Rechercher

Étiquette : Harris Dickinson

ACTUALITÉ CINÉMA - EN SALLES, (S)VOD, etc..

[CRITIQUE] Blitz – Éclairer le présent

Sous un ciel lourd, des éclats de lumière et des volutes de fumée tracent leur chemin parmi les ruines de Londres. C’est ici que Blitz, le dernier film de Steve McQueen, prend vie, au croisement du rêve et de la mémoire. Chaque rue devient un champ de bataille, chaque visage une fresque vivante d’histoire. Il ne se contente pas de revisiter une énième reconstitution de la guerre. Il nous entraîne dans une nuit sans fin, où l’innocence côtoie l’horreur et

LIRE LA SUITE »
AUJOURD'HUI, LE CINÉMA

[CRITIQUE] Iron Claw – De l’autre côté du ring

Discuter en profondeur du Iron Claw de Sean Durkin, une dramatisation de la vie de la famille Von Erich, dont l’influence perdure sur plusieurs générations dans le monde du catch professionnel, s’avère être un véritable casse-tête intellectuel. La célèbre permutation des Von Erich, constituée initialement de cinq frères adultes évoluant dans le monde du catch (réduits à quatre dans le film), principalement au sein d’une promotion basée à Dallas dans les années 80 et 90, détenue de manière autoritaire –

LIRE LA SUITE »
AUJOURD'HUI, LE CINÉMA

[CRITIQUE] The King’s Man : Première mission – Retour aux sources

En 2015, Matthew Vaughn nous a offert l’un des films d’action les plus divertissants des années 2010 avec Kingsman : Le Service secret. Après avoir réalisé sa suite (horrible !) en 2017 (Kingsman : Le Cercle d’or), il revient une nouvelle fois pour réaliser et coécrire une préquelle, The King’s Man : Première mission. Cette fois, nous nous trouvons au début du XXe siècle, avant que la Première Guerre mondiale n’éclate. Après que le moine vénéré Grigori Raspoutine (Rhys Ifans,

LIRE LA SUITE »
AUJOURD'HUI, LE CINÉMA

[CRITIQUE] Sans Filtre – Shitty Ship

Ruben Östlund ne met pas d’accord son public, qu’il avait un peu offusqué lorsque The Square avait remporté la Palme d’Or. On disait son style irritant, son propos social prétentieux en plus de comporter un semblant d’intrigue assez vide de substance. A bien y repenser, son cinéma s’articule autour d’une idée majeure, désarticuler la structure sociale qui rend prisonnier un personnage principal tout en illustrant les conséquences sur son entourage. La méthode est de nouveau utilisée pour Sans Filtre, quitte

LIRE LA SUITE »
AUJOURD'HUI, LE CINÉMA

[CRITIQUE] Coup de théâtre – Paye ton (méta) whodunit

Coup de théâtre s’attache tellement à déconstruire le genre du whodunit qu’il oublie d’avoir des personnages attachants ou un mystère passionnant. Pire encore, le réalisateur Tom George (sur un scénario de Mark Chappell) n’offre rien de consistant avec des personnages qui ne cessent de répéter ces clichés. Cette approche est présentée dans une narration fastidieuse par Leo Köpernick, le réalisateur égoïste et conflictuel incarné par Adrien Brody, un cinéaste mis sur la liste noire d’Hollywood qui vit maintenant dans le

LIRE LA SUITE »
AUJOURD'HUI, LE CINÉMA

[CRITIQUE] Là Où Chantent Les écrevisses – Des généralités à foison dans ce petit marrais imperturbable

La très compétente Daisy Edgar-Jones joue le rôle de Catherine “Kya” Clark dans l’adaptation cinématographique de Là où chantent les écrevisses. Kya vit seule dans les marais de la ville fictive de Barkley Cove, en Caroline du Nord. Le film tisse deux lignes temporelles tout en restant centré sur Kya. Nous sommes en 1969 et Kya est jugée pour le meurtre du héros de sa ville natale, Chase Andrews (Harris Dickinson). Il s’agissait du beau quarterback du lycée, très apprécié,

LIRE LA SUITE »
AUJOURD'HUI, LE CINÉMA

[CRITIQUE] The Souvenir (Part II) – Enseigner à mettre en scène un premier film

The Souvenir – Partie II, suite du drame semi-autobiographique élaboré par Joanna Hogg, aurait aisément pu sombrer dans les confins d’un schéma stéréotypé. En qualité de film explorant la gestation d’une première œuvre cinématographique, cette seconde partie aurait pu rejoindre les rangs de productions éblouissantes telles que Mank ou Once Upon a Time… in Hollywood, qui se consacrent ostensiblement à la réalisation de films. Néanmoins, à travers une sincérité et une intimité revigorantes, Hogg façonne une fresque magistrale, élevant la

LIRE LA SUITE »