Anatomie d’une Chute, débute tel un film de procès classique. Divisé en deux parties, un acte criminel et un jugement, l’enjeu est clair : notre protagoniste a-t-elle commis un meurtre ? Cependant, rapidement, les situations se multiplient et se complexifient, transformant les enjeux du long-métrage en une Hydre de Lerne. À peine pense-t-on avoir tiré une conclusion qu’apparaissent deux nouvelles idées, conférant un rythme effréné au film. Avec ce quatrième film, Justine Triet se hisse parmi les réalisatrices françaises les