Auteur : Vincent Pelisse

12E PARIS INTERNATIONAL FANTASTIC FILM FESTIVAL​

[RECAP #1] The Sacrifice Game, Marquis, Vermines (PIFFF)

THE SACRIFICE GAME, de Jennifer Wexler (en compétition) Second long-métrage de la réalisatrice américaine, qui nous amène dans une école de jeunes filles, qui pendant les fêtes de Noël subit l’attaque de fanatiques de Charles Manson. On est ici face à un postulat classique de meurtriers qui croient s’attaquer à des cibles faciles, mais qui s’en mordront sévèrement les doigts… On est face à une série B qui aurait très bien pu être tournée dans les années 70 (époque du

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12E PARIS INTERNATIONAL FANTASTIC FILM FESTIVAL​

[CRITIQUE] Godzilla Minus One – Le retour du roi

Le Roi des monstres est de retour, cette fois dans un long-métrage Japonais, une première depuis maintenant 7 ans et la sortie de Shin Godzilla, la Toho ayant dû entre temps laisser les américains exploiter la licence. Ce nouvel opus est confié à Takashi Yamazaki, réalisateur du film Lupin III: the First, et superviseur d’effets spéciaux expérimenté, ayant notamment travaillé sur la dernière itération nippone du lézard géant avec la société Shirogumi. Godzilla Minus One, au même titre que le

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12E PARIS INTERNATIONAL FANTASTIC FILM FESTIVAL​

[CRITIQUE] Vermines – piège en haute toile

Pour son premier long-métrage, Sébastien Vanicek collabore avec Florent Bernard au scénario, choix surprenant pour un film d’épouvante, puisque le bonhomme a jusqu’ici fait carrière dans la comédie (Golden Moustache, La Flamme…). Nous sommes plongés dans une cité parisienne aux côtés de Kaleb, grand amateur et collectionneur d’insectes et reptiles en tous genres, qui ramène chez lui une étrange araignée. Celle-ci parvient à s’échapper de sa boîte, et se multiplie, transformant l’immeuble en une gigantesque toile mortelle.  Si le talent

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LES FESTIVALS

[CRITIQUE] Muyeres, King’s Land & The Echo (Cinema Heritage International Film Festival)

Cette semaine, du 28 novembre au 2 décembre se tenait la première édition du Cinema Heritage International Film Festival, organisé sous le patronage de l’UNESCO. L’occasion pour la rédaction d’y faire un petit tour pour voir quelques films en compétition ! MUYERES, de Marta Lallana Garcia Premier long-métrage (en solo) pour cette réalisatrice espagnole, qui se penche sur une ancienne communauté dans la campagne du nord de son pays, plus précisément sur deux femmes, Constantina et Irene, qui sont les

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AUJOURD'HUI, LE CINÉMA

[CRITIQUE] Gueules noires – six pieds sous terre

Après ses deux précédents longs-métrages, Hostile et Méandre sorti en 2021, le réalisateur français Mathieu Turi revient nous proposer un nouveau film de genre, Gueules Noires, nous racontant l’histoire, dans les années 50, d’un groupe de mineurs chargés d’accompagner un professeur venu faire des prélèvements au fin fond d’une mine de charbon. Cependant, ils se retrouvent coincés à cause d’un éboulement, et dans leur recherche d’une porte de sortie, ils découvriront une étrange crypte, abritant une créature mystique depuis des

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C'ÉTAIT QUOI LE CINÉMA ? [RETOUR SUR..]

[RETOUR SUR..] Kuroneko – Vengeance féline

Kaneto Shindo, important cinéaste Japonais, ayant officié en tant que scénariste, notamment pour Yasuzô Masumura (Tatouage), est surtout connu pour avoir réalisé le poétique L’Île Nue, film dénué de dialogues, mais surtout le saisissant et fiévreux Onibaba. Dans celui-ci, il s’aventurait avec intelligence dans des registres horrifiques et fantastiques, mais c’est bel et bien dans Kuroneko, que ces genres en constituent la véritable colonne vertébrale. Shindo reprend le schéma mère (encore Nobuko Otowa) – belle-fille – fils parti à la

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C'ÉTAIT QUOI LE CINÉMA ? [RETOUR SUR..]

[RETOUR SUR..] Récit d’un Propriétaire – La Vieille Dame et l’Enfant (Festival Lumière 2023)

Récit d’un Propriétaire raconte l’histoire de Tane, une vieille dame irritable, devant accueillir malgré elle un petit garçon égaré. Sorti en 1947, le film se déroule dans le Tokyo d’après-guerre, un paysage vide, où la basse population peine à joindre les deux bouts et manger convenablement. Yasujiro Ozu était déjà à cette époque un cinéaste chevronné et respecté, travaillant depuis la fin des années 1920 pour la Shochiku avec de nombreux films muets, comme Gosses de Tokyo ou Histoire d’Herbes

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LES EXCLUSIVITÉS DU STREAMING

[CRITIQUE] The Killer – Erreur fatale

Après Mank, biopic sorti en pleine pandémie sur Netflix fin 2020, David Fincher revient avec The Killer, un thriller en partie tourné à Paris et adapté d’une bande-dessinée française, qui sortira également sur la plate-forme le 10 novembre. Le programme est simple : un tueur rate sa cible, et ses employeurs torturent sa compagne en guise de punition, ce qui le lance dans une chasse à l’homme implacable pour se venger et assurer sa sécurité. Un postulat simple, relativement convenu

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[RETOUR SUR..] Il était un Père – Paternité Sacrificielle (Festival Lumière 2023)

Sorti pendant la Seconde Guerre Mondiale en 1942, ce film de Yasujiro Ozu n’évoque pas le contexte de l’époque, mais va plutôt se concentrer sur le lien entre un père et son fils de l’enfance à l’âge adulte. Dans Le Fils Unique en 1936, son premier film parlant, le cinéaste se penchait sur une veuve tentant de subvenir aux besoins de l’éducation de son fils, en allant travailler loin de chez elle. Dans Il était un Père, c’est le même

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C'ÉTAIT QUOI LE CINÉMA ? [RETOUR SUR..]

[RETOUR SUR..] L’Enfer des Armes – Embrasement Juvénile (Festival Lumière 2023)

Troisième film composant sa “Trilogie du Chaos” après Butterfly Murders et Histoires de Cannibales, L’Enfer des Armes en est son plus célèbre et éclatant représentant. Tsui Hark fait partie de cette nouvelle vague de jeunes réalisateurs à la fin des années 70-début 80 qui émergent et signent des œuvres marquantes, violentes, parfois engagées, avec un style visuel assez réaliste. La censure hongkongaise a ordonné un nouveau montage et une restructuration du film pour autoriser sa sortie. Ainsi, certaines scènes ont

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C'est fini, snif