Étiquette : Drame

AUJOURD'HUI, LE CINÉMA

[CRITIQUE] In Water – Trouble jeu

Un tournage improvisé ou presque, et des bavardages entre trois professionnels du cinéma. Peu de surprises dans In Water, qui voit Hong Sang-soo en terrain familier, profitant de la simplicité ostensible du récit pour expérimenter une forme atypique. Contre les critiques trouvant tous les qualificatifs possibles pour diminuer l’ambition vers laquelle il se projette, rappelons qu’il est un cinéaste très amateur de peinture. Cet affect se trouve sur la plupart de ses films, mais davantage dans cette proposition où le

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[CRITIQUE] Les gens d’à côté – On s’en fiche S

Lucie (Isabelle Huppert) travaille pour la police scientifique lorsque deux événements perturbent sa vie. D’abord, le suicide de son mari, également policier, partiellement causé par la pression de sa hiérarchie. Ensuite, l’arrivée de nouveaux voisins : une famille composée d’un couple et de leur petite fille. Elle s’attache rapidement à ce foyer, passant de plus en plus de moments en compagnie de la mère, interprétée par Hafsia Herzi, et du père, incarné par Nahuel Perez Biscayart, pour combler sa solitude. Elle découvre alors que son voisin est un militant anti-police au passé marqué par des actions contestataires. Le nouveau long-métrage d’André Téchiné plonge dans le dilemme moral de Lucie, tiraillée entre son affection pour cette famille et les exigences de ses collègues policiers.

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[CRITIQUE] Pendant ce Temps sur Terre – J’ai (encore) perdu mon corps

Jérémy Clapin avait fait sensation avec son premier long-métrage, J’ai Perdu mon Corps. Deux Césars, un grand prix à la Semaine de la Critique cannoise et deux prix à Annecy, le parcours touchant de Naoufel en avait séduit plus d’un. Pendant ce Temps sur Terre est donc son deuxième long-métrage et se révèle être un film de science-fiction en prises de vue réelles. Pari risqué dans le paysage audiovisuel français que cette histoire où l’on suit Elsa, jeune femme vivant en Moselle et qui espère le retour sur Terre de son frère Franck, astronaute parti et disparu depuis 3 ans.

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[RETOUR SUR..] Zabriskie Point – Liberté et mythologie américaine

Parmi les cinéastes italiens qui ont su imprégner de leur modernité l’Amérique des années 1970, au cœur du Nouvel Hollywood, Michelangelo Antonioni se distingue avec éclat.

Célèbre pour son triptyque explorant l’impossibilité de communiquer à travers L’Avventura, La Notte et L’Éclipse, ainsi que pour son film emblématique Blow-Up, Michelangelo Antonioni s’impose comme une figure majeure du cinéma. Dans Blow-Up, il met en scène le parcours d’un homme en rejet total d’une certaine réalité, interrogeant le regard et les certitudes du spectateur à partir d’une simple photographie étudiée par le personnage. Son influence sur le cinéma des années 70, tant américain qu’italien, est indéniable, inspirant des œuvres telles que Conversation secrète de Francis Ford Coppola, Profondo Rosso de Dario Argento et Blow Out de Brian De Palma. En 1970, Antonioni sort son premier film coproduit par les Américains, Zabriskie Point.

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[CQL’EN BREF] Sans un bruit : Jour 1 (Michael Sarnoski)

Les deux films précédents de John Krasinski, Sans un bruit, dépeignent la lutte acharnée d’une famille de réfugiés tentant de survivre dans un monde ravagé par des monstres extraterrestres, sensibles au moindre bruit. Ces œuvres, bien que modestes, parviennent à distiller une tension palpable et à offrir quelques sursauts de frayeur. Malgré cela, le premier opus hésite à se débarrasser de la musique d’ambiance pendant les moments de terreur, une décision en contradiction flagrante avec son concept sonore. En dépit de l’absurdité inhérente du scénario, ce diptyque parvient à équilibrer gravité et divertissement, rendant les films captivants, surtout lorsqu’ils sont visionnés en groupe. Aujourd’hui, l’inévitable préquel, Sans un bruit : Jour 1, voit le jour. Ce nouvel opus adopte une approche quelque peu différente, oscillant entre réussite et incertitude.

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[RETOUR SUR..] Detroit – Dépendance à la violence

Detroit, 1967. Une ville du Michigan marquée par de profondes tensions raciales, exacerbées par la ségrégation et la guerre du Vietnam. Les émeutes se multiplient, reflétant la colère et le désespoir de la communauté afro-américaine. C’est dans ce contexte que s’inscrit le long-métrage de Kathryn Bigelow, lauréate de l’Oscar pour Démineurs. Ici, elle nous plonge au cœur des émeutes, en se concentrant sur les événements tragiques survenus au motel Algiers où un groupe de jeunes chanteurs afro-américains, les Dramatics, célèbres

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[CRITIQUE] The Glassworker – L’amour à bout de souffle (Annecy Festival 2024)

Entouré de mille et une œuvres d’art en verre soufflé, Vincent grandit dans l’équilibre instauré par son père, partagé entre l’art et le deuil de sa mère. Fils d’un souffleur de verre et élevé dans la boutique la plus populaire du pays, le jeune homme se passionne pour ce métier et, avec le temps, dépasse même le talent de son géniteur. Tout droit venu d’Asie du Sud, The Glassworker participe à la compétition des longs-métrages de la catégorie Contrechamp. Usman

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[CRITIQUE] El sueño de la sultana – Utopie féministe (Annecy Festival 2024)

À travers divers pays et différentes cultures, Isabel Herguera nous emmène entre les rêves et la réalité. Construisant son récit à partir d’une œuvre datant de 1905, le combat féministe s’inscrit pourtant dans notre société actuelle. Étant présents à cette nouvelle édition du Festival international du film d’animation à Annecy, nous avons pu assister à la projection du premier long-métrage de la réalisatrice espagnole Isabel Herguera. Projeté dans la catégorie des Longs métrages Contrechamp, cette catégorie propose de mettre en

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[CRITIQUE] The Bikeriders – L’amour du bitume

Cela faisait près de six ans depuis la sortie de son précédent film, Loving, que nous attendions une nouvelle œuvre de Jeff Nichols, assurément l’un des cinéastes américains les plus intéressants de ces vingt dernières années. Il revient cette fois avec The Bikeriders, adaptation du livre photo éponyme de Danny Lyon, relatant la vie d’un groupe de motards du Midwest. En raison de la forme de cet ouvrage, Nichols choisit de construire son récit de manière hybride, entre fiction et

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C'est fini, snif