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Auteur : Louan Nivesse

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[CRITIQUE] Langue étrangère – Fragments d’un dialogue impossible

Langue étrangère de Claire Burger transcende les conventions du film d’apprentissage ou de la chronique adolescente pour devenir une métaphore subtile du couple franco-allemand. C’est une œuvre où malentendus et espoirs, tout comme les deux nations qu’elle évoque, oscillent entre rapprochement et incompréhension. Cette tension permanente, ce décalage entre intentions et perceptions, nourrit une œuvre captivante, ancrée dans une exploration de l’altérité et du dialogue interculturel. Le synopsis officiel, qui évoque la correspondance entre Fanny, Française, et Lena, Allemande, n’est

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[CRITIQUE] Monsieur Aznavour – La bohème ? Non, la galère !

Si l’on devait résumer Monsieur Aznavour en une phrase, ce serait probablement : “un biopic raté qui s’auto-saborde avec une ambition mal placée et une paresse scénaristique exaspérante.” Non seulement il n’apporte rien de révolutionnaire, mais il échoue, pire encore, à rendre hommage à l’un des plus grands artistes français. On devrait plutôt parler d’une catastrophe industrielle. Conçu pour plaire aux masses, il se révèle non seulement fade, mais également complètement déconnecté de l’essence même de son sujet. Mais pourquoi

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[CRITIQUE] L’I.A. du mal – Error 404

L’I.A. du mal tente de s’inscrire dans la longue tradition des œuvres où l’intelligence artificielle, créée pour nous faciliter la vie, se retourne contre ses créateurs. À l’image de HAL dans 2001 : l’Odyssée de l’espace, ce long-métrage de Chris Weitz, produit par Blumhouse, essaie de capturer nos angoisses face à la technologie. Pourtant, il finit par illustrer une autre peur : celle d’un cinéma d’horreur contemporain vidé de sa substance, habillé de thèmes modernes mais sans réelle profondeur. L’histoire

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[CRITIQUE] Tatami – Une lutte pour l’Existence

Un espace clos, des règles strictes, une lutte acharnée. Sur le tatami, chaque mouvement compte, chaque décision est cruciale, et chaque erreur peut coûter cher. Tatami explore cet espace confiné non seulement comme un lieu de compétition sportive, mais aussi comme une métaphore puissante des contraintes imposées aux femmes en Iran. Réalisé par Zar Amir-Ebrahimi et Guy Nattiv, ce long-métrage, avec son esthétique monochrome et son rythme haletant, nous entraîne dans un tourbillon où le sport devient un terrain miné

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[CRITIQUE] Blink Twice – Marqueur temps

Sur une île tropicale où le champagne et la séduction coulent à flots, un décor paradisiaque de soleil éclatant et d’eaux turquoise cache une réalité bien plus sombre. Frida (Naomi Ackie), une serveuse sans le sou, est introduite dans ce monde luxueux par Slater King, un milliardaire de la technologie incarné par Channing Tatum. Derrière son charme et sa prétendue quête de rédemption, Slater cache une nature profondément manipulatrice. Son personnage incarne parfaitement cette culture toxique où les hommes de

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AUJOURD'HUI, LE CINÉMA

[CRITIQUE] Kinds of Kindness – Yorgos et les Z’Inhumains

Yorgos Lanthimos, souvent qualifié de « fou grec » du cinéma moderne, franchit une nouvelle étape avec Kinds of Kindness. Son style, d’ordinaire incontestablement original et radical, se mue ici en une expérimentation plus ample et labyrinthique, incarnée dans un triptyque audacieusement désordonné où se mêlent perversité et absurdité. La formule intrigante de l’auteur semble être un amalgame de dérision acérée et de défi esthétique, tandis que son œuvre oscille entre les extrêmes de l’excès et de l’étrangeté presque glaciale.

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[CRITIQUE] The Crow – La Résurrecfion

Lorsqu’on évoque The Crow, il est impossible de ne pas évoquer l’ombre indélébile de Brandon Lee, dont la prestation bouleversante de 1994 a laissé une empreinte inoubliable dans la mémoire collective. La nouvelle adaptation de Rupert Sanders se devait de relever le défi délicat de naviguer entre le respect de cet héritage sacré et l’innovation nécessaire pour moderniser le récit – tout en tentant, peut-être de manière cynique, de forger une nouvelle icône pour une jeunesse en quête de repères.

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C'ÉTAIT QUOI LE CINÉMA ? [RETOUR SUR..]

[RETOUR SUR..] The Crow (1994) – À la vie, à la mort !

The Crow s’apparente à un cauchemar gothique, une fresque sombre et éclatante de Détroit, évoquant les paysages urbains désolés de Batman ou Blade Runner. Dès les premières images, il devient évident que, malgré quelques failles possibles, celles-ci ne se trouveront certainement pas dans la qualité de la mise en scène. Ce long-métrage est non seulement un festin pour les yeux, mais aussi une expérience sensorielle intense, sublimée par une bande-son stridente qui maintient une atmosphère oppressante tout au long. Une

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CQL'EN BREF

[CQL’EN BREF] Rebel Moon, director’s cut (Zack Snyder)

Zack Snyder n’a jamais réalisé une version longue qu’il ne chérissait pas. Ses œuvres, telles que Watchmen, Batman v Superman et Zack Snyder’s Justice League, illustrent ses ambitions sans bornes. Ces éditions prolongées enrichissent ses films, révélant que l’allongement de la durée est indispensable à sa vision artistique. Les versions étendues de Rebel Moon – Partie 1 : Calice de sang et Partie 2 : La malédiction du pardon, totalisant 6 heures et 17 minutes, ne dérogent pas à cette

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[CRITIQUE] Borderlands – Eli Raust

Au cœur de Borderlands, dirigé par l’horrible Eli Roth, Lilith, interprétée par Cate Blanchett, tombe par un étrange coup du sort sur une clé lui permettant d’ouvrir l’Arche, le Saint Graal de nos héros. Isolés dans une sorte de cave, ils font face à une horde de “sadiques” déterminés non seulement à capturer Tiny Tina (Ariana Greenblatt), la fille d’Atlas (Édgar Ramírez), le terrible antagoniste, mais surtout à ouvrir l’Arche en son nom. Alors qu’ils s’apprêtent à fuir, le temps

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C'est fini, snif