Étiquette : Surréalisme

C'ÉTAIT QUOI LE CINÉMA ? [RETOUR SUR..]

[RETOUR SUR..] Brazil – Lutter contre le système

Brazil de Terry Gilliam s’inscrit parmi ces œuvres dont la réputation pérenne repose en partie sur les tumultes qui ont entouré son périple mouvementé en matière de distribution. En prenant une perspective plus profonde, il se révèle être une satire mordante et strangelovienne du pouvoir exorbitant de la bureaucratie dans un paysage orwellien. L’essence de cette vision émane indubitablement de l’âme créatrice de Gilliam, teintée de sa préférence pour des images saisissantes et de la comédie noire, tout en faisant

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[CRITIQUE] Conann – De l’ordre viendra le chaos…

…et du chaos viendra l’ordre. Bertrand Mandico possède un style inimitable. Punk, sale, beau, violent, doux, amer : autant d’adjectifs pour caractériser son cinéma. Il est clairement imprégné d’une multitude de références, tel que le cinéma SF des années 70, à l’instar de Barbarella. Cependant, j’y décèle également une influence considérable du jeu vidéo au service du cinéma. Mandico se révèle être un artiste complet, son cinéma dénonce, divertit et offre de véritables tableaux vivants à contempler. Ici, il revisite

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[RETOUR SUR..] La Clepsydre – Surréalisme dans le cinéma Polonais

La Clepsydre, un film qui va plaire aux cinéphiles élitistes puisqu’il vient tout droit d’Europe de l’Est, plus particulièrement de Pologne et réalisé par l’un des plus grands cinéastes du pays, Wojciech Has. Il est indéniable que le cinéma polonais se démarque de nos conventions françaises. Les œuvres de Has, Żuławski, ou Kieślowski sont souvent plus intenses, oppressantes, et épuisantes. Cependant, elles partagent une caractéristique commune avec le cinéma soviétique : une mise en scène grandiose. Ces traits distinctifs se

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[RETOUR SUR..] Black Moon – Guerre de mondes

La guerre fait rage entre hommes et femmes, et Lily se réfugie dans un manoir à l’abri des coups de feu. Il n’y a pas à dire, Louis Malle s’évertuait à rendre chacune de ses productions plus différente de la précédente. Black Moon ne déroge pas à la règle, sur une relecture plutôt claire des Aventures d’Alice au Pays des Merveilles (1865) jusqu’à la reprise du symbole animal. L’entreprise tient sa force du basculement de tons, passant des exécutions de

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[CRITIQUE] Beau is Afraid – Cauchemar protubérant

Ari Aster, considéré comme un des nouveaux maîtres de l’horreur, grâce à ses deux premiers longs-métrages, Hérédité et Midsommar, revient cette fois avec Beau is Afraid, sorte de trip psychanalytique de 3 heures lorgnant du côté de la comédie absurde. Après Toni Collette, ou encore Florence Pugh, le cinéaste s’associe avec un autre acteur de prestige : Joaquin Phoenix. On y suivra les (més)aventures de Beau, un cinquantenaire tentant de rejoindre sa mère à des centaines de kilomètres de chez

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[CRITIQUE] Mad God – Le beaucoup de queues et multi tête de Tippett

Il a fallu 35 ans au légendaire artiste des effets visuels Phil Tippett pour donner vie à ce Mad God, mais son monde merveilleusement sauvage et méchant voit le jour ce mois-ci dans les salles de cinéma. Le projet a débuté en 1987, lorsque Tippett a commencé à fabriquer les habitants d’un monde surréaliste et cauchemardesque, avec des dizaines d’environnements et des centaines de marionnettes, à partir de milliers de croquis et de storyboards. Longtemps après leur disparition, un groupe

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[CRITIQUE] After Blue (Paradis sale) – Phalliquement, c’est une demi-molle

Le récent opus cinématographique de Bertrand Mandico, After Blue (Paradis sale), s’inscrit dans une ambition folle, une beauté saisissante et pourtant une lenteur désespérante. Dans un futur incertain, l’humanité, ayant délaissé la Terre, a émigré vers une planète lointaine baptisée After Blue. Cette nouvelle colonie, soucieuse d’éviter les écueils ayant précipité la catastrophe terrestre, s’est fragmentée en communautés distinctes selon les nationalités, limitant voire prohibant les interactions intergroupes. De manière singulière, l’atmosphère inhérente à cette planète a fauché la gent

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[CRITIQUE] La Fièvre de Petrov – Grosse grippe du samedi soir

“Qu’est-ce que je viens de regarder ?” s’érige en une assertion susceptible d’accompagner un sourire narquois ou un froncement de sourcils agacé, toutefois, au fil de la débridée comédie noire intitulée La Fièvre de Petrov, le spectateur se retrouve tour à tour à esquisser ces deux expressions. L’ouverture nous plonge dans une atmosphère étouffante, à bord d’un bus moscovite, au cœur des premières années de la Russie post-soviétique. Dès les premiers instants, notre protagoniste éponyme, Petrov, apparaît courbé, accablé par

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[CRITIQUE] Mandibules – Taureau trop trop rigolo

Quoiqu’il ne soit pas recommandé de lui confier la conduite d’engins lourds, il n’est pas insensé de confier à Manu, incarné par Grégoire Ludig, la tâche de transporter une précieuse mallette. Celui-ci ne se soucie guère des interrogations, surtout lorsque sa rémunération est dûment assurée. Il est à noter que Manu est dans un besoin pressant de ressources, ayant perdu son domicile et sombrant dans la précarité, se résignant à un maigre abri sur la plage, bien trop près des

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