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Catégorie : AUJOURD’HUI, LE CINÉMA

AUJOURD'HUI, LE CINÉMA

[CRITIQUE] Guermantes – Honorable Ambiguïté

Le film de troupe est (presque) un sous-genre, ce type de film où la caméra suit divers individus, tous différents, qui partagent un métier, une passion commune. Cela peut donner un long-métrage comme Climax de Gaspar Noé qui capte l’anéantissement d’une troupe de danse au travers d’une drogue dissimulée dans une boisson ou alors un long-métrage plus tendre qui va suivre une “véritable” troupe, ici La Comédie Française, dans ses dépourvues et ses instants de joie durant la crise du

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[CRITIQUE] Demonic – Blomkamp possédé par Wiseau

L’œuvre de science-fiction de Neill Blomkamp trouve ses principaux plaisirs dans un cinéma hyperréaliste. Des extraterrestres, des robots et des instruments de destruction incroyablement cool existent dans le futur, couverts de crasse, de sable et de l’imperfection des objets usagés, dans des mondes alternatifs aussi soumis à la violence de l’inégalité matérielle que le nôtre. Anderson Cooper (qui joue son propre rôle) révèle l’histoire spéculative sous la forme d’un reportage d’actualité. L’imaginaire fantastique devient physiquement palpable. Les principaux repères esthétiques

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[CRITIQUE] No Sudden Move – Soderberghaissance et Ocean’s 14

Dès que le logo Warner Bros des années 1950 est apparu à l’écran, j’ai su, à cet instant précis, que No Sudden Move allait être une énième bombe de Steven Soderbergh. Le réalisateur a connu une certaine résurgence après être sorti de sa retraite en 2017 pour réaliser Logan Lucky, en allant à l’encontre du système des studios et des méthodes traditionnelles de réalisation, en tournant deux films sur des iPhones et en réalisant des films exclusivement pour des services

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47ᵉ FESTIVAL DE DEAUVILLE (2021)

[CRITIQUE] Stillwater – L’erreur de sujet

L’affaire Amanda Knox, un drame dans lequel une jeune Américaine est faussement accusée du meurtre de sa colocataire, et la manipulation de ses aveux par la police italienne pour les utiliser contre elle au tribunal, a été un événement dévastateur, parsemé de rebondissements, suffisamment dramatique pour remplir une mini-série télévisée, voire un long métrage. Bien que le nouveau film de Tom McCarthy, Stillwater, ne soit pas une reconstitution historique de l’affaire Knox, il s’inspire de ses éléments pour construire une

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[CRITIQUE] Tout s’est bien passé – Farce suicidaire

L’humour noir est omniprésent dans ce Tout s’est bien passé étonnamment désinvolte sur l’euthanasie, adapté par François Ozon des mémoires d’Emmanuèle Bernheim (dont les livres Swimming Pool et Vendredi Soir ont fait l’objet d’adaptations convaincantes sur grand écran). Cela donne lieu à quelques moments brillants, mais les émotions sous-jacentes ne sont jamais à la hauteur de l’énormité du sujet, malgré le rôle central magnétique de Sophie Marceau dans le rôle d’Emmanuèle. André, le père d’Emmanuèle (joué par André Dussollier avec

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[CRITIQUE] Serre Moi Fort – Amalric compositeur

Avec cette adaptation d’une pièce de théâtre de Claudine Galea datant de 2003, le multi-hypéniste français Mathieu Amalric apporte une solide contribution à sa carrière éclectique de réalisateur. Avec Vicky Krieps dans le rôle d’une mère qui a peut-être ou non abandonné sa famille, c’est une sorte de tragédie, qui est parfois presque trop sombre pour être supportée. Mais il y a aussi des moments où Serre Moi Fort réussit quelque chose de tout à fait remarquable, en brouillant la

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[CRITIQUE] La Nuit des Rois – Dans le mille et une nuit

Écrit et réalisé par Philippe Lacôte, La Nuit des Rois explore délibérément et efficacement la beauté et l’importance de la narration et de la performance, en brouillant souvent les frontières entre ce qui est réel et ce qui est mythique. Il n’est pas facile de mêler les deux, mais Lacôte y parvient avec un effet émouvant et poignant. La Nuit des Rois saisit la hiérarchie d’une prison dirigée par des détenus, la soif de pouvoir et l’histoire captivante qui rassemble

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[CRITIQUE] Snake Eyes – Reboot plus discret qu’un ninja

La franchise G.I. Joe, adaptée de la populaire ligne de jouets devenue série d’animation, dyptique au cinéma et de diverses autres formes de médias, est en sommeil depuis plusieurs années. Le dernier film de la série sorti avant Snake Eyes (2021) était G.I. Joe : Conspiration, qui est sorti en 2013 et dans lequel la star était Dwayne Johnson. Ce film n’a pas vraiment été un échec, rapportant un peu plus de 375 millions de dollars pour un budget de

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[CRITIQUE] Summertime – Moments de vie(s)

Carlos Lopez Estrada ne joue pas dans la demi-mesure avec ce film, appuie son style en jouant de la tendance « woke », celle d’une jeunesse américaine souciée des problèmes communautaires de son époque, entre racisme anti-asiatique, grossophobie, homophobie, intolérance, et d’autres plus simples. L’histoire ? Celle de 25 jeunes à Los Angeles, s’entrecroisant pendant une journée ensoleillée, alors qu’ils sont tous plus où moins confrontés à des soucis quotidiens… Le réalisateur ne recherche pas tant l’émotion directe par le « spoken word », sorte

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[CRITIQUE] Les Amours d’Anaïs – Simple, facile

Une romance chaleureuse et sablonneuse qui rappelle des temps plus heureux, Les Amours d’Anaïs se délecte d’une simplicité peu commune pour un premier film. Anaïs Demoustier joue le rôle d’une jeune femme qui porte le même nom qu’elle, une femme dont Daniel (Denis Podalydès) est amoureux. C’est cependant Émilie (Valeria Bruni-Tedeschi), la femme de Daniel, qui enchante Anaïs, et qui amène le personnage, trentenaire et au bord de la rupture avec un ancien amant, sur les collines pittoresques des dîners

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C'est fini, snif