée sans jamais être totalement libérée. L’histoire commence par une gifle