Noël à Miller’s Point | L’éclat fragile d’un rêve éteint
Critique | Noël à Miller’s Point de Tyler Taormina, 2024 | 1h46 | Par Louan Nivesse |
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Critique | Gladiator II de Ridley Scott, 2024 | Par Louan Nivesse |
Critique | Apple TV+ | Blitz de Steve McQueen, 2024 | 2h00 | Par Louan Nivesse |
Critique | Smile 2 de Parker Finn, 2024 | 2h12 | Par Louan Nivesse |
Critique | Desert of Namibia de Yoko Yamanaka, 2024 | 2h17 | Par Louan Nivesse |
Critique | The Killer de John Woo, 2024 | 2h05 | Par Louan Nivesse |
Dans le murmure sourd de la forêt, le silence devient vertige et le bruissement des feuilles un souffle inquiétant, comme un secret à ne pas percer. Vendredi 13 : Partie 2, ou plutôt, Le Tueur du Vendredi. Un titre direct où il n’y a pas de place pour la subtilité. Tout est brutal, tranchant, emprisonnant. Cette suite n’a aucune raison d’exister, et pourtant, elle est là, née d’une avidité insatiable, ramenant l’ombre d’un croquemitaine qui n’aurait jamais dû renaître. Jason
L’écran s’allume. Une lumière blanche traverse la salle obscure, et avec elle, le visage de Lee Miller apparaît, fumant une cigarette, l’air absent, comme perdue dans un rêve qu’elle n’aurait jamais voulu faire. Le biopic éponyme d’Ellen Kuras, semble vouloir nous montrer tout ce qu’elle fut : photographe de guerre, muse surréaliste, féministe avant l’heure. Mais très vite, quelque chose cloche. On ne sent pas la chair sous la peau, ni les tremblements d’un corps habité par l’horreur. L’image de
Dans l’obscurité vacillante d’une salle de cinéma, un vendredi 13 se déploie. Les sièges grincent, témoins des âmes anxieuses qui s’y pressent, tandis qu’une tension palpable emplit l’air. La lumière de l’écran danse, projetant des ombres furtives et des silhouettes éperdues. L’attente, pesante et électrisante, fait vibrer l’atmosphère, comme une menace suspendue au-dessus des têtes. Ce qui s’apprête à défiler n’est pas une œuvre magistrale, ni même un film qui défiera le temps. Non, c’est Vendredi 13, première pierre d’une
Sous le ciel de Paris, voilé de brumes, une silhouette marche. Elle vacille entre les ombres, guidée par une soif d’absolu qui la brûle de l’intérieur. C’est 1952, et Niki Mathews est femme, mère, mannequin ; elle se déplace avec l’élégance apprise, mais chaque pas la rapproche d’un abîme où se mêlent la douleur et l’envie de renaître. Dans ce silence glacé, Céline Sallette ouvre Niki, son premier film en tant que réalisatrice, et choisit de capturer ce moment où