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Auteur : Louan Nivesse

AUJOURD'HUI, LE CINÉMA

[CRITIQUE] Saw X – Nous prendre pour des sots

Saw X, médiocre et énième connerie signée Kevin Greutert, s’avère être une illustration accablante de la décadence manifeste de cette franchise qui a depuis longtemps sombré dans l’abîme du “torture porn”. Si l’on se questionne sur la justification de l’existence de ce dixième volet, il ne semble exister qu’une réponse plausible : la soif financière insatiable des maisons de production. Alors que la cupidité financière demeure l’impulsion manifeste de ces studios (l’horreur bon marché demeurant le genre le plus lucratif

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FILMS

[CRITIQUE] The Pod Generation – C’est pas ce qu’on Vœuf

Dans ces moments d’apothéose, la dystopie a le pouvoir de nous transporter vers des contrées lointaines, de susciter une introspection sur notre condition humaine et d’éveiller des émotions abyssales en nous. Cependant, à l’occasion, il peut également nous laisser perplexe, déçus, et nourrir notre frustration. Tel est le triste sort du long métrage The Pod Generation, signé par la réalisatrice Sophie Barthes (qui nous avait déjà bien déçu avec son biopic Madame Bovary), qui se dressait fière de son scénario,

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AUJOURD'HUI, LE CINÉMA

[CRITIQUE] Le Plongeur – L’évier de vitesse

L’adaptation cinématographique d’un roman est un exercice périlleux, exigeant un équilibre délicat entre la fidélité à l’œuvre originale et la nécessité de laisser place à une nouvelle interprétation. Le cas du film Le Plongeur, dirigé par Francis Leclerc et adapté du roman éponyme de Stéphane Larue, se révèle être une prouesse. Il nous transporte dans l’histoire poignante de Stéphane, un jeune homme de 19 ans étudiant en graphisme à Montréal, pris au piège de l’addiction aux jeux de hasard. Cette

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AUJOURD'HUI, LE CINÉMA

[CRITIQUE] Le Syndrome des Amours Passées – Sex Redirection

Indubitablement, Le Syndrome des Amours Passées, réalisé par Ann Sirot et Raphaël Balboni, se profile comme une comédie romantique d’exploration de thèmes atypiques. Néanmoins, en dépit de son caractère novateur, cette nouvelle production des cinéastes à l’origine de l’élogieux Une vie démente engendre un sentiment de déception global. Le récit débute par une prémisse audacieuse, offrant la promesse d’explorer des territoires peu fréquentés. L’idée maîtresse, à savoir la nécessité pour un couple de renouer avec ses anciens amants afin de

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C'ÉTAIT QUOI LE CINÉMA ? [RETOUR SUR..]

[RETOUR SUR..] Enter the Void – Dur comme la drogue (Festival Lumière 2023)

Gaspar Noé, le cinéaste réputé de la sphère contemporaine, se distingue par sa propension à choquer et à confronter le spectateur à ses plus profondes appréhensions, tout en explorant les abîmes de l’âme humaine. À travers chacune de ses réalisations, il ose transcender les conventions du cinéma en sondant des territoires ténébreux et en usant de dispositifs cinématographiques radicaux. Enter the Void, son œuvre magistrale, s’inscrit indubitablement dans cette continuité, mais elle revêt également une importance capitale dans l’évolution de

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[CRITIQUE] Le Consentement – La nécessité fondamentale d’une permission éclairée

En l’an 2020, l’admirable Vanessa Springora offrit à la lumière de l’opinion son récit autobiographique intitulé Le Consentement, récit des plus poignants, relatant la persévérante emprise qu’exerça l’écrivain Gabriel Matzneff sur son être, alors en sa treizième année d’innocence adolescente. Son opus résonnait tel un cri du cœur, un implacable réquisitoire contre les méfaits de nature sexuelle perpétrés par Matzneff. Toutefois, il allait au-delà, constituant une cinglante dénonciation de la société qui, pendant des décennies, préféra détourner son regard. La

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AUJOURD'HUI, LE CINÉMA

[CRITIQUE] Expendables 4 – La sortie d’EHPAD trimestrielle 

Expendables 4, la plus récente itération d’une franchise autrefois prometteuse, se présente malheureusement comme une triste illustration de la médiocrité qui caractérise le cinéma d’action contemporain. Dans un monde où des œuvres cinématographiques telles que Rambo ou Piège de cristal ont érigé des standards élevés au sein de ce genre, cette dernière incarnation échoue lamentablement à capturer l’essence même de ses illustres prédécesseurs. Malgré un casting étoilé composé de vétérans de l’action, le réalisateur Scott Waugh semble davantage investi dans

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C'ÉTAIT QUOI LE CINÉMA ? [RETOUR SUR..]

[RETOUR SUR..] L’Épouvantail – Amitiés et Amérique en mutation (Festival Lumière 2023)

L’Épouvantail de Jerry Schatzberg, sorti en 1973, mérite une attention particulière. Bien que souvent passé sous silence au sein de la riche panoplie de la cinématographie des années 70, le film présente une méditation profonde sur l’amitié, la réalité sociale de l’Amérique, et la quête de sens. Découvrons comment l’œuvre se démarque comme un récit intemporel et captivant. UN PAYS EN MUTATION Tout débute par une rencontre inattendue entre deux personnages que tout semble opposer : Max, incarné par Gene

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AUJOURD'HUI, LE CINÉMA

[CRITIQUE] Linda veut du poulet ! – La simplicité d’une envie

Il est rare de trouver des œuvres qui parviennent à conjuguer l’audace narrative, la profondeur émotionnelle et une esthétique visuelle saisissante. Cependant, Linda veut du poulet ! de Sébastien Laudenbach et Chiara Malta s’impose comme une exception notoire à cette règle. Ce long-métrage d’animation, présenté avec brio et délicatesse, transcende les frontières du langage et de la nationalité pour offrir une expérience remplie de poésie. LINDA N’EST PAS COMME LES AUTRES Dès les premiers instants, la créativité éclate à l’écran,

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[CRITIQUE] Mal Viver / Viver Mal – Deux faces d’une même pièce

João Canijo nous offre un diptyque d’une rare envergure artistique avec les films Mal Viver et Viver Mal. Ces deux œuvres se déroulent dans un hôtel portugais en déclin, plongeant profondément le spectateur dans les destins de ses occupants, qu’ils soient membres du personnel ou clients. Ce diptyque se distingue par son habileté subtile à dialoguer et à s’entrelacer. Dans Mal Viver, une immersion intense dans la routine complexe du personnel de l’hôtel est proposée. La mise en scène de

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C'est fini, snif