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Auteur : Louan Nivesse

AUJOURD'HUI, LE CINÉMA

[CRITIQUE] L’immensità – Retour sur la quête d’identité

Les cinéastes utilisent souvent le cinéma pour raconter des histoires personnelles, parfois issues directement de leur propre enfance. Récemment, nous avons vu Alfonso Cuarón, Paolo Sorrentino, Kenneth Branagh – et prochainement Steven Spielberg – aborder de tels thèmes, et le réalisateur italien Emanuele Crialese suit le mouvement avec son nouveau film L’immensità. Nous sommes à Rome dans les années 1970. La famille Borghetti vient de déménager dans un nouvel appartement, mais ce nouveau départ ne semble pas avoir ravivé l’amour

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PAR SAISONS

[CRITIQUE] Heels – Un ‘The Wrestler’ moderne

La dernière série dramatique de Starz (aujourd’hui Paramount+), Heels, cherche à capitaliser sur le drame inhérent à la lutte professionnelle en transposant ce monde plus grand que nature aux luttes de la vie quotidienne dans une petite ville. Avec Stephen Amell (Arrow) et Alexander Ludwig (Vikings) dans le rôle de deux frères qui se disputent l’héritage de leur père, la série fait pour la lutte professionnelle ce que Ted Lasso a fait pour le football. Elle est immédiatement addictive et

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AUJOURD'HUI, LE CINÉMA

[CRITIQUE] Nos Soleils – Simón pêche par sa lourdeur

Dès la première image de Nos Soleils, Carla Simón alerte le spectateur sur la nature même du paysage catalan estival de son film. Dans ces champs balayés par le vent et ces buttes difformes réside la famille Solé, de modestes cultivateurs de pêches – en partie inspirés de la propre famille de la réalisatrice – et joués par un casting solide de non-professionnels. Dans l’œuvre de Simón, le point de vue de l’enfance se mêle souvent au réalisme, et le

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AUJOURD'HUI, LE CINÉMA

[RETOUR SUR.. et CRITIQUE] Terrifier & Terrifier 2 – Art pour sang

Terrifier, Damien Leone (2016) Tard un soir d’Halloween, un mime en proie au meurtre (joué par David Howard Thornton) rôde dans les rues sombres d’une zone industrielle et trouve deux jeunes femmes à terroriser. Il les suit d’abord jusqu’à un café ouvert toute la nuit, où il les dévisage et leur fait peur. Puis il les suit jusqu’à leur voiture, dont il a crevé les pneus, les obligeant à rester immobiles. L’une des filles (ne réalisant pas tout de suite

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C'ÉTAIT QUOI LE CINÉMA ? [RETOUR SUR..]

[RETOUR SUR..] Suzhou River – Les yeux du réalisateur

L’année 2000 a été une année charnière pour le cinéma chinois. Des films phares comme Tigre et Dragon, In the Mood for Love et Yi Yi sont sortis sur les écrans aux côtés de films moins connus, mais tout aussi importants, comme Platform de Jia Zhangke et Les Démons à ma porte de Jiang Wen (sur le continent), Needing You… de Johnnie To et Durian Durian de Fruit Chan (à Hong Kong). C’est également l’année du deuxième long métrage de

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LES EXCLUSIVITÉS DU STREAMING

[CRITIQUE] All My Friends Hate Me – Nous aussi on hate you

Si All My Friends Hate Me mérite d’être reconnu pour quelque chose, c’est de garder les spectateurs dans l’ignorance de ses objectifs. Le problème, c’est qu’une fois le film terminé, son objectif, présenté sous la forme d’une chute mesquine, ressemble à une gifle par rapport à plusieurs autres points et messages que le réalisateur Andrew Gaynord (en collaboration avec les scénaristes Tom Palmer et Tom Stourton) avait annoncés. L’un des aspects du final voit le protagoniste révéler quelque chose (un

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AUJOURD'HUI, LE CINÉMA

[CRITIQUE] Venez Voir – Retrouvailles en banlieue

Aujourd’hui, il y a eu tellement de films sur le Covid, que ce soit directement ou par déduction, que ce contexte est à peine nécessaire. Même si les réalisateurs n’ont aucune envie d’aborder la pandémie de front, divers protocoles de sécurité ont subtilement (ou pas) modifié chaque aspect de la production. Mais le charmant nouveau film de Jonás Trueba, Venez Voir, pourrait être l’un des premiers exemples notables de narration post-Covid – ce délicat (et toujours en cours) procédé de

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C'ÉTAIT QUOI LE CINÉMA ? [RETOUR SUR..]

[RETOUR SUR..] Les Mutants de la Saint-Sylvestre – Et bonne année grand-mère

Les Mutants de la Saint-Sylvestre, a été le dernier long métrage réalisé par le regretté Norman J. Warren et cela, ainsi que son cadre, en fait un bon choix pour l’une des dernières critiques de l’année. Le film commence par des images en noir et blanc d’une fête du Nouvel An organisée en 1959, accompagnant le générique de début. La chanson thème du film, qui imite les années 50, le générique et les séquences se terminent par le reflet d’une

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ANALYSE

[ANALYSE] Perfect Blue – Conte horrifique sur l’obsession de la célébrité qui se déchaîne

L’ouverture de Perfect Blue, sorti en 1998, ressemble à d’innombrables autres animes de l’époque : un groupe de héros colorés aux allures de Kamen Rider en train de combattre l’un de leurs innombrables ennemis. Mais il ne faut pas plus d’une minute pour que la caméra recule et révèle qu’il ne s’agit que d’un groupe d’acteurs donnant une représentation sur scène – une représentation qui, selon le public, semble bon marché et ne ressemble en rien à ce qu’il a

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AUJOURD'HUI, LE CINÉMA

[CRITIQUE] Radio Metronom – Attache aux hippies de Bucarest

Bucarest au début des années 70, à l’apogée du communisme. Ana est déprimée. Son petit ami Sorin et sa famille ont obtenu un permis pour s’installer à l’étranger, mettant ainsi fin à leur idylle de lycéens. Sa meilleure amie l’implore de mettre sa tristesse de côté et de venir à la fête qu’elle organise plus tard dans la soirée ; Sorin vient aussi et, vous savez, une chose pourrait en entraîner une autre. Bien que sa mère l’interdise, la rébellion

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C'est fini, snif