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Étiquette : Drame

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[CRITIQUE] All We Imagine as light – Histoires d’Inde

Premier long-métrage de fiction pour Payal Kapadia, après son documentaire Toute une nuit sans savoir (2021), All We Imagine as Light raconte l’histoire de trois femmes indiennes : deux infirmières et une de leurs amies, dans un hôpital de Mumbai. Tout semble les opposer. Elles sont d’âges différents, parlent parfois des langues différentes, viennent d’ethnies diverses et, surtout, ont des visions divergentes de l’amour et de la vie. Pourtant, ces trois femmes partagent un même projet ambitieux : déjouer les

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[CRITIQUE] After – Danse, désespoir, et l’aube pour seule échappatoire

Dans les entrailles nocturnes de Paris, quand la fête s’éteint et que l’aube hésite encore à poindre, il y a ce moment suspendu, une respiration au bord du vide. After d’Anthony Lapia s’immisce dans cet espace trouble, entre sueur et silence, entre extase et désillusion. C’est une peinture du vide, un tableau d’une jeunesse qui, sous les flashs des néons et les battements d’un kick techno, cherche à combler quelque chose de plus profond, de plus inavoué. Félicie et Saïd

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AUJOURD'HUI, LE CINÉMA

[CRITIQUE] Dark Waters & Astrid’s Saints – Lovecraft par mariano baino

Dark Waters et Astrid’s Saints, les deux longs-métrages du réalisateur italien Mariano Baino, sont mis à l’honneur pour la trentième édition de l’Étrange Festival. Trente ans, c’est aussi le temps qui sépare ces deux films d’épouvante, marqués par des influences lovecraftiennes. Dark Waters, 1994 Son premier film est une étrange coproduction : italienne, britannique, mais surtout russo-ukrainienne. Baino situe l’action sur les terres de l’Union soviétique récemment disparue. Elizabeth, l’héroïne, débarque dans un couvent isolé, jadis financé par son père

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C'ÉTAIT QUOI LE CINÉMA ? [RETOUR SUR..]

[RETOUR SUR..] Bona – Aliénation domestique

Le cinéma philippin de patrimoine connaît, depuis quelques années, une véritable renaissance chez les cinéphiles, grâce au travail d’éditeurs tels que Le Chat qui Fume ou, surtout, Carlotta Films. Ces derniers ont ressorti nombre de films de réalisateurs majeurs comme Mike De Leon et Lino Brocka. De ce dernier, on redécouvre Bona, une œuvre quasi invisible depuis 40 ans, restaurée pour l’occasion. L’intrigue suit une jeune fille de classe moyenne, admiratrice de Gardo, un acteur de films à petits budgets.

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[CRITIQUE] Maldoror – le mal de l’horreur

Maldoror est sans doute le projet le plus ambitieux de Fabrice du Welz. Pendant plus de 2h30, le réalisateur retrace l’une des affaires les plus marquantes de l’histoire de la Belgique : la traque de Marc Dutroux. Rebaptisé ici Marcel Dedieu, on suit Paul Chartier, un gendarme incarné par Anthony Bajon, qui, au fil des années, devient de plus en plus obsédé par ce meurtrier. Fabrice du Welz est un cinéaste qui aime flirter avec l’horreur. Certains de ses films,

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[CRITIQUE] La Jeune Femme à l’Aiguille – Sous le noir et blanc, la complaisance

Présenté à Cannes en compétition officielle, La Jeune Femme à l’Aiguille marque une rupture nette avec le style habituel de Magnus von Horn. Oubliées les influenceuses de Sweat, place à la Scandinavie des années 1910 et à une esthétique en noir et blanc. On y suit Karoline, une ouvrière cherchant à survivre dans le Danemark d’après-guerre, errant de logements miteux en relations désastreuses. Si elle est un personnage fictif, elle croise le chemin de Dagmar Overbye, une figure historique tristement

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[CRITIQUE] Langue étrangère – Fragments d’un dialogue impossible

Langue étrangère de Claire Burger transcende les conventions du film d’apprentissage ou de la chronique adolescente pour devenir une métaphore subtile du couple franco-allemand. C’est une œuvre où malentendus et espoirs, tout comme les deux nations qu’elle évoque, oscillent entre rapprochement et incompréhension. Cette tension permanente, ce décalage entre intentions et perceptions, nourrit une œuvre captivante, ancrée dans une exploration de l’altérité et du dialogue interculturel. Le synopsis officiel, qui évoque la correspondance entre Fanny, Française, et Lena, Allemande, n’est

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CQL'EN BREF

[CQL’EN BREF] Gold Boy (Shusuke Kaneko)

La carrière de Shusuke Kaneko est pour le moins surprenante. En France, il est surtout connu pour sa magistrale trilogie Gamera des années 90, ainsi que pour l’un des meilleurs films Godzilla toutes périodes confondues. Il a également participé au film à sketches Necronomicon, aux côtés de notre Christophe Gans national. Au Japon, Kaneko a aussi réalisé deux films adaptant le célèbre manga Death Note, ce qui le rapproche du genre du polar. Son nouveau film, Gold Boy, est une

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C'ÉTAIT QUOI LE CINÉMA ? [RETOUR SUR..]

[RETOUR SUR..] L’Obsédé – Papillons encagés

William Wyler préférait les études de personnages aux simples péripéties. Ses protagonistes dissimulent souvent une tristesse enfouie, se protégeant socialement pour éviter de se retrouver dominés. L’Obsédé est l’adaptation du roman de John Fowles The Collector (Le Collectionneur), dont il reprend les grandes lignes. À Londres, Frederick Clegg, un jeune homme solitaire et perturbé, se passionne pour la collecte de papillons. Obsédé par Miranda, une étudiante en art, il décide de la kidnapper et de la séquestrer dans une maison

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AUJOURD'HUI, LE CINÉMA

[CQL’EN BREF] Peg O’ My Heart (Nick Cheung)

Peg O’ My Heart est le quatrième long-métrage réalisé par Nick Cheung, acteur vétéran ayant joué dans certains des meilleurs films de Johnnie To, ainsi que dans le remarquable On the Edge d’Herman Yau au début des années 2000. Le film raconte les troubles du sommeil et les hallucinations vécues par un chauffeur de taxi, Choi San-keung, et son médecin, le Dr. Man. Alternant constamment entre rêve et réalité, et les brouillant souvent, il peine à développer son intrigue de

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C'est fini, snif