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Auteur : Louan Nivesse

AUJOURD'HUI, LE CINÉMA

[CRITIQUE] Les Intranquilles – Le stéréo type

Les représentations de la santé mentale sur grand écran perdent souvent toute nuance au profit de stéréotypes exagérés, représentant de manière inexacte de nombreuses expériences de vie avec des conditions spécifiques. C’est certainement le cas pour le trouble bipolaire, car les cinéastes montrent généralement les personnes touchées dans un état de troubles persistants plutôt que dans des instants occasionnels. À ses débuts, Les Intranquilles de Joachim Lafosse, semble offrir un correctif rafraîchissant à certains des récits cinématographiques les plus néfastes

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[CRITIQUE] Infinite – Tu Fuqua Antoine ?

Par excès de prudence et de bon sens, la pandémie mondiale a contraint les studios de cinéma à retarder des dizaines, voire des centaines de films qui devaient sortir l’an dernier, notamment ceux d’Antoine Fuqua (Les Sept mercenaires, Equalizer, Training Day) et Infinite, la tentative avortée de Mark Wahlberg de lancer une franchise, un film d’action de science-fiction et de fantaisie profondément dérivé et sans inspiration qui aurait probablement dû rester dans les coffres de Paramount pour un avenir prévisible,

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TOPS

[TOP] Le James Bond de Daniel Craig, la fin peut attendre

Créé par l’éminent auteur Ian Fleming dans les années 50, James Bond est une figure ancrée dans notre culture depuis plus d’un demi-siècle. L’apparition de Dr. No, porté à l’écran avec panache par Sean Connery (qui s’est également distingué dans le film À la poursuite d’Octobre rouge), marque l’avènement sur le grand écran de cet agent des services secrets britanniques en 1962. Depuis lors, plusieurs acteurs se sont succédé dans ce rôle emblématique, certains y apportant une gravité excessive, d’autres

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[CRITIQUE] The Guilty (2021) – Gyllenhaal sauveur d’un kidnapping

Les remakes, spécialement ceux des films étrangers récemment acclamés, constituent toujours un défi délicat. Comment transcender l’original, s’il en existe un, et apporter quelque chose qui échappe à la simple répétition pour offrir plutôt une réinterprétation de l’histoire avec un regard neuf, rendant ainsi le remake digne d’intérêt ? The Guilty d’Antoine Fuqua, survenant trois ans seulement après que Gustav Möller ait captivé le public et la critique avec son œuvre initiale, sélectionnée par la suite pour l’Oscar du meilleur

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AUJOURD'HUI, LE CINÉMA

[CRITIQUE] Candyman (2021) – N’espérez pas le diabète

Bien sûr, Candyman n’est pas forcément le premier personnage qui vient à l’esprit lorsqu’on pense aux slashers emblématiques du cinéma d’horreur. En effet, un fan pourrait citer Jason, Michael (Myers) ou Freddy avant même de penser au personnage de Tony Todd dans le film éponyme de 1992. Cependant, ce n’est pas parce que Candyman n’a pas bénéficié de la même aura que ces trois terreurs susmentionnées que la signification culturelle de ce classique s’en trouve diminuée. Un film sur l’esprit

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47ᵉ FESTIVAL DE DEAUVILLE (2021)

[CRITIQUE] Flag Day – Le jour de la vanité

Flag Day, œuvre cinématographique de Sean Penn, se présente comme un kaléidoscope d’expressions tourmentées s’entremêlant dans une ambiance mélodramatique, s’éloignant ainsi du piège de la caricature grâce à une assurance affirmée quant à sa propre signification. Le film s’érige en une parabole américaine, capturant toute la symbolique liée au jour du drapeau. De la symphonie d’Eddie Vedder à la voix envoûtante des Badlands, jusqu’aux images granuleuses, évoquant un passé révolu, chaque élément contribue à une surévaluation ostensible. Au cœur de

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47ᵉ FESTIVAL DE DEAUVILLE (2021)

[CRITIQUE] Potato Dreams of America – Le coming-out d’une patate

Lorsqu’on évoque le cheminement vers l’âge adulte comme étant « engorgé », la réplique adéquate devrait être « pour qui ? ». Si l’on peut concéder que chaque nouvelle année engendre une pléthore de récits dans ce domaine cinématographique, il convient également de reconnaître que ces films manquent souvent de la diversité qu’ils pourraient (et devraient probablement) arborer. L’expérience éducative ou adolescente de chacun étant singulière, de nombreuses histoires demeurent en attente d’être contées à travers le globe. Nous sommes encore loin de voir

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AUJOURD'HUI, LE CINÉMA

[CRITIQUE] I Am Greta – Rhétorique messianique artificielle

Greta Thunberg est un curieux objet de contemplation. De la même manière que l’on va au zoo et que l’on attend devant la cage que le petit singe s’enroule sur lui-même en épluchant une banane, le monde entier se serre sur les médias sociaux dans l’attente de la prochaine phrase (incompréhensible) qui divise, prononcée par Greta. Si la Greta que vous avez l’habitude de voir dépeinte sur les médias libéraux est l’objet d’une cire poétique continue, proche d’un messie, il

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AUJOURD'HUI, LE CINÉMA

[CRITIQUE] Guermantes – Honorable Ambiguïté

Le film de troupe est (presque) un sous-genre, ce type de film où la caméra suit divers individus, tous différents, qui partagent un métier, une passion commune. Cela peut donner un long-métrage comme Climax de Gaspar Noé qui capte l’anéantissement d’une troupe de danse au travers d’une drogue dissimulée dans une boisson ou alors un long-métrage plus tendre qui va suivre une “véritable” troupe, ici La Comédie Française, dans ses dépourvues et ses instants de joie durant la crise du

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[CRITIQUE] Birds of Paradise – Captivante danse d’initiation

Birds of Paradise se concentre sur Kate Sanders (Diana Silvers) alors qu’elle concourt pour le prix ultime dans une prestigieuse école de ballet en France. Une fois sur place, elle rencontre Marine Durand (Kristine Froseth), une danseuse rebelle qui lutte contre la mort récente de son frère. Après avoir forgé une amitié malgré leurs différences, elles jurent de rompre la tradition et de remporter le prix ensemble. L’histoire est celle d’un conflit et d’une classe sociale, où la mesure du

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C'est fini, snif