Rechercher

Catégorie : C’ÉTAIT QUOI LE CINÉMA ? [RETOUR SUR..]

ANALYSE

[ANALYSE] Un Prophète – Système carcéral

Malik El Djebena (Tahar Rahim) jette un dernier regard sur la ville ensoleillée, il s’apprête à rentrer en prison. Pas d’idée pour son futur, personne ne l’attend, seul, il n’a rien. La tête baissée, quelques regards hésitants, Malik a 19 ans quand commence sa captivité. D’abord esseulé, il va progressivement trouver se place dans son nouvel environnement et se trouver lui-même. C’est tout le projet du film de Jacques Audiard, dépeindre l’éveil d’un personnage pendant sa captivité. Se déroulant en

LIRE LA SUITE »
C'ÉTAIT QUOI LE CINÉMA ? [RETOUR SUR..]

[RETOUR SUR..] Harry Potter à l’école des sorciers – Le prisme de la nostalgie

Noël 2001. Adapté du roman à succès de J. K. Rowling, Harry Potter à l’école des sorciers sort dans les salles du monde entier. Le succès est instantané : plus d’un milliard de dollars de bénéfice, des nominations aux oscars et un total de sept suites mises en chantier. En 2001, ce premier opus des aventures du jeune sorcier est le film le plus rentable de l’année. Des centaines de produits dérivés vont être vendues et il va fidéliser instantanément

LIRE LA SUITE »
C'ÉTAIT QUOI LE CINÉMA ? [RETOUR SUR..]

[RETOUR SUR..] La trilogie des Trois Couleurs – Final sublime

À l’apogée de sa carrière, Krzysztof Kieślowski se tenait à la croisée des chemins, sur le seuil d’une métamorphose existentielle, tandis qu’il façonnait l’illustre trilogie des Trois Couleurs. Décidant que ces œuvres seraient ses ultimes, il proclama cette résolution au monde en 1994, alors que la renommée couronnait son génie cinématographique. Délaissant les feux de la scène, il s’enferma dans son antre, préférant s’enivrer de fumée plutôt que de lumière projectée sur écran. Tristement, deux années plus tard, Kieślowski s’éteignit

LIRE LA SUITE »
C'ÉTAIT QUOI LE CINÉMA ? [RETOUR SUR..]

[RETOUR SUR..] L’Enfer (1994) – Jalousie maladive

L’enjeu était de taille pour Claude Chabrol, réussir à adapter l’inadaptable script du film d’Henri-Georges Clouzot jamais achevé, mettre en scène la folie destructrice de son personnage principal sans tomber dans le ridicule. Puisqu’après tout, il ne s’agit que de conter la descente aux enfers du couple idéal, celui de Paul (François Cluzet) et Nelly (Emmanuelle Béart), après le mariage et la naissance de l’enfant. Non sans quelques maladresses d’écriture, l’Enfer captive parce qu’il est psychologique. Ellipses, coupes et fonds

LIRE LA SUITE »
ANALYSE

[ANALYSE] Grave – Le monstre en moi

Récompensée de la dernière palme d’or pour son deuxième long-métrage, Titane, Julia Ducourneau frappait déjà fort en 2017 avec son premier film, Grave. Justine (Garance Marillier), une élève surdouée, commence sa première année d’études vétérinaires et se retrouve confrontée à des bizutages qui vont lui faire découvrir, malgré elle, le goût du sang. Julia Ducourneau révéla lors de plusieurs interviews que l’un des points de départ de la conception de Grave fut l’observation des trois tabous de l’humanité listés par

LIRE LA SUITE »
C'ÉTAIT QUOI LE CINÉMA ? [RETOUR SUR..]

[RETOUR SUR..] Don’t Breathe (2016) – Home-invasion atypique au centre d’une horreur constante

Le concept d’un thriller home-invasion n’est pas nouveau, de nombreux films ayant tenté (et souvent réussi) de placer le public directement dans ce scénario cauchemardesque et de créer une horreur confinée, tendue et palpitante qui vous tient en haleine. Mais Don’t Breathe reprend ce concept et le renverse en posant la question inverse : et si les envahisseurs n’étaient pas les méchants ? Le résultat est tout aussi terrifiant, et est rehaussé par une mise en scène précise et une

LIRE LA SUITE »
ANALYSE

[ANALYSE] Du silence et des ombres (1962) – L’oiseau moqueur, le dernier espoir de l’Amérique

Du Silence et des Ombres (« To Kill a Mockingbird ») est une œuvre charnière du cinéma américain des années 60s, évoquant racisme et crise économique en pleine Grande Dépression. Adapté du roman écrit par Harper Lee, le récit introduit le célèbre personnage Atticus Finch (incarné par le brillant Gregory Peck), désigné comme avocat commis d’office pour défendre un jeune homme noir, injustement accusé de viol. En parallèle, ses deux jeunes enfants Jem et Scout poursuivent leurs aventures au sein de leur

LIRE LA SUITE »
C'ÉTAIT QUOI LE CINÉMA ? [RETOUR SUR..]

[RETOUR SUR..] In the Mood for Love (2001) – Un amour indicible

Alors que le magnifique In the Mood for Love ressort en salles dans sa version restaurée 4K, quoi de mieux que de le redécouvrir sur grand écran, véritable film-synthèse du cinéma du réalisateur hong-kongais. D’une tromperie vécue par deux locataires dans le Hong-Kong des années 60s, Wong Kar-wai perçait à jour tous les enjeux d’un engagement, ici du mariage, vécu à la fois comme une trahison et un enfermement psychologique. Puisqu’il n’est question que de cela dans le long-métrage, des

LIRE LA SUITE »
C'ÉTAIT QUOI LE CINÉMA ? [RETOUR SUR..]

[RETOUR SUR..] Space Jam (1996) – Quoi d’neuf, docteur ?

Space Jam fête son 25e anniversaire cette année, et une suite du film, en gestation depuis longtemps, est également prévue pour juillet 2021. Cette suite est quelque chose que je n’ai cessé de réclamer étant enfant, car mon amour pour les Looney-Tunes a commencé lorsque j’ai regardé Michael Jordan et la Tune Squad affronter les extraterrestres MonStars. L’idée d’un film autour de Bugs Bunny et Michael Jordan est née en partie d’une conversation que le producteur Ivan Reitman a eue

LIRE LA SUITE »
ANALYSE

[ANALYSE] Salo ou les 120 journées de Sodome – L’autel fasciste

Si vous n’avez pas vu le film, on vous conseille de revenir découvrir cet article plus tard. Attention spoilers. Il existe des films comme Salo ou les 120 journées de Sodome, qui justifient à eux seuls la question de l’analyse : quelle est l’intention de l’auteur, s’agit-il d’un film appréciable ? Des questions que le spectateur est susceptible de se poser, tant l’œuvre de Pasolini reste aujourd’hui un traumatisme de cinéphile. Salo pose la question de l’appréciation de l’Art dans sa représentation

LIRE LA SUITE »
C'est fini, snif