Rechercher

Résultats de la recherche pour : Charlotte Gainsbourg

47ᵉ FESTIVAL DE DEAUVILLE (2021)

[CRITIQUE] Jane par Charlotte – Bonne fête Maman

Il m’advient parfois que les attentes s’immiscent, telles des ombres importunes, au sein de mon plaisir cinématographique. C’est pourquoi je m’efforce de les reléguer au second plan, accueillant chaque nouveau film avec une ouverture d’esprit renouvelée. Toutefois, je dois avouer qu’à l’annonce de la programmation du prestigieux Festival de Deauville 2021, un long métrage particulier a captivé mon attention : Jane par Charlotte, œuvre inaugurale de la talentueuse comédienne Charlotte Gainsbourg. Ses louanges récoltées à Cannes prédisaient un récit captivant,

LIRE LA SUITE »
AUJOURD'HUI, LE CINÉMA

[CRITIQUE] Nous les Leroy – Fausse route

Après avoir essaimé sur internet (Golden Moustache, Studio Bagel), puis à la télévision (Bloqués, La Flamme), Florent Bernard, continue de tracer son sillon et de poursuivre ses ambitions cinématographiques. Si, dernièrement il a scénarisé le récent Vermines de Vaniček, c’est ici en tant que réalisateur qu’il présente Nous les Leroy, son premier film, qu’il a également scénarisé. En Bourgogne, Sandrine (Charlotte Gainsbourg) et Christophe (José Garcia) Leroy forment un couple de cinquantenaires dont le mariage se délite. Pire encore, la

LIRE LA SUITE »
La rétrospective LARS VON TRIER

[RETROSPECTIVE] Nymphomaniac – Le beau de la provoc’

Lars von Trier s’est fait un nom dans l’industrie en tant que provocateur, un farceur du plus haut calibre. N’ayant jamais eu peur du tabou, Trier a de nouveau titillé notre imagination tordue avec son gros projet, Nymphomaniac. Nymphomaniac suit l’histoire de Joe (Charlotte Gainsbourg), une sexomane autodiagnostiquée. Prévu à l’origine pour être un seul film, le projet a dû être coupé en deux volumes en raison de son extrême longueur ; chaque volume sert cependant à présenter Joe sous

LIRE LA SUITE »
La rétrospective LARS VON TRIER

[RETROSPECTIVE] Melancholia – La fin du monde n’a jamais été aussi belle

Antépénultième œuvre de la filmographie de Lars Von Trier, Melancholia présente au moins le mérite de refléter littéralement son thème à travers son titre. Ce film trouve ses origines dans une période dépressive du réalisateur danois, qui a décidé de la retranscrire au moyen du cinéma en y ajoutant un ton fantaisiste mais aussi poétique. Quant à son histoire, elle mêle états d’âme, mariage et fin du monde, et est portée par les personnages de deux sœurs jouées par Kirsten

LIRE LA SUITE »
La rétrospective LARS VON TRIER

[RETROSPECTIVE] Antichrist – Poule, renard, viscère

Lorsqu’on s’intéresse à la filmographie de Lars Von Trier, on ne peut qu’observer les différents thèmes abordés dans ses métrages. Ces leitmotivs sont intrinsèques à ses films et forment une paire. Que ce soit la spiritualité avec la religion ou, ici, deux thèmes qui nous intéressent particulièrement : la culpabilité et la punition. Ils sont omniprésents dans ses films, les personnages établis sont souvent confrontés à des choix moraux et doivent faire face aux conséquences désastreuses de leurs actions. Antichrist

LIRE LA SUITE »
AUJOURD'HUI, LE CINÉMA

[CRITIQUE] La vie pour de vrai – Club Med boulevard

Dans La vie pour de vrai2023, Dany Boon s’intéresse au destin de Tridan Lagache qui a passé toute sa vie dans un Club Med mexicain. Gentils organisateurs, ses parents s’y sont rencontrés et ont donné au fruit de leur amour ce prénom improbable, référence explicite au logo de l’entreprise. Pourquoi quitter un paradis sous les tropiques qui vous garantit des revenus ? Le couple ne quitte pas le village de vacances, ni Tridan. Mais c’est pour lui une source de

LIRE LA SUITE »
AUJOURD'HUI, LE CINÉMA

[CRITIQUE] Sundown – Franco est fidèle à ses habitudes

Sorte de bad boy autoproclamé du cinéma des festivals internationaux (on le voit sur le tapis rouge en blouson de moto en cuir), le cinéaste mexicain Michel Franco a bénéficié des faveurs des programmateurs du monde entier, ses œuvres étant presque toujours présentes à Cannes ou à Venise. Comparé à Michael Haneke dès le début de sa carrière, Franco se spécialise dans les contes moraux mesquins qui traitent de la capacité humaine à la violence et à la cruauté d’une

LIRE LA SUITE »
AUJOURD'HUI, LE CINÉMA

[CRITIQUE] Les Passagers de la nuit – Observation et contemplation

Le cinéaste Mikhaël Hers, ayant scruté avec acuité les trajectoires de ses personnages après des pertes déstabilisantes telles qu’illustrées dans son précédent film Amanda en 2018, déploie une tendresse similaire et s’attarde sur les lueurs d’espoir dans Les Passagers de la nuit. L’événement catalyseur de cette histoire réside dans l’abandon subi par une femme, contrainte d’élever ses enfants adolescents sans soutien financier, un récit empreint d’une transparence émotionnelle saisissante, incarnée par la talentueuse Charlotte Gainsbourg. Malgré quelques écarts stylistiques parfois

LIRE LA SUITE »