Auteur : Louan Nivesse

AUJOURD'HUI, LE CINÉMA

[CRITIQUE] Une Vie – Vaut mieux pas la gâcher

Il importe de soulever d’emblée un point crucial – car nombre d’esprits sensés pourraient légitimement estimer que cela ne saurait altérer notre jugement sur un film – Une Vie, de James Hawes, se révèle être une supercherie. Ceci, particulièrement au regard de la façon dont SND, distributeur du film en France, a choisi de le promouvoir. En effet, entre l’affiche finale et la bande-annonce, cette dernière surfant sur une mélodie d’Adèle qui détonne totalement avec le ton et le contexte

LIRE LA SUITE »
C'ÉTAIT QUOI LE CINÉMA ? [RETOUR SUR..]

[RETOUR SUR..] La chute de Dario – Trauma & Le Syndrome de Stendhal

En effet, en art, certaines carrières se distinguent par leur parcours sans faute, que ce soit pour des acteurs, des scénaristes, des cinéastes ou d’autres, où l’on ne peut que louer les choix et les réalisations de ces créateurs. Malheureusement, l’autre versant de la médaille existe également : des réalisateurs renommés, étudiés, ont parfois donné naissance à des œuvres surprenantes, décevantes, qui semblent dépourvues de l’âme et de la signature artistique qui les caractérisent. Si l’on se penche sur le

LIRE LA SUITE »
AUJOURD'HUI, LE CINÉMA

[CRITIQUE] Vivants – Oublier le Capital

Dans le domaine exaltant du journalisme d’investigation, se déploie un processus immersif exigeant, conjugué à une rigueur organisationnelle nécessaire pour livrer un reportage dûment orienté, et idéalement exhaustif. Pour l’audience, il y a quelque chose de captivant à absorber ces informations ; des émissions telles que 90′ Enquêtes, Capital, Enquête exclusive, Grands Reportages, entre autres, parviennent à séduire un large public et, selon les sujets abordés, à susciter des pics d’intérêt significatifs. Cependant, le principal écueil de cette forme de

LIRE LA SUITE »
FILMS

[CRITIQUE] Bob Marley: One Love – No trouvailles No Cry

Alors que l’industrie du film de super-héros semble glisser inexorablement vers un déclin inéluctable, comme le prophétisait Thanos, Hollywood semble avoir découvert une nouvelle mine d’or avec les biopics musicaux. Depuis le succès retentissant de Bohemian Rhapsody, ce genre occupe une place de plus en plus importante dans nos cinémas. Si des œuvres telles que Rocketman se démarquent en offrant des récits authentiques et audacieux (comédie musicale co-écrite et produite par Elton John lui-même, qui n’hésite pas à explorer les

LIRE LA SUITE »
AUJOURD'HUI, LE CINÉMA

[CRITIQUE] Sleep – Nuit de noces

“Quelqu’un réside à l’intérieur.” Ces mots, prononcés avec une précision menaçante, plongent le premier film de Jason Yu, Sleep, dans une atmosphère malicieuse et énigmatique ; car dans le monde des rêves, la notion même de “l’intérieur” demeure énigmatique. Pour le jeune couple formé de Soo-jin (Jung Yu-mi) et de Hyun-soo (Lee Sun-kyun), leur appartement douillet en périphérie de la Corée constitue leur refuge contre les pressions impitoyables de l’économie capitaliste. Une nuit, Hyun-soo, assis droit au pied du lit,

LIRE LA SUITE »
AUJOURD'HUI, LE CINÉMA

[CRITIQUE] Le Royaume des Abysses – Atroce beauté

Vous avez cru qu’un film d’animation prenant place dans un restaurant-sous-marin appartenant à un chef-clown magique, avec des morses et des loutres comme personnel, et des clients aquatiques accrochés à leurs téléphones, où une fillette humaine de 11 ans est le personnage principal, pouvait être considéré comme un film pour enfants ? Vous êtes bien crédule. Vous êtes un sot. Un parfait imbécile (c’est ironique, c’est la campagne marketing qui a merdé). Ce long-métrage est d’une noirceur telle – osant

LIRE LA SUITE »
C'ÉTAIT QUOI LE CINÉMA ? [RETOUR SUR..]

[RETOUR SUR..] Le Territoire des morts & Survival of The Dead – Les derniers pas d’un Survivant

Le Territoire des morts George A. Romero, bien que souvent crédité comme le pionnier du cinéma de zombie moderne, semble n’avoir guère œuvré à son avancement, du moins si l’on en juge par son Land of the Dead (vf : Le Territoire des morts). Si les zombies revêtent désormais une allure plus terrifiante et que l’horreur s’y fait plus brutale, le récit demeure immuable : une fuite perpétuelle d’êtres humains traqués par des hordes de zombies déambulant avec lenteur. Il

LIRE LA SUITE »
C'ÉTAIT QUOI LE CINÉMA ? [RETOUR SUR..]

[RETOUR SUR..] Moonraker – Bond, je suis M

Moonraker se présente comme une fusion harmonieuse entre l’univers de James Bond et l’épopée galactique de Star Wars. En ce somptueux millésime de 1979, marqué par l’avènement de Star Trek sur les écrans de cinéma, le onzième opus de l’agent du MI6 surgit en tant que l’ultime long-métrage à s’inscrire dans la mouvance de la science-fiction, initiée par l’œuvre magistrale de George Lucas en 1977. Le public se rua vers les salles obscures pour s’immerger dans l’univers de Moonraker, propulsant

LIRE LA SUITE »
REVIOWZ IN SHADOWZ

[REVIOWZ] Les Révoltés de l’An 2000 – La plus juste et cruelle introspection

Avec son œuvre controversée de 1976, Les Révoltés de l’An 2000, Narciso Ibáñez Serrador a non seulement suscité l’indignation parmi les spectateurs, mais il s’est également établi comme l’un des cinéastes les plus singulièrement énigmatiques de son époque. Ce long-métrage consacra son statut d’artiste privilégiant la subversion des idéaux communs. Bien que La Résidence soit peut-être son œuvre la plus célèbre, il est indéniable que le long-métrage constitue son chef-d’œuvre. Cruelle, audacieuse et osée, cette expérience cinématographique s’avère aussi viscérale

LIRE LA SUITE »
AUJOURD'HUI, LE CINÉMA

[CRITIQUE] Sans jamais nous connaître – Savoir où on est

L’univers spatio-temporel dans Sans jamais nous connaître d’Andrew Haigh se caractérise par une délibérée instabilité. L’œuvre prend racine au sein d’une nouvelle tour résidentielle, presque déserte, située au cœur de Londres. En ce lieu, Adam (interprété par Andrew Scott), un scénariste d’âge mûr, semble mener une existence en apparence solitaire. Cependant, le second lieu crucial de l’intrigue est la maison de son enfance, située dans le sud de Londres, qu’il visite périodiquement en train au cours du récit. Au premier

LIRE LA SUITE »
C'est fini, snif