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Mois : octobre 2023

C'ÉTAIT QUOI LE CINÉMA ? [RETOUR SUR..]

[RETOUR SUR..] Déménagement – Séparation Impromptue

S’inscrivant dans le “shomingeki” – théâtre néo-réaliste japonais sur la classe moyenne -, Déménagement est l’œuvre de Shinji Sômai contant le refus d’une petite fille à accepter le divorce de ses parents. Dans une optique de réinvention de genre donc, après Ozu et Naruse, le réalisateur livrait une œuvre toute à la fois douce et poétique. Pour la première fois en salles, Déménagement bénéficie de la restauration du Festival de Venise 2023. Sômai traite de la jeunesse en filmant le

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La rétrospective HUNGER GAMES

[RETROSPECTIVE] Hunger Games – Génération Battle Royale

En ouverture de cette rétrospective, il est malheureusement nécessaire de remercier la saga Twilight. Ne soyez pas surpris, car c’est grâce à cette série que la dernière vague de films pour adolescents, aujourd’hui considérée comme culte, a vu le jour. Les années 80 de John Hughes sont révolues, de même que le renouveau du slasher des années 90 et la comédie pour adolescents orientée vers la sexualité des années 2000. Bienvenue dans les années 2010 et leur déferlante d’adaptations de

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[RETOUR SUR..] Kuroneko – Vengeance féline

Kaneto Shindo, important cinéaste Japonais, ayant officié en tant que scénariste, notamment pour Yasuzô Masumura (Tatouage), est surtout connu pour avoir réalisé le poétique L’Île Nue, film dénué de dialogues, mais surtout le saisissant et fiévreux Onibaba. Dans celui-ci, il s’aventurait avec intelligence dans des registres horrifiques et fantastiques, mais c’est bel et bien dans Kuroneko, que ces genres en constituent la véritable colonne vertébrale. Shindo reprend le schéma mère (encore Nobuko Otowa) – belle-fille – fils parti à la

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AUJOURD'HUI, LE CINÉMA

[CRITIQUE] Sissi & Moi – relation de Sororité

La figure d’Élisabeth d’Autriche, surnommée Sissi, a inspiré de nombreuses adaptations et a marqué l’entrée de Romy Schneider dans le monde du cinéma. Cependant, bien avant la trilogie de films d’Ernst Marischka, la vie de cette personnalité majeure du XIXe siècle avait déjà été adaptée dans diverses formes artistiques, notamment la peinture, la littérature et le cinéma, dès l’époque du cinéma muet. Au XXIe siècle, les pays d’Europe centrale ont revisité le personnage de l’impératrice, que ce soit dans des

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ANALYSE

[ANALYSE] Massacre à la tronçonneuse – Primitif et politique

Évoquant la progression laborieuse de sa carrière, Orson Welles a un jour énoncé avec anxiété : “J’ai débuté au sommet et depuis lors, je n’ai cessé de décliner.” Outre son premier opus cinématographique, Eggshells, une œuvre expérimentale souvent mésestimée portant sur une communauté hippie, cette maxime s’appliquerait aisément au maestro de l’horreur, Tobe Hooper, dont le second film, Massacre à la tronçonneuse, demeure son œuvre la plus vénérée près d’un demi-siècle après sa parution. Bien qu’il ait signé plusieurs œuvres

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FILMS

[RETROSPECTIVE] The Living End – Le début de la révolution

Le troisième long-métrage de Gregg Araki, intitulé The Living End, s’impose comme une incontournable pierre angulaire de l’histoire du Nouveau Cinéma Queer. En 1992, ce film audacieux s’aventure avec une ferveur palpable dans des thèmes brûlants, empreints d’une colère vis-à-vis de la société hétéronormative de l’époque, tout en exposant une vision sans concession de la vie de deux hommes homosexuels infectés par le VIH. Par le biais d’une narration à la manière d’un road movie, Araki plonge son public dans

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[RETOUR SUR..] Beau travail – Puissions-nous danser jusqu’à nous effondrer (Festival Lumière 2023)

Dans Stars At Noon, Claire Denis s’appliquait à filmer la moiteur du Nicaragua. Une moiteur suffocante à l’image des conspirations politiques que déployait le scénario. Surtout, une moiteur qui enduisait d’un voile humide les corps collants, luisants et fangeux du couple Qualley/Alwyn. Cette proposition réjouissante s’inscrivait pleinement au coeur de ce qui constitue le noyau dur du matériel de Denis : le corps. À ce titre, son film le plus représentatif de cette obsession reste Beau Travail. Sorti en 2000,

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[RETOUR SUR..] Christine – Dans l’Antre de Carpenter

En l’an de grâce 1983, Stephen King avait déjà conquis le statut d’auteur fantastique le plus éminemment vendu sur le sol américain. Les frénésies nées de ses créations avaient profondément enraciné leur emprise dans le paysage cinématographique américain. Les adaptations de son œuvre s’enchaînaient sans relâche, tissant une toile d’influence à travers l’industrie. Il convient de rappeler les métrages tels que Carrie au bal du diable (1976) de Brian de Palma, The Shining (1980), suivi de Creepshow (1982), où les

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[RETOUR SUR..] 120 battements par minute – Rester silencieux, c’est rester mort

Situé dans la France des années 1990, le film 120 battements par minute de Robin Campillo nous transporte au cœur d’une histoire intense. Nathan, l’un des nombreux bénévoles engagés dans les actions hebdomadaires d’Act-Up Paris, partage son parcours sexuel tumultueux avec un autre membre avant de dévoiler une expérience tragique qui a profondément bouleversé sa vision du monde. Tel un triste écho, Nathan se souvient : “Dans les magazines, jamais je ne voyais de couples gays. À moins que ce

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[CRITIQUE] Jalouse – Le diable s’habille en Benetton (Festival Lumière 2023)

Dans les couloirs d’un lycée parisien et sous son long manteau bleu, Karin Viard incarne Nathalie Pêcheux. Mère d’une jeune danseuse, divorcée et professeure en khâgne, Nathalie se retrouve au pied de la ménopause. Une étape de sa vie qui compliquera ses relations autant amicales que familiales. Au cours de cette semaine de festival, nous avons pu assister à la projection de Jalouse, dans le cadre de la venue de Karin Viard pour l’occasion, plusieurs projections des films dans lesquels

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C'est fini, snif