Auteur : Vincent Pelisse

LES FESTIVALS

[CRITIQUE] Muyeres, King’s Land & The Echo (Cinema Heritage International Film Festival)

Cette semaine, du 28 novembre au 2 décembre se tenait la première édition du Cinema Heritage International Film Festival, organisé sous le patronage de l’UNESCO. L’occasion pour la rédaction d’y faire un petit tour pour voir quelques films en compétition ! MUYERES, de Marta Lallana Garcia Premier long-métrage (en solo) pour cette réalisatrice espagnole, qui se penche sur une ancienne communauté dans la campagne du nord de son pays, plus précisément sur deux femmes, Constantina et Irene, qui sont les

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AUJOURD'HUI, LE CINÉMA

[CRITIQUE] Gueules noires – six pieds sous terre

Après ses deux précédents longs-métrages, Hostile et Méandre sorti en 2021, le réalisateur français Mathieu Turi revient nous proposer un nouveau film de genre, Gueules Noires, nous racontant l’histoire, dans les années 50, d’un groupe de mineurs chargés d’accompagner un professeur venu faire des prélèvements au fin fond d’une mine de charbon. Cependant, ils se retrouvent coincés à cause d’un éboulement, et dans leur recherche d’une porte de sortie, ils découvriront une étrange crypte, abritant une créature mystique depuis des

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C'ÉTAIT QUOI LE CINÉMA ? [RETOUR SUR..]

[RETOUR SUR..] Kuroneko – Vengeance féline

Kaneto Shindo, important cinéaste Japonais, ayant officié en tant que scénariste, notamment pour Yasuzô Masumura (Tatouage), est surtout connu pour avoir réalisé le poétique L’Île Nue, film dénué de dialogues, mais surtout le saisissant et fiévreux Onibaba. Dans celui-ci, il s’aventurait avec intelligence dans des registres horrifiques et fantastiques, mais c’est bel et bien dans Kuroneko, que ces genres en constituent la véritable colonne vertébrale. Shindo reprend le schéma mère (encore Nobuko Otowa) – belle-fille – fils parti à la

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C'ÉTAIT QUOI LE CINÉMA ? [RETOUR SUR..]

[RETOUR SUR..] Récit d’un Propriétaire – La Vieille Dame et l’Enfant (Festival Lumière 2023)

Récit d’un Propriétaire raconte l’histoire de Tane, une vieille dame irritable, devant accueillir malgré elle un petit garçon égaré. Sorti en 1947, le film se déroule dans le Tokyo d’après-guerre, un paysage vide, où la basse population peine à joindre les deux bouts et manger convenablement. Yasujiro Ozu était déjà à cette époque un cinéaste chevronné et respecté, travaillant depuis la fin des années 1920 pour la Shochiku avec de nombreux films muets, comme Gosses de Tokyo ou Histoire d’Herbes

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LES EXCLUSIVITÉS DU STREAMING

[CRITIQUE] The Killer – Erreur fatale

Après Mank, biopic sorti en pleine pandémie sur Netflix fin 2020, David Fincher revient avec The Killer, un thriller en partie tourné à Paris et adapté d’une bande-dessinée française, qui sortira également sur la plate-forme le 10 novembre. Le programme est simple : un tueur rate sa cible, et ses employeurs torturent sa compagne en guise de punition, ce qui le lance dans une chasse à l’homme implacable pour se venger et assurer sa sécurité. Un postulat simple, relativement convenu

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[RETOUR SUR..] Il était un Père – Paternité Sacrificielle (Festival Lumière 2023)

Sorti pendant la Seconde Guerre Mondiale en 1942, ce film de Yasujiro Ozu n’évoque pas le contexte de l’époque, mais va plutôt se concentrer sur le lien entre un père et son fils de l’enfance à l’âge adulte. Dans Le Fils Unique en 1936, son premier film parlant, le cinéaste se penchait sur une veuve tentant de subvenir aux besoins de l’éducation de son fils, en allant travailler loin de chez elle. Dans Il était un Père, c’est le même

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[RETOUR SUR..] L’Enfer des Armes – Embrasement Juvénile (Festival Lumière 2023)

Troisième film composant sa “Trilogie du Chaos” après Butterfly Murders et Histoires de Cannibales, L’Enfer des Armes en est son plus célèbre et éclatant représentant. Tsui Hark fait partie de cette nouvelle vague de jeunes réalisateurs à la fin des années 70-début 80 qui émergent et signent des œuvres marquantes, violentes, parfois engagées, avec un style visuel assez réaliste. La censure hongkongaise a ordonné un nouveau montage et une restructuration du film pour autoriser sa sortie. Ainsi, certaines scènes ont

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AUJOURD'HUI, LE CINÉMA

[CRITIQUE] L’Exorciste : Dévotion – La Longue Nuit de l’Exorsieste

400 millions de dollars. C’est la somme qu’a payé Universal Pictures pour les droits d’adaptation au cinéma d’une nouvelle trilogie L’Exorciste, censée s’inscrire dans l’héritage du chef-d’œuvre de William Friedkin, qui fête les 50 ans de sa sortie cette année. À la mise en scène on retrouve David Gordon Green, accompagné au scénario de Danny McBride, un duo bien connu de la maison Blumhouse puisqu’ils ont signé les 3 derniers films de la franchise Halloween, qui s’inscrivent aussi dans l’héritage

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MADE IN ASIA

[REVIOWZ] Satan’s Slaves: Communion – la tour infernale

Plusieurs années après le décès de leur mère et de leur petit frère, Rini et ses frères emménagent avec leur père dans un immeuble étrange situé en périphérie de Jakarta. Le réalisateur Indonésien Joko Anwar revient avec la suite de son film à succès Satan’s Slaves sorti en 2018. Si le premier opus avait déjà frappé fort au box office local, en faisant un des dix plus grands succès de tous les temps, sa suite se place, quant à elle,

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[CRITIQUE] Shin Kamen Rider – Le retour du héros

C’est la 4ème fois qu’Hideaki Anno, créateur de Neon Genesis Evangelion, travaille sur une relecture moderne de héros et figures iconiques de la pop culture japonaise, après Shin Godzilla, Shin Ultraman, et bien sûr le Rebuild d’Evangelion (appelé aussi Shin en terre nippone), qui revisite et réimagine sa série phare. Il s’attaque cette fois à Kamen Rider, célèbre héros de différentes séries « tokusatsu » (à effets spéciaux) produites depuis plus de 50 ans. Anno vient ici rendre hommage à ce héros

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C'est fini, snif