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Catégorie : FESTIVAL DE CANNES (2023)

FESTIVAL DE CANNES (2023)

[CRITIQUE] Man in black – Filmer, c’est filmer des corps

Alors que Jeunesse, le printemps est toujours en salle, Arte sort gratuitement sur sa plateforme le dernier film de Wang Bing, Man in black. Une double actualité comme l’était également celle de la présentation de ces films au dernier festival de Cannes. Pourtant, au-delà d’une sortie concomitante, difficile de discerner les similitudes entre les films. Jeunesse, première partie d’un documentaire fleuve d’une dizaine d’heures, prise de vue directe de bruyants ateliers textiles, s’inscrit, en cela, dans la filmographie du réalisateur

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[CRITIQUE] Blue Summer – Pas Wong Kar-wai qui veut

Le coming-of-age a depuis longtemps établi son royaume, déployant des récits empreints de touchants universalismes. Ce genre explore les méandres de la transition vers l’âge adulte, les questionnements identitaires et les prémices amoureuses. Néanmoins, malgré sa richesse, il se trouve enclavé dans des pièges et des itérations. C’est dans ce vaste territoire que s’inscrit Blue Summer de Zihan Geng, une œuvre révélant des qualités indéniables, mais peinant à s’affranchir d’un genre saturé de références. Ici, la réalisatrice s’inscrit résolument dans

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[CRITIQUE] La Chimère – Passé Composé (Festival Lumière 2023)

La Chimère, le dernier film de la trilogie « campagnarde » d’Alice Rohrwacher, occupe une place singulière dans la filmographie de la réalisatrice. Il s’agit à la fois d’une conclusion et d’un retour aux sources, sans se situer ni dans le futur ni dans le passé. Alors, où trouve-t-on ce long-métrage sur l’échelle temporelle ? Il se situe précisément dans le présent, abordant de front des enjeux contemporains tout en dégageant une dimension intemporelle. Sa force réside justement dans sa capacité à

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[CRITIQUE] Entre les lignes – Titre plus qu’honnête

Lorsque la littérature se voit projetée sur l’immense toile cinématographique, elle suscite naturellement des attentes d’une adaptation éclairée, où les mots se muent en images et où les protagonistes se métamorphosent en chair et en os sous les projecteurs. Toutefois, dans le cas de l’adaptation d’une œuvre littéraire, il est impératif de démontrer une sensibilité artistique exceptionnelle, de respecter scrupuleusement l’essence du texte originel et de démontrer la capacité à transcender le verbe écrit pour capturer la quintessence de l’intrigue.

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[CRITIQUE] L’Arbre aux papillons d’or – Un grand voyage vers la vie

Premier long-métrage de Pham Thiên Ân auréolé du prix de la Caméra d’or au dernier Festival de Cannes, l’Arbre aux papillons d’or s’inscrit dans le cinéma contemplatif où le jeune Thiên part à la recherche de son frère aîné après la mort de sa belle-sœur à Saigon. Le retour à la terre natale, ici au Viêtnam, se fait avec le temps et en prenant de la distance avec le passé. En utilisant le procédé du plan-séquence à de multiples reprises,

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[CRITIQUE] Rien à Perdre – Tout ça pour une simple frite

Le cinéma français, fort de sa tradition de drames familiaux, offre souvent des récits émotionnels qui touchent le cœur du spectateur. Delphine Deloget, avec son premier long-métrage, Rien à Perdre, présenté dans la section Un Certain Regard du Festival de Cannes, s’inscrit dans cette lignée. Sous une apparence de drame familier, le film explore des questions complexes liées à la parentalité et à la rigidité du système de protection de l’enfance. Rien à Perdre nous plonge au cœur de la

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[CRITIQUE] Le Jeu de la Reine – Hey Jude! Don’t make it Law

Le commencement fulgurant du récit de Karim Aïnouz, Le Jeu de la Reine, nous entraîne dans une toile d’intrigues prometteuse où Catherine Parr ourdit secrètement une conspiration avec Anne Askew. Néanmoins, cette trame alléchante s’égare rapidement dans les dédales d’une narration tumultueuse. L’une des principales écueils de ce film réside dans sa propension à semer des intrigues sans les épanouir pleinement. Prenons par exemple le précieux collier que Catherine offre à Anne, une largesse d’une illogique confondante. L’absence d’une explication

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[CRITIQUE] Hypnotic – Regarde mon Doigt

Ah, Hypnotic, un film qui a réussi à hypnotiser… ma patience ! Robert Rodriguez nous offre ici un mélange incohérent de thriller d’action psychotique et de théories du complot qui s’emmêlent comme un écheveau de fils de pêche. C’est comme si le réalisateur avait essayé de mélanger tous les films à succès des dernières décennies et d’en faire une bouillabaisse sans saveur. Dès les premières secondes, on sent que Rodriguez essaie désespérément de maintenir une tension constante, mais il échoue

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[CRITIQUE] Caiti Blues – L’épicentre vibrant de Madrid

Au cœur du désert du Nouveau-Mexique, le documentaire Caiti Blues, réalisé par Justine Harbonnier, nous transporte dans un univers à la fois envoûtant et politique. Plongeant au cœur de la vie de l’artiste méconnue Caiti Lord, ce film fascinant révèle l’essence même du genre documentaire, où la beauté des images se mêle à la profondeur des émotions humaines. Porté par un mélange audacieux de formes et de sons, Caiti Blues se révèle comme un écho saisissant de notre époque, où

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C'est fini, snif