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Catégorie : AUJOURD’HUI, LE CINÉMA

AUJOURD'HUI, LE CINÉMA

[CRITIQUE] Knock at the Cabin – Le retour de Shy

Le simple nom de Shyamalan suffit aujourd’hui à faire frissonner le monde du cinéma. Les cinéphiles qui, bien évidemment attendent avec impatience ses films, mais également les producteurs qui redoutent qu’une fois de plus le cinéaste fasse un flop. Il est bien là tout le paradoxe M. Night Shyamalan, celui qu’on appelait le « nouveau Spielberg » après ses Sixième Sens ou Incassable est devenu bien moins apprécié en enchaînant les After Earth, The Visit ou encore Old. À chaque nouvelle

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[CRITIQUE] TÁR – Propos TÁRdif

La première scène de TÁR de Todd Field voit son personnage principal éponyme (Cate Blanchett) en conversation avec Adam Gopnik du New Yorker (qui joue son propre rôle). Comme prévu, la scène nous fournit quelques informations essentielles sur la seule et unique Lydia Tár. Nous apprenons qu’elle est une musicienne de renommée mondiale et l’actuelle chef d’orchestre de l’Orchestre philharmonique de Berlin, qu’elle est mariée à Sharon Goodnow (Nina Hoss), violon solo de l’orchestre, avec qui elle a une fille,

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[CRITIQUE] Mayday – Butler plane

Mayday (ou le bien trouvé Plane en V.O) est le nouveau film surtestostéroné de la semaine, mettant en scène Gerard Butler. On a l’habitude de la formule maintenant : le bon Gerard va devoir protéger les intérêts américains en affrontant une armée de vilains peu caractérisés. Il faut dire que depuis quelques années Butler enchaine les films, de faible qualité, en ne modifiant jamais sa formule gagnante au box-office. Gerard (producteur de ses films) est heureux, les salles sont remplies

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[CRITIQUE] Retour à Séoul – Découvrir un soi qu’on attend plus

Davy Chou revient avec un portrait intime et imprévisible d’un personnage fictif dans son deuxième long métrage narratif, Retour à Séoul. Huit années dans la vie d’une jeune femme née en Corée du Sud et adoptée par des parents français, un voyage imprévu dans son pays natal à l’âge de vingt-cinq ans crée un chamboulement qui s’étend jusqu’à la trentaine. La nouvelle comédienne Park Ji-Min incarne une gamme impressionnante de nuances émotionnelles, captivant même lorsque le film de Chou prend

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[CRITIQUE] Goodbye ! – Un feu d’artifice (sans couleurs)

Parfois, l’intégration d’une histoire sur le passage à l’âge adulte peut être une bonne chose pour un réalisateur. En raison de leur importance, la connaissance du public d’un conte permet un raccourci simple. Les réalisateurs plus ambitieux peuvent profiter de l’occasion pour détourner le genre. D’autres encore laissent la formule parler d’elle-même, choisissant plutôt de concevoir une splendeur visuelle sur le dos de ces histoires. Dans le cas de Goodbye !, la réalisatrice Atsuko Ishizuka choisit de créer un film

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[CRITIQUE] Fire of Love – Les feux de l’amour

Fire of Love est un documentaire réalisé par Sara Dosa sur la vie des volcanologues Katia et Maurice Kraft, à partir d’images tournées et mises en scène par le couple alsacien. Rien qu’avec ce pitch de quelques mots on comprend en quoi ce long-métrage va être intéressant à de multiples degrés : nous retrouvons une coréalisation à travers le temps, sur un sujet à la fois impressionnant et qui pourtant va toucher à l’intime. Immersion au cœur des cendres et des

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[CRITIQUE] L’Emprise du démon – Le Juda de la série B

Même dans les associations et transformations apparemment sans fin des codes qui composent les films d’horreur de série B, il est parfois nécessaire d’apporter des éléments nouveaux. Les vieux pentagrammes poussiéreux et les déclarations du type « Le pouvoir du Christ vous appelle » ne peuvent pas durer longtemps dans un genre qui évolue aussi rapidement. Avec son film d’horreur L’Emprise du démon, Oliver Park puise dans une source d’inspiration qui a de plus en plus de place dans l’horreur moderne :

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42ÈME FESTIVAL INTERNATIONAL DU FILM D'AMIENS

[INTERVIEW x CRITIQUE] Ashkal – Pas de fumée sans feu

Les Jardins de Carthage, immense quartier de Tunis dont la construction fut stoppée complétement en 2011 à la chute de Ben Ali, sert de cadre mystique à Ashkal. Ben Ali, ce dirigeant tunisien a plongé une grande partie du pays dans la corruption, la pauvreté et la répression policière. Ces débordements des autorités ont en 2010 conduit à un drame terrible : Mohamed Bouazizi, jeune vendeur ambulant, s’immole par le feu après de multiples humiliations de la part du régime tunisien. Sa

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[CRITIQUE] L’immensità – Retour sur la quête d’identité

Les cinéastes utilisent souvent le cinéma pour raconter des histoires personnelles, parfois issues directement de leur propre enfance. Récemment, nous avons vu Alfonso Cuarón, Paolo Sorrentino, Kenneth Branagh – et prochainement Steven Spielberg – aborder de tels thèmes, et le réalisateur italien Emanuele Crialese suit le mouvement avec son nouveau film L’immensità. Nous sommes à Rome dans les années 1970. La famille Borghetti vient de déménager dans un nouvel appartement, mais ce nouveau départ ne semble pas avoir ravivé l’amour

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[CRITIQUE] Nos Soleils – Simón pêche par sa lourdeur

Dès la première image de Nos Soleils, Carla Simón alerte le spectateur sur la nature même du paysage catalan estival de son film. Dans ces champs balayés par le vent et ces buttes difformes réside la famille Solé, de modestes cultivateurs de pêches – en partie inspirés de la propre famille de la réalisatrice – et joués par un casting solide de non-professionnels. Dans l’œuvre de Simón, le point de vue de l’enfance se mêle souvent au réalisme, et le

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C'est fini, snif