Catégorie : AUJOURD’HUI, LE CINÉMA

AUJOURD'HUI, LE CINÉMA

[CRITIQUE] Beast – La vengeance du Roi Lion

Il semble acquis qu’au moins 80 % des critiques de Beast mentionneront le fait qu’un personnage, au début du film, se promène avec un T-shirt Jurassic Park. Une confirmation implicite d’une influence clé sur le film. J’aime à penser qu’alors que des millions de personnes s’entassaient devant le remake du Roi Lion de Disney en 2019 et se disaient que tout cela leur semblait remarquablement familier, les scénaristes Ryan Engle et Jaime Primak Sullivan ont vu une opportunité. Si vous

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[CRITIQUE] Esther 2 : Les Origines – Défaite des gosses

Les scénaristes Alex Mace et David Leslie Johnson-McGoldrick ont donné à leur personnage Leena Klammer, alias Esther Albright, une histoire complète à la fin du film Esther de Jaume Collet-Serra. Victime d’un trouble hormonal rare, l’hypopituitarisme, qui provoque un nanisme proportionnel, la jeune femme de trente-trois ans avait l’air de n’avoir que neuf ans. Cette condition l’empêchait évidemment d’être vue comme une adulte mature et elle l’utilisait donc à son avantage pour la manipulation. Ce qui avait commencé comme un

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[CRITIQUE] De l’autre côté du ciel – Les pieds sur terre, la tête dans les étoiles

Quel est le premier film que vous avez vu au cinéma ? Une question importante car pour beaucoup de personnes ça a été le début de quelque chose. Le début d’une cinéphilie, d’un regard, d’un point de vue sur l’art et sur ce qui nous touche. Si Disney et Pixar ont eu pour longtemps le monopole du premier film vu au cinéma comme un gage de qualité, les animés Japonais ont souvent été vus comme une consécration, comme le symbole

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[CRITIQUE] Là Où Chantent Les écrevisses – Des généralités à foison dans ce petit marrais imperturbable

La très compétente Daisy Edgar-Jones joue le rôle de Catherine “Kya” Clark dans l’adaptation cinématographique de Là où chantent les écrevisses. Kya vit seule dans les marais de la ville fictive de Barkley Cove, en Caroline du Nord. Le film tisse deux lignes temporelles tout en restant centré sur Kya. Nous sommes en 1969 et Kya est jugée pour le meurtre du héros de sa ville natale, Chase Andrews (Harris Dickinson). Il s’agissait du beau quarterback du lycée, très apprécié,

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[CRITIQUE] Vesper Chronicles – Nous avons vraiment besoin d’elle

Dans le sous-genre en pleine expansion du cinéma de science-fiction lié au changement climatique, les réalisateurs tentent d’être de plus en plus créatifs avec des idées abordant l’avenir désastreux vers lequel la Terre se dirige (beaucoup plus tôt que plus tard). L’une des dernières créations en date est Vesper Chronicles, une création indépendante de science-fiction post-apocalyptique originaire de Lituanie. La meilleure partie de Vesper Chronicles est tout ce qu’ils ont réussi à faire à petite échelle, avec des ressources limitées,

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[CRITIQUE] Laal Singh Chaddha – Une (bonne) boîte de chocolats prévisibles

Forrest Gump est l’un de ces rares films classiques que je parviens à apprécier pour sa valeur sentimentale. Les réserves politiques que j’ai émises à l’encontre de ce grand classique sont récentes et n’ont été découvertes qu’à l’occasion d’un nouveau visionnage. Aux premiers jours de la cinéphilie, je regardais Forrest Gump avec le bagage de sa réputation et je ne pouvais qu’admirer ses qualités. Après tout, il s’agit d’un film anglophone qui donne envie de se sentir bien, avec Tom

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[CRITIQUE] Dodo – Yorgos Lanthimou

Alors qu’une riche famille en proie à des difficultés financières se démène pour organiser un mariage qui pourrait leur être profitable, le chaos éclate parmi les participants, dont les propres problèmes remontent à la surface. Pendant ce temps, la découverte d’un dodo dans la somptueuse villa laisse tout le monde perplexe et confus. Rien que par son principe, Dodo, du scénariste et réalisateur Panos H Koutras, ressemble à une comédie absurde et bizarre, dans la veine de Canine, de Yorgos

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[CRITIQUE] Bullet Train – Les joies du destin

Après avoir livré avec John Wick l’un des films d’action les plus influents de la dernière décennie, il n’est pas exagéré de dire que le réalisateur David Leitch a tenté à plusieurs reprises de retrouver le succès retentissant de son premier film ubuesque et coloré. Après un certain nombre de successeurs assez bien accueillis comme Atomic Blonde et Nobody, Leitch revient avec sa dernière sortie (et peut-être la plus grossière) dans le genre de l’action moderne : Bullet Train. Bien

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[CRITIQUE] L’Année du requin – En dents de sea

Deux ans après le réussi Teddy, c’est avec joie qu’on retrouve les frères Boukherma au cinéma pour un nouveau cocktail de genre et de comédie. Dans ce L’Année du requin, qu’ils ont écrits et réalisés ensemble, Ludovic Boukherma et Zoran Boukherma reconnaissent l’influence des Dents de la mer de Steven Spielberg dans le scénario lui-même, calquant certains des premiers moments du classique de 1975. Adoptant un ton plus doux que celui de leur film précédent, Teddy, une comédie d’horreur sur

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[CRITIQUE] Becoming Father – Un équilibre remarquable entre le bonheur et le malheur

Becoming Father espère manifester le pouvoir du balancier suspendu au-dessus de la tête d’une personne, qui oscille et cherche un point d’équilibre. Ce pendule, c’est la moralité : Au cœur de l’adaptation du réalisateur Tetsuya Mariko, il y a un viol, mais de cet acte découle une tentative de nuancer un effet réactionnaire enraciné dans les regards patriarcaux. Dans Becoming Father, Miyamoto (Sosuke Ikematsu) s’enivre d’une série de manifestations toxiques fétichisées après que sa partenaire, Yasuko (une Yū Aoi tout

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C'est fini, snif