Étiquette : science-fiction

AUJOURD'HUI, LE CINÉMA

[CRITIQUE] Venom : Let There Be Carnage – L’étron, bouffeur de cervelles

Une plaisanterie dénuée de toute pertinence n’a jamais été aussi oppressivement morne. À la décharge du réalisateur Andy Serkis, succédant à Ruben Fleischer, Venom : Let There Be Carnage reprend ce qui a apparemment plu au “grand public” dans le premier opus, malgré son désastre tonal. Il convient de noter que cette fois-ci, l’expérience est délibérément axée sur le style plutôt que sur le chaos confus et déconcertant qui a induit en erreur le public, le faisant croire qu’il était

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28ᵉ FESTIVAL DE GERARDMER (2021)

[CRITIQUE] Cyst – Saloperie qui s’éclate

Le Dr. Guy ne compte pas se laisser démonter, pas cette fois-ci. Malgré les déboires rencontrés lors de sa tentative précédente d’obtenir un brevet pour sa machine “Get Gone”, conçue pour éliminer les kystes, il est convaincu de pouvoir prouver son efficacité cette fois-ci. Pourtant, Patricia en a assez de ce médecin excentrique. Portant encore les stigmates de la dernière expérience avec la machine, elle décide de démissionner. Son dernier jour ne se déroule pas sans incident. Alors que les

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LES EXCLUSIVITÉS DU STREAMING

[CRITIQUE] Infinite – Tu Fuqua Antoine ?

Par excès de prudence et de bon sens, la pandémie mondiale a contraint les studios de cinéma à retarder des dizaines, voire des centaines de films qui devaient sortir l’an dernier, notamment ceux d’Antoine Fuqua (Les Sept mercenaires, Equalizer, Training Day) et Infinite, la tentative avortée de Mark Wahlberg de lancer une franchise, un film d’action de science-fiction et de fantaisie profondément dérivé et sans inspiration qui aurait probablement dû rester dans les coffres de Paramount pour un avenir prévisible,

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AUJOURD'HUI, LE CINÉMA

[CRITIQUE] Demonic – Blomkamp possédé par Wiseau

L’œuvre de science-fiction de Neill Blomkamp trouve ses principaux plaisirs dans un cinéma hyperréaliste. Des extraterrestres, des robots et des instruments de destruction incroyablement cool existent dans le futur, couverts de crasse, de sable et de l’imperfection des objets usagés, dans des mondes alternatifs aussi soumis à la violence de l’inégalité matérielle que le nôtre. Anderson Cooper (qui joue son propre rôle) révèle l’histoire spéculative sous la forme d’un reportage d’actualité. L’imaginaire fantastique devient physiquement palpable. Les principaux repères esthétiques

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47ᵉ FESTIVAL DE DEAUVILLE (2021)

[CRITIQUE] Dune – “Ce n’est que le début”

Initialement prévu pour une sortie en 2020, reportée à maintes reprises en raison de la pandémie, Dune occupe depuis plus d’un an une place centrale dans les préoccupations cinématographiques, et ce, à juste titre. Depuis l’adaptation de David Lynch et la mini-série télévisée imparfaite de l’an 2000, ainsi que la tentative avortée de Jodorowsky, les fervents admirateurs des romans magistraux de Frank Herbert attendent avec impatience qu’un cinéaste transpose Dune sur grand écran, en préservant l’ampleur et la profondeur d’une

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[CRITIQUE] Réminiscence – Amour et souvenirs douloureusement inconfortables

Que vous souhaitiez revivre des moments tendres avec un être cher disparu ou que vous ayez besoin d’aide pour retrouver vos clés de voiture, Nick Bannister, interprété par Hugh Jackman, peut vous aider grâce à une entreprise (gérée avec son amie Emily, jouée par Thandiwe Newton) offrant l’expérience de revivre des souvenirs. Pour la scénariste et réalisatrice Lisa Joy, Réminiscence a beaucoup de points communs avec Westworld (la série populaire de HBO qu’elle a co-créée), qu’il s’agisse de se prendre

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[CRITIQUE] Free Guy – Le jeu-vidéo sous les projecteurs

Free Guy poursuit la tendance récente selon laquelle les meilleurs films sur les jeux vidéo ne sont pas des adaptations bâclées mais des films qui explorent et déconstruisent leurs mécanismes. Réalisé par Shawn Levy (qui, à un moment donné, dirigeait l’adaptation de Uncharted) avec un scénario de Matt Lieberman et Zak Penn (ce dernier était scénariste du fantastique Ready Player One de Steven Spielberg), l’univers du film est celui d’une métropole chaotique connue sous le nom de Free City, qui

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C'ÉTAIT QUOI LE CINÉMA ? [RETOUR SUR..]

[RETOUR SUR..] Robocop – Tu vas te rendre, crapule !

En pleine découverte du cinéma de Paul Verhoeven à l’occasion de la sortie de Benedetta (malheureusement prévue pour octobre pour les Belges), j’ai décidé de vous parler de l’un de mes films préférés de sa filmographie. Souvent assimilé à un film d’action brutal et dépourvu de profondeur, “Robocop” cache en réalité un message bien plus important sous sa surface. Pour ceux qui ne connaissent pas encore l’histoire de Robocop, il s’agit de l’histoire d’Alex Murphy (interprété par Peter Weller), un

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LES EXCLUSIVITÉS DU STREAMING

[CRITIQUE] The Tomorrow War – L’homme blanc américain moyen défouraille des aliens dans le futur

En 2017, après le succès continu de la franchise Les Gardiens de la Galaxie et alors qu’il se préparait pour Jurassic World : Fallen Kingdom, Chris Pratt a donné une interview en couverture du magazine Men’s Fitness, et a déploré l’état du cinéma sur les hommes blancs. “Je ne vois pas d’histoires personnelles qui résonnent nécessairement en moi, parce que ce ne sont pas mes histoires […] La voix de l’Américain moyen, col bleu, n’est pas nécessairement représentée à Hollywood”,

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[CRITIQUE] Voyagers – Neil Burger dans toute sa splendeur Sci-fi debilo-ado

Tout ce qui est vieux est finalement nouveau, et le drame de science-fiction fatigant Voyagers n’offre rien de plus que ce cliché. Le cinéaste Neil Burger, qui a réalisé la première adaptation de Veronica Roth, Divergente, revient dans le monde de jeunes adultes avec Voyagers, à ne pas confondre avec Passengers, un autre film de science-fiction où un personnage masculin manipule une femme piégée dans un vaisseau spatial avec lui. Voyagers a la même configuration que tant de films spatiaux,

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C'est fini, snif